DIALOGUE AVEC MON SUPÉRIEUR IMMEDIAT SUR LE DESTIN

Bonjour, je suis Jean, un humain, mais comme vous, je suis aussi un Esprit. Moi, je suis mortel et limite, mais pas lui. La communication entre nous est codée, ça fonctionne par inspiration ou par synchronicité, parfois les deux, il faut être très attentif. En général, la vie d’un humain fait en sorte que parler à notre Esprit est 75698458347e sur la liste des choses à faire au cours des 25 prochaines années.

Mais parfois ça donne ceci. Un peu comme si mon Esprit et moi marchions sous un ciel un peu gris en bord de mer ne laissant qu’une seule trainée de pas dans le sable.

– Alors c’est quoi déjà le destin ? Une sorte d’apriori gigantesque qui fait en sorte que lorsqu’on vient au monde dans le corps d’un humain, sur cette planète à tout le moins, la route est tracée d’avance comme les triptiks de la CAA ou mon GPS une fois programmé et la destination choisie, moyen de transport inclus. C’est… comment dirais-je, un peu ennuyant non ?

– Tu trouves que c’est ennuyant ? Pourtant en décembre tu vas consulter ton GPS qui te dira par où passer, tu as choisi de le faire avec ton véhicule et ta destination est Oceanwalk Resort sur North Atlantic Dr à Daytona Beach. 14e étage si je ne m’abuse. Si ce n’est pas du tracé d’avance, je me demande bien ce que c’est. Et il y a quelques années un type t’a braqué avec un 9 mm à 6 heures du matin. Tu as trouvé ça ennuyant aussi, je présume ?

– Ouin, je sais, ce n’est pas exactement ce que je voulais dire. En fait, je suis étonné de n’avoir aucune marge de manœuvre, c’est comme si je ne peux pas aller ailleurs, en Gaspésie, au Mexique ou à Paris !

– Tu aurais envie d’aller en Gaspésie en décembre toi ?

– Ne te paie pas ma gueule !

– C’est quoi le problème, tu as choisi Daytona Beach, pourquoi me harcèles-tu avec le fait que tu ne peux pas aller à Paris ou au Mexique. Tu as choisi DAYTONA BEACH alors tu vas te rendre à Daytona Beach. Laisse-moi tranquille avec tes fausses angoisses inventées juste pour essayer de gagner sur Moi. Tu n’es plus un enfant non ?

– Sais pas ! Même Hélène se le demande parfois. Bon d’accord, j’ai choisi Daytona Beach, c’est vrai et je n’ai aucune résonance pour le Mexique ou Paris, mais quand même, c’est comme écrire ça dans le béton frais. Une fois que ça prend, c’est fini, c’est Daytona Beach, all the way tu comprends ?

– Ne me demande pas à Moi si je comprends. Je comprends que si le béton prend avec Daytona Beach écrit dessus, c’est peut-être parce que TU as écrit Daytona Beach quand il était frais. Non ?

– Je crois pas que ce soit un bon exemple !

– Possible, c’est toi qui as commencé à m’asticoter avec ton histoire de GPS et de Daytona Beach.

– Ok, je reprends ça autrement pour que tu saisisses mieux et ne roules pas des yeux, même si je ne te vois pas, ça ne veut pas dire que je ne te connais pas !

– J’écoute !

– Le destin écrit d’avance c’est Toi ou moi qui l’avons écrit ?

– Question nulle et sans aucun sens !

– Pardon ?

– De toute évidence ce n’est pas une bonne journée pour les questions, alors c’est Moi qui vais poursuivre. Réponds à cela tu veux ? Où et quand ce destin a-t-il été écrit ?

– Euh… quand ? J’imagine que c’est quelque temps avant mars 1950 et ça a dû se faire quelque part là-bas d’où je… enfin où je vais aller une fois mort ??? Où j’étais avant de naître ? Il y a un Daytona Beach cosmique là-bas ???

– Où tu vas aller une fois mort tu dis ? Mais tu parles de qui là ?

– De moi pardi !

– Je vois ! Donc, toi Jean Casault, tu existais avant de naître, c’est nouveau ça, attends que j’annonce ça à la Divine Mère, 300 milliards d’années à se gourer de la sorte elle ne va pas apprécier.

– C’est entre Toi et moi la discussion, ne me fais pas de menaces. Oui, c’est vrai, je n’existais pas avant de naître.

– Voilà qui répond à ta question.

– Laquelle déjà ?

– Qui a écrit le destin qui se déroule présentement bla bla bla.

– D’accord ce n’est pas moi, je n’existais pas encore, alors c’est Toi. Tu as pensé à tout ? Tu n’as rien oublié ?

– Oui maman et je me suis lavé derrière les oreilles, c’est bientôt fini ton cirque ?

– Ça va, ça va, j’essaie de comprendre. Alors, Toi mon Esprit, tu as rédigé mon destin.

– Noui !

– C’est quoi ça noui ?

– En langue elfique, c’est la contraction de oui et de non, gros bêta !

– Je ne suis pas gros !

– Et Moi, je ne suis pas aveugle. Alors oui, c’est ton destin, mais c’est le Mien que tu exprimes dans la matière.

– Je savais, je savais, je savais donc que ça deviendrait compliqué…

– Au moins, ce n’est pas ennuyant !

– Ouais ! Alors je suis qui, quoi, moi dans tout ça ? Le petit rat blanc qui fait tourner la petite roue dans sa cage ?

– Non ça ce serait ennuyant. Tu oublies – et ce n’est pas la première fois – tu oublies l’essentiel. Je vais te le redire une autre fois. Ça écrit des livres et ça oublie tout…

– Hé !

– Tu es l’expression humaine, charnelle de Qui Je Suis et je suis l’expression spirituelle de qui tu es. Nous sommes UN, gros bêta, mais temporairement, en apparence nous sommes divisés de sorte que Je puisse apprécier ce qu’est la chair.

– Tu aimes ça ?

– Pas toujours parce que lorsque je suis toi, je ne cesse jamais de me plaindre ! Oh ! J’ai mal au dos. Ah ! il fait trop froid. Ah ! il fait trop chaud. J’ai faim. J’ai soif. Il n’y a plus de bière, comment ça ? Pourquoi c’est encore à moi de faire les courses ? Qui a grafigné l’auto ? Et ça n’arrête jamais du matin jusqu’au soir. Ce que tu peux être chialeux, je ne pense pas que j’avais prévu ça !

– Pffft, menteur, tu savais très bien dans qui tu t’embarquais. T’as aimé ça pisser dans mon lit jusqu’à 15 ans ??? C’est ton destin, de quoi tu te plains !

– Oh, c’est qu’il se croit malin le petit ! Mais tu as raison. Je t’ai choisi âne bâté. J’ai choisi ta vie. Attend que les gens lisent ça dans ton ou plutôt devrais-je dire notre prochain bouquin, ils vont comprendre dans quel pétrin je me suis fourré. Je suis toi, tu es Moi, mais toi un jour tu vas te fusionner par ton essence par la distillation de ton essence, comme un parfum une saveur que je vais conserver à l’infini.

– Oui, mais moi Jean Casault, je vais aller où ?

– Tu fais exprès de résonner comme une cloche ou c’est Moi qui entends des sons ? Tu existes depuis que je t’ai créé et quand tu auras fini de faire le bouffon, tu vas t’intégrer à ma Conscience, nous ne ferons plus qu’un. Il n’y aura plus de Jean Casault, fini, gone, parti, bye, adios, terminada, ça, c’est compris ?

– C’est quoi ça tu vas t’intégrer à Ma conscience ?

– Ma Conscience est l’accumulation de toutes mes expériences depuis que je suis sorti de la Goûve ?

– C’est quand ça ?

– Ce n’est pas poli de demander l’âge aux gens. Tais-toi, laisse-moi terminer. Cette accumulation est constituée de TOUTES mes expériences dont celles en étant devenu toi et tous ceux et celles avant.

– Les autres dans lesquels tu t’es trempé d’une vie à l’autre, ça fait pas une grosse bouillie ça ?

– Ça fait Celui à qui tu parles et qui te répond, patate !

– Alors mon destin, je fais quoi avec ?

– Rien, occupe-toi des petites choses, aide les autres, essaie de ne nuire à personne, prends soin de toi, prends soin de qui t’es proche. Pour le moment, je ne te demande rien d’autre, écrit, c’est ton boulot, c’est Notre Force. Tu m’écoutes au moins quand tu écris parce que le reste du temps, tu es comme un chiot qui n’a pas encore appris à…

– Oui bon d’accord, j’ai saisi le concept, c’est assez imagé et Toi tu fais quoi avec notre destin ?

– Moi, je m’occupe des choses importantes avec la Divine Mère et tous les autres Esprits de ma fréquence. On réévalue parfois, on modifie des choses, mais en gros, on s’en tient au Plan de départ. C’est moi qui conduis !

– Je ne fais rien dans ça ?

– T’as pas ton permis !

– Et si je décidais, moi, de chambouler tous vos plans, ça ferait quoi ?

– Ça ferait ce qui s’est produit en 1991 !

– Oh ! Ça ?

– Oui ça ! Tu veux qu’on en parle ?

– Pas sûr…

– Je vais le faire Moi. À cette époque, tu perpétuais une activité qui selon nos prévisions devait se terminer de sorte que nous puissions passer à autre chose. C’est là qu’une décision a été prise. Nous voulions déterminer si Ma présence en toi était suffisamment bien ancrée pour que tu prennes toi-même cette décision. Sans que personne d’entre Nous n’intervienne. On t’a donc envoyé un simple signal !

– Ça n’a pas marché !

– Je vais t’enlever un peu de poids. Si cela n’a pas marché, c’est que Ma présence en toi n’était pas suffisamment arrimée et ça, c’est mon boulot comme Esprit. Je dois apprendre à travailler avec ta conscience humaine, me battre contre ton ego, stimuler suffisamment, bref, c’est pour cette raison que je m’incarne, que je deviens humain par ton intermédiaire, alors je n’ai pas réussi à te faire clairement comprendre que tu devais mettre un terme à cette activité.

– Mon rapport avec l’argent était très puissant à l’époque. Chez certains humains, c’est plus fort que le sexe !

– Oui absolument. Nous avons donc concocté un scénario d’horreur sur mesure !

– Que je raconte entièrement dans Dialogue avec mon Supérieur immédiat, l’arrêt forcé par d’autres de l’activité en question, et comme je me battais pour résister à cela…

– Il a fallu imposer ton destin au Mien, c’est-à-dire faire en sorte que le Destin se manifeste comme prévu, tout en réajustant les effets à venir.

– J’ai eu la peur de ma vie, je suis passé à un cheveu de me faire emprisonner pour deux ans ! Comme scénario d’horreur, pour moi, c’était du sur-mesure en effet. Alors, même si j’applique les freins, ce qui doit arriver, va arriver, c’est bien ça ?

– Mieux encore. J’ai Moi aussi appris qu’en bout de piste, ta résistance, ce que tu as subi, ce que tu as appris et les conséquences futures faisaient également partie de ton destin. C’est là parfois que le destin est modifié pour en arriver au même résultat par une route différente. C’est comme subitement, prendre la 81 au lieu de la 95 pour atteindre ta destination.

– Et en subir les conséquences.

– Ce qui n’empêche pas l’atteinte finale de l’objectif, soit d’arriver au bon endroit dans les temps.

– Mais avec plaies et bosses ! Charmant ! Et à l’inverse, que faire pour que mon destin se déroule comme prévu, sans modifications ?

– Sais-tu ce qui compte le plus au monde chez un humain lorsqu’On fait le bilan de sa vie une fois qu’il quitte son corps physique pour de bon et avant qu’il ne fusionne entièrement avec son Esprit ?

– C’est pas son compte en banque en tout cas !

– Bien au contraire, les riches ont beaucoup plus de chances !

– QUOI ?

– Nous sommes ensemble depuis 70 ans et tu ne comprends pas encore mon humour ?

– Celui que j’utilise oui, mais mettons que sur le coup « j’ai pogné de quoi » comme on dit sur terre. Bon ça va mieux ! Ouf… alors, Tu disais ?

– C’est l’attitude !

– Par opposition à ?

– Ce n’est pas ce qu’il est, mais comment il agit en étant ce qu’il est. Ce n’est pas ce qu’il fait, mais comment il le fait, en tout et en toutes choses, des plus petites aux plus grandes.

– C’est le comment plus que le pourquoi ?

– Ça va ensemble, tout se ramène à la décision qu’il prend et c’est elle qui détermine son attitude qui se résume en un mot : sagesse !

– Mais encore ?

– Tu ne le sais pas ?

– Si, mais tu vois bien que j’écris un dialogue, alors on dialogue, donc quand je pose une question, tu réponds, sans quoi l’article va être ennuyant.

– Non. Réponds, j’écoute !

– Attends, je dois reformater la tête… C’est facile au fond, aider les autres quand je peux et ne jamais leur nuire. 

– Mais pour y parvenir une vie durant, il faut en avoir vécu des dizaines de milliers de vies mon ami. L’humain est terriblement primitif.

– J’y suis arrivé moi, enfin Nous ?

– Non. Mais au moins, en tant que toi, Je suis conscient du niveau de sagesse que Nous devons acquérir et Nous y travaillons.

– Ça donne des points Air Miles ça ?

– Hé oui, ça donne des points Air Miles.

– C’est quoi mon destin à venir ?

– J’ai un turban et une boule de cristal selon toi ?

– Toi aussi tu l’ignores ?

– Dès que Je suis toi, évidemment que je l’ignore, sans quoi ce serait de la triche ou sans intérêt, ce serait comme tes jeux vidéos avec les infos sur le net qui te permettent d’y jouer sans faire une seule erreur et demeurer invincible. Regarde un film dans ce cas-là…

– Tu sais que c’est parfois extrêmement frustrant ?

– Dis-moi beau brun, combien de livres avais-tu sur le marché en 2010 ?

– D’écrits ou vraiment sur le marché ?

– Relis ma question !

– Aucun !

– Et maintenant ?

– Euh, je ne sais pas, mais pas loin de 22 je dirais…

– Te serais-tu attaqué à cette tâche si en Vol de nuit j’étais venu te voir pour t’annoncer que d’ici 10 ans, tu aurais 22 livres sur le marché ?

– Touché ! Je pense que tu as raison. C’est super sur le coup, mais après, qui est le rebouteux qui se tape l’ouvrage, c’est moi.

– Alors que depuis toutes ces années, tu prends un plaisir fou à écrire, écrire et écrire encore.

– Et si cela s’arrête et que je tombe en dépression, obligé d’avaler des pilules et mourir d’ennui ?

– Ce sera ton destin, le nôtre à toi et Moi.

– Pourquoi tu Te mets une majuscule et pas moi ?

– Pour distinguer le petit humain d’origine animale dont la durée de vie ne dépasse pas une centaine d’années de l’Esprit que Je suis, Infini et Éternel !

– Vlan, dans les dents Ouche !

– Cesse de gémir, je parle de ton corps, ton gros corps usé qui traîne de la patte.

– Mais, c’est moi le corps, non ?

– Tu le fais exprès ou quoi ?

– Bon d’accord, en bout de piste nous ne faisons qu’UN. C’est pas évident de comprendre comment deux choses séparées sont Un.

– T’as pas de miroir chez toi, oui tu en as un, celui avec de la pâte à dents dans le bas !

– Arrête, les gens vont penser qu’on n’est pas propres… alors oui, on a des miroirs.

– Quand tu regardes dedans, tu en vois un autre non ?

– C’est pas pareil, c’est un reflet.

– Tu es le reflet de qui Je suis dans sa manifestation charnelle. Mes limites sont les tiennes et je tente de les repousser. Tu es Moi dans la chair. Je suis toi en Esprit, nous ne faisons qu’un.

– Plus tôt, tu as dit qu’à la mort du corps je deviendrais la saveur du mois !

– Jean Casault aura vécu un nombre X d’années. Je ne vais pas conserver la totalité de son identité, il y a des choses sans grand intérêt toi-même es d’accord là-dessus. Ce que tu as surmonté, ce que tu as dépassé, ce n’est rien d’autre que du périmé.

– Hein ? Sérieux ?

– L’expérience de 1991, tu l’as vécue, tu l’as surmontée, ce sont des émotions vécues, mais ce qui sera retenu au final, c’est l’attitude avec laquelle tu as surmonté cela. On ne va ressasser des années, on va se contenter de l’attitude Jean Casault, toi en Moi.

– Je vais moi, me reconnaître en Toi.

– Non

– C’est de l’humour ce non ?

– Non.

– Je ne vais pas me reconnaître ?

– Quand tu te lèves le matin, est-ce que tu te reconnais ?

– Euh… ben… non en fait, je sais qui je suis, je n’ai pas à me reconnaître, c’est quand même pas une découverte de se réveiller comme on est, je ne comprends pas la question !

– Quand, après ta mort, tu t’éveilleras en Moi, ce sera exactement comme ça, tu n’auras nul besoin de te reconnaître. Tu seras aussi Moi que Moi je le serai. C’est ça ne faire qu’Un.

– Donc, je soigne mon attitude, je prends ça cool et j’attends de voir ce que le destin me réserve ?

-C’est ça l’incarnation mon grand.

– Ça se peux-tu qu’on décide d’arrêter de s’incarner dans de la chair à saucisses ?

– Si on ressort de cette vie avec un A pour attitude, oui, c’est fort possible.

– Mouin… c’est pas encore fait.

– Allez Ben Hur, arrête ton char, je t’aime, tu le sais et je sais que tu m’aimes, c’est quand même déjà ça non ?

– Y’a encore du monde qui m’ÉNARVE !

– Ben oui, ben oui, le monsieur est irritable. Allez, au boulot petit homme, c’est pas encore fini et on a un destin qui nous attend !

– Au boulot oui, mais je suis effroyablement triste et inquiet.

– Ce n’est pas nouveau, c’est une caractéristique de ton identité d’être insécure, ta mère t’a transmis ça. C’était prévu. Elle en rigole ces temps-ci !

– Je suis certain que je n’écrirai plus jamais de livres et que tu m’as abandonné !

– Et les islamistes vont venir te chercher et te torturer et te couper la tête en direct sur Illico.

– Ne te moque pas de moi.

– Tu m’ouvres deux grandes portes françaises avec un écriteau lumineux qui dit « Venez vous payer ma tête » et tu ne veux pas que j’entre ???

– C’est pas vrai.

– Si. Tu es un être insécure. Tu l’as toujours été, cela fait partie de ta programmation de vie. Si tu n’es pas rassuré par les données extérieures, tu es incapable de le faire toi-même, tu n’arrives pas à te requinquer toi-même, tu as besoin d’aide.

– Et alors ?

– Le temps des couches est terminé mon grand, tu dois te rendre à la toilette et faire pipi tout seul.

– Ouche !

– C’est ça quand même, mon grand.

– Rêver d’une Bentley et vivre à Honolulu, c’est mal ?

– Non pas du tout, mais pas au dépend de ta Forester 2012 et de ton condo de Saint-Augustin. L’appréciation de ce qu’on a, prime sur le désir de ce qu’on n’a pas !

– Oups !

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Esprit d’abord, humain ensuite

Jean Casault développe ici sa propre philosophie en titrant ce livre par sa devise personnelle qui lui fut révélée en plein Vol de Nuit. Il répond ainsi à toutes les questions existentielles qui puissent exister. D’où viens-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Tout y est, dans une simplicité tout aussi divine que désarmante.

Disponible en librairies, en bibliothèques ou peut être commandé chez l’éditeur ou Amazon.



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11 réponses

  1. Très intéressant, cogitation à venir! Merci

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  2. 1991 c’est t’y secret?

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    • J’ai écrit un livre alors non ca ne l’est pas. J’ai omis de déclarer 900,000 aux impots, ils ont voulu me coffrer mais mon Supérieur Immédiat a juge que ce n’était pas utile et je m’en suis assez bien tiré. J’ai perdu ma maison mon bateau, une petite fortune en plus de devoir de l,argent à un prêteur, mais je m,en suis suis réjoui. Il fallait que ca arrête. J’ai eu une vie très intéressante vous savez !

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  3. 16 mai 2018. Jour de mes 50 ans. Je m’en rappellerai pour le restant de mes jours. Je suis au volant en direction du travail de ma conjointe. Je l’y amène. Je lui dit: mon amour, je prends la résolution d’être plus Zen, maintenant que j’ai 50 ans. Je ne veux plus m’énerver pour des pacotilles. Petit déjeuner au restaurant, ensuite je la dépose à son boulot et je part en direction de mon travail. Ensuite, mon moi supérieur me joue un vilain tour. Une situation, sur la route, qui après coup semble banale, me fait pèter les plombs. Les fils se sont touchés au point où je suis sorti de mon auto, en plein milieu du pont Viau qui enjambe la rivière des prairies entre Laval et Montréal. Le motocycliste aussi qui me précède. La circulation sur le pont est bloquée, 8h30, par 2 zoufs qui s’engueulent. Quand j’ai dit à ma conjointe que je voulais être plus Zen, il y a de cela à peine 2 heures, mon moi supérieur m’entendais et s’est dit: ok mon gars, on va te tester pour voir si ton souhait est sérieux. Je l’avoue, j’ai lamentablement coulé le test. Mais c’est pas le lire. Le soir au souper, j’ai raconté cela à ma conjointe, elle m’a passé tout un savon. Bravo le champion! Depuis, je fais attention à ce que je dit et même pense, car mon moi supérieur est à l’écoute 24/7.

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  4. J’ai adoré lire se texte, voilà moi c’est que je stress et qui fini par mettre en colère contre moi et chaque fois je me dit non reste calme respire ,et c’est là que c’est pire quand je me dit ça tout arrive en même temps, et là je commence à me parler je dit à ma conscience ta pas fini ,mais maintenant je suis plus sage car je sais qu’il faut régler se problème la colère je me suis beaucoup amélioré là dessus quand je fais du dessin et peinture là c’est le vrai moi

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  5. Ça se peux-tu qu’on décide d’arrêter de s’incarner dans de la chair à saucisses ?

    – Si on ressort de cette vie avec un A pour attitude, oui, c’est fort possible.

    Passage préféré pour le A pour attitude et l’autre A vers la fin pour appréciation. J’ai le même âge que vous monsieur Jean. J’ai fini par apprendre. J’ai commencé par l’appréciation de ma vie et l’attitude est venue ensuite. C’est le contraire qui est dit de faire mais moi ça été comme ça. Parce que j’étais une grande stressée avec migraines et tout. Les événements se passent pour quelque chose toujours PARTOUT.

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  6. Cher Monsieur Casault.
    Suite à votre dialogue avec votre Esprit, nous sommes parfois en conflit avec nous-mêmes, le libre arbitre par l’intelligence qui discerne le bien et le mal et la capacité de choisir est une décision qui fait la différence entre être bon ou mauvais.
    Atteindre la sagesse pour un être humain n’est pas sans heurt et accepter les épreuves et inconvénients de la vie passivement, il faut avoir atteint un niveau de tolérance hors du commun pour admettre ce principe.
    L’être humain qui est aligné à son âme est humble dans l’acceptation, calme, non attaché à quoi que ce soit. C’est un Observateur compatissant, il n’a pas d’attente et vit dans le maintenant.
    C’est le chemin à prendre si l’on veut atteindre notre but et fusionner avec notre Esprit.
    Vous concernant M. Casault, vous êtes conscient que nous tous avons un chemin à parcourir et vous avez la grandeur d’âme pour y arriver et aider les autres à y parvenir. La lecture de vos livres sont une grande inspiration pour beaucoup de gens. Merci!

    SALUTATIONS !

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  7. Je me suis longtemps demandé pourquoi j’écrivais ainsi depuis si longtemps. Et cette nuit-là j’ai fait un Vol de Nuit. J’étais au 19e siècle dans une rue sombre et saisissant mon échelle que j’appuyais sur le réverbère j’y montais pour l’allumer !

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  8. Super bon texte. J’ai beaucoup apprécié. Merci

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