L’AFFAIRE NELLIE RAVENCAST

Nellie Ravencast

Lors de la sortie du très médiocre film, Rencontres du 4e type, je suis entré en communication avec une ufologue d’Anchorage en Alaska[1] afin de savoir si l’existence du docteur Abigail Tyler dans le film était ou non une réalité. Sa réponse fut qu’à sa connaissance le docteur Tyler existerait bel et bien sous un autre nom et résiderait en Californie. Donc le cinéma, c’est du cinéma évidemment. Nous avons échangé de nombreux courriels, Nellie et moi, et le récit de cette femme, jeune, mariée, un enfant, heureuse et dédiée entièrement à la diffusion d’informations sur le phénomène des enlèvements, est remarquable.

Ces enlèvements semblent courir dans la famille, et ce depuis de nombreuses générations. Mon premier souvenir remonte alors que j’avais 8 ans.

Évidemment, ces expériences sont transgénérationnelles et peuvent s’étendre sur des lignées soit très courtes ou très longues.

Nellie débute son récit en rappelant que son jeune frère se souvient également de nombreux détails, mais il a refusé de me parler. Il ne discute de ces choses qu’avec sa sœur. Je vis bien avec ça. Ils ont grandi dans une très grande résidence et sa chambre était au rez-de-chaussée avec de larges fenêtres. Son père était un entrepreneur dans le domaine résidentiel. Cette nuit-là, alors qu’elle n’a que 8 ans, elle s’éveille et s’extirpe du lit pour se rendre au bas de l’escalier qui monte à l’étage. C’est alors que « l’œil » arrive, une petite sphère métallique argentée qui suit de près plusieurs petites créatures, des Gris. Ce n’était pas sa première expérience, elle savait ce qu’ils faisaient. Surgit de sa chambre son petit frère, accompagné d’autres créatures qui se rendent tout près de la fenêtre de la chambre de Nellie :

Mon frère pleurait et ils l’emmenaient là, d’où ils nous enlevaient à chaque fois. J’ai tenté de calmer mon frère, il détestait cela, il avait peur d’eux. Ils ont pris mon frère et j’ai vu leur vaisseau s’envoler. Mais je ne suis pas demeurée seule. Trois Gris sont demeurés avec moi d’ici à ce que mon frère revienne. J’étais furieuse, je voulais y aller, mais ils m’ont dit que ce n’était pas mon tour.

Ses gardiens lui proposent, par télépathie, un jeu qu’elle accepte aussitôt. L’un d’eux brandit un jeu de cartes ornées de symboles. Elle doit en choisir une au hasard, la regarder sans lui montrer et la remettre dans le jeu pour qu’il devine de quelle carte il s’agit. Puis c’est à son tour, mais elle échoue. De nouveau c’est à son tour, mais elle décide de forger dans sa tête un autre symbole. La créature ne se laisse pas prendre et devine le symbole qu’elle a en tête et non celui de la carte qu’elle a en mains. Elle retourne la carte et leur crie :

J’ai gagné ! Ils ont trouvé ça amusant, mais pas moi. C’est tout ce que je me souviens de cette expérience. Toutes ces histoires me nuisaient. Et mes parents refusaient de croire ce que nous leur disions. Mon frère et moi, nous sommes retrouvés chez le psychiatre à plus d’une reprise. C’est parce qu’ils ont dit à mon frère qu’il inventait ces histoires pour attirer l’attention qu’il a juré de ne plus jamais en parler à d’autres que moi.

Nellie explique que c’est depuis son enfance, ce moment précis, qu’elle conserve un souvenir très clair de ses expériences. Sa vie n’est qu’une suite d’expériences ce qui n’est pas sans rappeler Jim Sparks et Betty Andreasson. Elle aura même un job attitré : s’occuper des autres lors d’enlèvements de masse.

Je me souviens en particulier d’une circonstance au cours de laquelle on m’a montré une sorte de carte qui ressemblait à la Californie. Un des vaisseaux s’est posé dans la cour arrière d’une résidence. Le vaisseau n’était pas illuminé. Par contre, le nôtre, très lumineux, s’est posé à l’avant de la résidence, dans l’entrée du garage. C’était un secteur de style banlieue, c’était la nuit, il y avait des rosiers le long de l’allée.

Nellie est entraînée vers la porte et on lui demande de frapper. Elle peut entendre du bruit à l’intérieur. Elle ignore comment cela est possible, mais elle sait qu’il y aura un homme et des enfants dans cette maison. Les Gris, à l’arrière, s’occupent d’eux jusqu’à ce que Nellie et les autres aient terminé leur travail. Elle frappe ! La porte s’ouvre et une femme en état de panique vêtue d’une robe de nuit s’y présente. Nellie l’incite à demeurer calme, la rassure, elle ne semble pas l’écouter, mais elle les suit, escortée par les Gris. Puis elle se souvient d’un flash lumineux et se retrouve à l’intérieur du vaisseau avec cette femme qui est maintenant complètement hystérique. Elle pleure, elle prie Dieu, Nellie essaie de la calmer, mais sans grand succès :

Elle m’a regardé et a crié : « Vous n’êtes pas l’un d’eux ! ». Elle m’a agrippée par les épaules et à commencer à me secouer, ce qui est très facile, je ne mesure que 5 pieds et pèse à peine une centaine de livres. Elle était beaucoup plus forte que moi. Les Gris ne s’attendaient pas à cela.

La femme devient incontrôlable. Les Gris accourent et l’un d’eux brandit une tige métallique et Nellie sait ce qui s’en vient. Ils vont la « zapper ». Tout juste avant que cela ne se produise, elle rassure la femme une dernière fois. Puis :

J’ai fait une chose pour laquelle les Gris n’étaient pas préparés. La femme tranquillisée, je leur ai dit que s’il la blessait, d’une manière ou d’une autre, j’allais tuer chacun d’eux, jusqu’au dernier. J’ai du caractère, je ne suis pas une femme docile et ils ont fini par l’apprendre avec le temps. J’étais en colère ! Ils m’ont prise au sérieux parce que tout est devenu noir et je ne me souviens plus de ce qui s’est passé par la suite.

Des souvenirs très clairs

Elle m’écrit :

Je me souviens d’avoir vu des militaires impliqués dans les enlèvements. Je me souviens d’autres types de créatures, de plusieurs enlevés. Je me souviens très bien du comportement de ces créatures et de leurs manœuvres. J’ai une cicatrice et j’ai vu de mes yeux l’élaboration de ce projet génétique. J’ai vu des écritures étranges sur les parois du vaisseau et ailleurs. Totalement illisible. Je me souviens également de les avoir entendu parler à voix haute. Je me souviens aussi d’une créature dont le nom est Abon (prononcé ébonne). Son apparence était plus reptilienne que celle des Gris et sa couleur tirait plutôt sur l’orange ou l’ocre. Il était beaucoup plus grand que les petits Gris et sa masse corporelle beaucoup plus importante que celle des grands Gris. De toute évidence, il occupait un poste d’autorité.

Il ne communiquait jamais avec Nellie, mais par l’intermédiaire d’une femelle Gris à la peau bleutée qu’elle a baptisée Windy. Nellie n’appréciait guère cette distance prise par leur chef à son endroit. On lui expliqua qu’ils avaient besoin d’elle.

Toute ma vie, j’ai surtout eu à faire avec leur médecin que j’appelais Willie. J’ai voulu l’étrangler la première fois que je l’ai vu. Il allait devenir responsable de moi. Avec le temps, nous sommes devenus des amis et, bien qu’ils se ressemblent tous, j’arrivais à le distinguer des autres. Un jour, cette femme, Windy, m’a montré le dessus de sa tête et on pouvait y voir de fins cheveux blonds. Elle me demandait de l’aider ! Abon était là et me regardait comme si je n’étais rien. Il n’aimait pas les humains ou alors c’est moi qu’il détestait et je le lui rendais bien ! Comme je leur indiquais mon refus de collaborer, tout est devenu noir.

Un piteux sens de l’humour

Dans sa correspondance, Nellie Ravencast partage avec moi des moments assez inusités qui me donnent l’impression très nette d’un vécu authentique. Elle raconte que vers l’âge de 15 ans, elle ne voulait pas se rendre avec eux. Elle s’est donc accrochée après une branche de sapin et s’amusait à penser qu’en tant qu’arbre, ils ne la verraient pas. Ils ne trouvaient pas ce comportement très amusant et Nellie explique avoir souvent eu l’impression qu’ils ont peur ou se méfient des émotions complexes, comme la colère et l’humour sous forme de cynisme par exemple. « Ils ne comprennent pas et vous zappent aussitôt. Noir. Fini. » Revenons à cette histoire de sapin. Après avoir été télépathiquement semoncée de cesser ce petit jeu, elle s’est alors imaginée être devenue une grosse bête monstrueuse et s’est ruée vers eux en grognant. Ce n’était qu’un jeu de petite fille qui en a marre d’être bousculée, mais ils ont manifesté, à ses yeux, une peur certaine.

Ils se sont vengés, parce que c’est tout comme s’ils avaient additionné la somme de toutes leurs peurs pour me le retourner. En quelques secondes, j’étais terrorisée et je me suis mise à pleurer comme une Madeleine. Je leur ai alors demandé de ne plus jamais faire cela et c’est alors qu’un homme, un humain blond (un grand Gris comme j’ai fini par l’apprendre) est venu me rassurer. Il a placé ses bras autour de moi. C’était un très beau garçon, comme je les aime, d’autant plus qu’il voulait devenir mon ami et que plusieurs d’entre eux avaient une petite cabane dans le bois. J’ai tout de suite répondu que je voulais vraiment y aller et rencontrer ses amis. Les Gris étaient devant nous, et ce beau blond et moi-même marchions derrière.

La cabane dans le bois

Nellie explique qu’un enlèvement ne se fait jamais sans que l’individu n’en ressente des effets morphologiques semblables à ce qui pourrait être appelé un esprit altéré, une conscience modifiée « comme si on vous avait donné de la morphine ». Dans ce cas précis, Nellie explique également que la présence du jeune homme blond et le fait d’entendre verbalement une langue étrangère lui ont donné l’impression qu’ils étaient des êtres pas si différents des humains.

Leur vaisseau, c’en était bien un et je sais très bien maintenant qu’ils n’étaient pas humains, me donnait l’impression d’être une cabane de tôle. Je sais que cela semble idiot, mais comme je vous l’ai expliqué, quand on est enlevé on se sent différent, on ne pense pas aussi clairement qu’à l’état normal. 

Les deux atteignent leur destination, un vaisseau en forme de disque, et le jeune homme lui dit d’attendre un instant, le temps de prévenir les autres qu’ils étaient arrivés. « Ne touche à rien », lui dit-il. Alors qu’il contourne le vaisseau par la droite, une porte s’ouvre et une lueur très brillante s’en échappe. Une fois la porte refermée, l’obscurité revient et Nellie se retrouve toute seule.

S’il est deux ou trois petites choses qu’ils auraient dû savoir c’est (1) ne jamais me dire de ne pas faire ou de faire un truc et (2) me laisser poireauter comme une dinde. Le vaisseau était sombre, fait d’un métal froid et comme de l’acier brossé. Une cabane ! Non, mais quoi encore ? Il n’y avait aucune soudure visible, aucun joint et là où une porte s’était ouverte, il n’y avait rien, absolument rien pour en déterminer la position. En passant ma main sur le métal, j’ai alors remarqué des écritures. En passant mon doigt dessus, la porte s’est ouverte sur le jeune blond (que j’appelais Mark) et quatre Gris. Il m’a invité à entrer ! 

Nellie découvre alors que l’un d’eux est responsable des lumières, du mécanisme des ouvertures et de la mise en marche et de la mise en arrêt des différents appareils à bord. Puis, elle découvre le scientifique de l’équipe occupé à œuvrer sur une colonne au centre du vaisseau.

Il n’avait pas l’air de s’amuser celui-là et il y en avait un autre, plus petit aux yeux plus ronds et plus humains, et j’ai demandé à Mark qui c’était. Il m’a répondu que c’était l’équivalent d’un petit animal domestique. Je me suis approché de lui, mais il a reculé.

Mark lui dit alors que si elle ne fait pas de gestes menaçants et s’approche doucement, tout ira bien. Ce que fait Nellie. Elle lui tape gentiment sur la tête. En s’adressant à Mark, elle lui demande s’ils viennent de différents pays et lui fait part de son incapacité à se souvenir de leurs noms qui sont imprononçables et lui indique le choix de Mark pour lui, ce à quoi il lui demande pourquoi elle a choisi ce nom :

Parce que vous me rappelez un ami qui porte ce nom. Puis, je leur ai dit que lorsque mon père verrait cette merde construite sur son terrain, ils seraient tous dans le trouble. Ils semblaient trouver ça amusant et moi je me demandais comment annoncer à mon père que des individus étrangers s’étaient mis à squatter son terrain.

Nellie est ensuite dirigée vers une toute petite pièce où s’y trouvait comme un bain avec une douche qui le remplissait. On lui demande de se glisser dans le bain, mais pudique, elle refuse de se dévêtir devant lui et les autres. Il offre son aide et là, Nellie ne le sent pas. Ça va pas du tout, d’autant plus qu’il insiste pour qu’elle s’installe dans le bain et lui dit qu’il est prêt à s’y installer avec elle. Il ne semble pas comprendre sa gêne et son hésitation. Mark agit ! Il prend place dans le bain rempli d’eau et lui tend la main pour qu’elle le suive. Elle le fait et… Noir. Plus rien.

Ce récit de Nellie indique que lorsque les souvenirs sont bien étalés et sans recours à l’hypnose, les éléments traumatisants, voire terrifiants, restent loin derrière, comme ce fut le cas notamment pour Sparks. Plusieurs questions demeurent toutefois sans réponse. Mark n’était pas un grand blond comme pourtant l’indiquent d’autres enlevés, mais un grand Gris. Est-ce le cas de tous les grands blonds ? Dans son relevé, Jim Sparks et quantité d’autres enlevés rapportent le fait que ces êtres sont parfaitement capables de prendre une apparence humaine ou autre. Bref, que le vrai E.T. se lève !

Nellie fait allusion, comme plusieurs autres, au fait qu’après un certain temps, les enlevés vétérans sont appelés à aider les ravisseurs dans leur tâche auprès d’autres humains enlevés. L’utilisation d’une tige ou d’une boîte métallique pour contrôler les enlevés récalcitrants est maintes fois rappelée.

Voilà donc un court résumé de l’affaire Ravencast de sorte que vous puissiez apprécier la variété incroyable des expériences de chacun.


[1] IOPA (Investigation of Paranormal in Alaska) http://iopiaparanormalalaska.yuku.com. Fondé et dirigé par Nellie Ravencast

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Révélations spectaculaires sur les Faits Maudits 

Jean Casault note très tôt sur le terrain que des témoins rapportent parfois des évènements qui « ne font aucun sens » et que les autres ufologues négligent, ne voulant pas se ridiculiser. Un vaisseau de près de 300 pieds au-dessus d’une autoroute alors que personne ne s’arrête par exemple. Le témoin en a fumé du bon !!! Ou alors… Et c’est dans cet esprit que Jean casault a découvert, comme certaines autres d’ailleurs dont Jenny Randles et Budd Hopkins, que ces mystérieux ovnis peuvent parfois n’être visibles que dans certaines circonstances et que pour certaines personnes. Accrochez-vous, on vous emmène plus loin que tout autre !!!

Les Éditions Québec-Livres 2015. Disponible en librairies, en bibliothèques ou peut être commandé chez l’éditeur ou Amazon.



Catégories :Ufologie profonde

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5 réponses

  1. Jean,

    Je viens de lire avec intérêt ton article.

    Une chose m’agace, à ma connaissance ici qu Québec on n’a jamais eu de cas comme le récit qu’elle raconte.

    En fait la question est en a-t-on eu des semblables ?

    Merci d’avance

    Amicalement,

    Jean Morissette

    Directeur régional de l’AQU, secteur Québec

    Ufologue, psychromètre, chercheur.

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  2. Tout cela me semble si familier, oui j’y crois moi aussi je suis pudique et encore ils sont en cercle et insiste m’oblige à enlever mon habit de caoutchouc pour rejoindre le groupe de gens en cercle qui sont nue, et oui il prennent souvent la forme d’une personne humaine que l’on aime ou connais moi j’ai mon ami que j’appelle le magicien depuis environ 7 ans c’est ce qu’il fait mais maintenant je le reconnais

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  3. Très intéressant cette dame à du caractère et je sais que les petits gris n’aime pas ils m’ont souvent flucher car j’ai toujours essayé de résister j’ai certain souvenir mais pas beaucoup je comprends cette dame merci mr casault ça eclair certain aspect

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