L’INCROYABLE HISTOIRE IMPOSSIBLE DE CÉLINE

Céline est une dame très gentille qui était assise tout juste devant moi lors d’une conférence minimaliste à Québec il y a 4 ans de cela. Elle était une des plus éveillées dans ce groupe. Or, il semble que cette rencontre l’ait décidé à me faire parvenir son histoire, en ajoutant même que je pouvais utiliser son identité, ce que je refuse de faire puisque cela risque de lui attirer plus d’ennuis qu’autre chose.

Les trois trous

Je suis née à Jonquière le 12 mai 1964 à 16h30. Mes parents avaient une grande maison à Chicoutimi-Nord acquise, je crois, au début des années 60. Mes parents disaient que c’était une ancienne école. Mes parents m’avaient donné la chambre juste en face de la leur, de l’autre côté du corridor. Mes « apparitions » commencent à l’âge de neuf mois pour la première fois, et ce à répétition, à une fréquence d’environ une fois à tous les 5 ou 6 mois au début, pour augmenter par la suite.

Allez savoir pourquoi je me souviens de cette image comme c’était hier. Merde, je n’avais que neuf mois. Je vous jure que je me souviens de tout. Je me réveillais en pleine nuit et je voyais, juste à côté de la fenêtre, trois gros trous disposés en forme parfaite de triangle. Un peu comme des trous de balle de fusil. Je peux revoir encore le plâtre et la poussière qui pendaient au bout de ces trous. Et pire encore, ces trous semblaient vivants !!! Incapable de m’exprimer, je hurlais à tue-tête et ma mère ne comprenant rien de rien, venait me chercher et je passais le reste de la nuit avec elle et mon père dans leur grand lit king size. Ce lit me paraissait tellement immense, c’en était épeurant. À un an, je parlais franc comme je parle aujourd’hui. Eh oui ! Et ça, personne ne l’a jamais compris.

Donc, une nuit, ces trous sont venus me « visiter » encore, et là, j’ai pu dire à ma mère ce que je voyais. À mon grand désarroi, ma mère ne voyait pas les foutus trous, ni mon père, ni mes plus grands frères, ni ma sœur. J’étais la seule à les voir.

C’est ÇA une rencontre spectrale.[1]

Après une couple de fois, ma mère m’a emmené voir un médecin. Ensuite, ce fut un neurologue. Des tas de tests non concluants. Tout allait bien chez moi. J’étais normale et saine d’esprit. Pour essayer de régler le problème, ma mère a placé un cadre avec l’image de la Sainte-Vierge (lol) à l’endroit exact où je voyais ces trous. Cela n’a pas empêché ces « trous » de revenir me voir. J’étais réellement la seule à les voir.

Lorsque je les voyais, je me mettais à crier et toute la maisonnée se réveillait et venait dans ma chambre avec l’espoir de voir ces trous. Et ces trous restaient là jusqu’à ce que ma mère me sorte de ma couchette. Le jour, les trous n’étaient pas là. Seulement la nuit. J’ai essayé de savoir à quelle heure, mais ma mère était toujours très vague à propos de ce « phénomène ». Un jour, elle en a eu assez de mes apparitions et elle m’a déménagé de chambre. Je dormais maintenant au sous-sol avec tous mes autres frères et je partageais une chambre avec ma grande sœur. Depuis ce déménagement de chambre, les trous ont disparu. J’étais soulagée, mais quand j’y repense aujourd’hui, je m’ennuie de ces trous. Oui, ils me faisaient peur car j’étais si jeune, mais j’aurais aimé les revoir. Allez savoir pourquoi. Des trous !!!

On peut alors penser que, dans une autre réalité que la sienne, ces trous sont fixes et situés en cet endroit et pas ailleurs. Quant à leur fonction ou leur utilité, il va de soi que nous n’avons pas suffisamment de données et je n’ai aucun dossier similaire à des fins de comparaisons.

« Accroche-toi ma belle » dit la lumière !

J’ai maintenant 3 ans (nous sommes en 1967) je partage toujours une chambre avec ma grande sœur au sous-sol. Dans la maison où nous vivons, il y a deux entrées. Une principale sur le devant que j’ai toujours appelé l’entrée froide et une autre sur le côté de la maison, l’entrée de tous les jours si on peut dire. À cette dernière entrée, il y a deux portes. Une grosse porte épaisse et pesante comme ça s’peut pas, et derrière cette porte, il y en a une autre faite seulement de moustiquaire qui se barre seulement avec un crochet installé à environ 6 pieds du sol. Quand il faisait très chaud l’été, mes parents laissaient la grosse porte ouverte pour que l’air frais y entre par la porte-moustiquaire.

Même si je n’avais que 3 ans, ce qui suit est encore gravé dans ma mémoire. C’est comme si c’était hier. Alors, lors d’une nuit d’été très chaude, seule la porte-moustiquaire était fermée avec le crochet. Je dormais à poings fermés lorsque tout d’un coup, je me suis réveillée, mais pas complètement, comme un demi-sommeil. Je ressentais un je ne sais quoi, une sensation étrange, mais je n’avais pas peur et cela me disait « va voir dehors par la porte moustiquaire ». Du haut de mes trois ans, je monte l’escalier pour me rendre sur le plancher principal. Je suis en face de la porte-moustiquaire. Je regarde dehors et je vois au loin, à droite, une immense lumière blanche teintée de bleu. J’ai vérifié et il n’y avait pas de lampadaire à cet endroit. Cette lumière semblait partir d’une étoile et c’était gigantesque. Impossible de vous dire la grosseur ni la largeur, mais c’était comme un cône, encore la forme du triangle, comme les trous ?

Je devais absolument aller vers cette lumière, c’est ce que mon intérieur me disait et le sentiment que je ressentais, et je le ressens encore en l’écrivant. Je ressentais un bien-être inexplicable. Je dirais même une grande paix. Mais il y avait un obstacle. Je devais enlever le crochet. Je me mets à sauter, et sauter encore pour l’attraper, mais c’est impossible. Je décide alors de prendre un grand banc en bois. Donc, je monte dessus et je m’étire le bras pour décrocher le crochet et au moment même où je réussis à atteindre celui-ci, ma mère arrive complètement affolée. Je l’avais réveillée avec le barda du banc et me dit : « Veux-tu ben me dire toi, qu’est-ce que tu fais là au beau milieu de la nuit ? » Je lui dis en lui pointant du doigt : « Regarde maman, la lumière comme elle est belle. Je veux y aller ». Ma mère regarde et ne voit rien. Fallait s’y attendre, comme pour les trous ! Elle ferme la grosse porte par-dessus la moustiquaire et me renvoie me coucher. Cette nuit-là, j’ai pleuré mon âme en entier. Je savais au fond de moi que c’était ma dernière chance de voir cette lumière, que je ne la reverrais plus jamais. Le lendemain matin, mon père enlevait le crochet et installait une espèce de poignée/serrure qui barrait à clé. Comme je m’y attendais, je n’ai plus jamais revu cette lumière. Plus jamais. 

Cet épisode est absolument magnifique. J’ai ressenti que cette lumière, observée en rencontre spectrale cela va sans dire, est simplement venue dire à la petite Céline tout fraichement arrivée en ce monde de s’accrocher à la vie, de tenir bon, qu’elle était aimée en somme. Céline a réagi avec beaucoup d’émotion à cette réponse ce qui me donne à penser que je ne me suis pas trompé, cette lumière lui a parlé. Voilà pourquoi elle a utilisé cette expression que je trouve très belle : « J’ai pleuré mon âme en entier ». Ça dit tout.

Après l’épisode de la lumière, il arrivait que je me réveillasse encore quelques heures après m’être endormie et toujours dans un demi-sommeil et extrêmement consciente, je montais au salon, me dirigeais vers la chaise où ma mère s’assoyait et je me tenais bien droite devant elle et me mettais à lui décrire les images que je voyais. Ces images je les vois encore. Je parlais, ma mère me comprenait (d’après ce qu’elle m’a raconté) mais je n’entendais pas mes paroles clairement. C’est-à-dire que je parlais, mais j’entendais le tout comme au ralenti, comme si j’étais engourdie. 

Cela me rappelle qu’un jour, mon fils de 4 ans qui avait un drôle d’air engourdi en sortant du lit m’a expliqué que c’est parce qu’il était « allé dans les étoiles ». Je n’ai pas eu l’intelligence du moment d’entreprendre une conversation avec lui. Nous, les parents, les anciens comme actuels, avons souvent l’occasion de creuser juste un peu pour découvrir un fabuleux trésor, mais non, on marche dessus en le piétinant et on envoie l’enfant retourner à son animalité humaine comme si l’Esprit en lui n’était qu’un mythe. Comme on va le voir ici, l’enfant sera déboutée outre mesure. Cela dit, je ne juge pas l’action de sa mère puisque dans le contexte religieux du Québec de cette époque, elle n’avait pas le choix.

Le château

Je voyais toujours un château dans lequel j’habitais et j’étais jeune adulte. Je savais que c’était moi que je voyais, car je ressentais tout ce qu’elle ressentait. Je vivais en elle. Avec des recherches, je dirais que c’était un château construit vers les années 1400. On parlait français dans ce château. Je n’ai aucune espèce d’idée à quel endroit il était situé.

Toute petite, comme déjà dit, je me tenais, là, devant ma mère et lui racontais tout ce que je voyais, mais chose étrange, ma mère restait toujours très vague sur ce qu’elle en pensait et même avant de mourir (2001), elle n’a jamais voulu être claire. Je l’ai tellement harcelé pour savoir ce qu’elle pensait de tout ça, mais on dirait qu’elle avait peur. Aussi, un matin, elle m’a accusé de prendre des médicaments dans la pharmacie et que c’était pour ça que j’avais ces épisodes. D’après elle, cela aurait été la raison de mes « trips » comme elle disait. J’avais beau lui dire et lui répéter que je ne prenais pas de ces foutus médicaments dans la pharmacie, mais elle ne me croyait pas. Elle a fini par cacher ces médicaments, mais cela ne m’a pas empêché de venir encore et encore lui raconter, toujours en état de demi-sommeil, mes histoires dans ce château. Laissez-moi vous raconter quelques « films » que j’ai vus dans ce château.

Je me souviens que j’allais souvent à la cave de ce château où l’on enfermait les prisonniers. J’y allais toujours sans être vue. Autrement dit, je n’avais pas affaire à être là. C’est drôle, car le garde à la porte me laissait toujours passer avec un air de connivence sur son visage. J’allais visiter un homme emprisonné qui était de ma famille : mon frère que j’aimais, mais beaucoup plus que l’amour que l’on voue à sa famille. J’en étais amoureuse ! Et je ressens encore cet amour lorsque je pense à tout ça. Ça brasse en dedans de moi. Ça doit être parce que c’est la première fois de ma vie que j’en parle. Je continue. J’ai aussi vu l’homme à qui j’étais promise et que je détestais de tout mon être. C’était un mariage « arrangé » ! J’en voulais énormément à mes parents, qui étaient peut-être le roi et la reine de ce château, je ne le sais guère ! Je revois et ressens beaucoup de détails lorsque je rends visite à mon frère en prison. Les murs faits de mortier craquelé, les énormes torches qui éclairent les corridors, la noirceur, la peur… je porte toujours un espèce de voile blanc transparent à l’arrière de mes cheveux et ma tête est recouverte d’un espèce de bandeau… un peu comme les hippies des années 70’, mais le mien était recouvert de bijoux. Je dirais que j’avais environ entre 16 et 18 ans.

À chaque « film », je visite mon frère. À chaque fois. Et je pleure, je pleure, je pleure. Je me souviens même une fois l’avoir embrassé avant qu’il ne soit envoyé au cachot. Je me souviens de la texture de ses lèvres, de tout l’amour que je lui vouais. Même sensation que lorsque j’ai vu cette lumière à 3 ans. C’est complètement fou et absurde.

Bienvenue dans le Club ! Céline se demande si c’est un souvenir de vie antérieure. Plusieurs personnes ont des souvenirs très précis de leur vie antérieure, spontanément ou sous hypnose, mais effectivement, l’amnésie est une règle universelle avec de notables exceptions, et heureusement, sans quoila réincarnation serait un mythe.

Mon fils était une légende de la musique

Plusieurs années se sont écoulées avant que je commence à avoir certaines révélations. Mon fils est né le 21 juin 2003 à 15h. Peu de temps avant sa naissance, je dirais environ 1 mois, j’ai fait un de ces rêves que vous appelez Vol de nuit. Le voici :

Je suis en train de flotter dans l’univers à travers les étoiles et je suis bien. Je ne me demande pas où je suis, car cela semble tout à fait naturel. Chose étrange, je suis une lumière. Après quelque temps de flottaison, j’aperçois une autre lumière au loin venir vers moi. Elle se rapproche. Lorsque cette lumière est tout près, elle se fond en moi. Nous ne faisons qu’une lumière. Je l’entends me dire : (ça venait comme des genres de pensées) : « Je suis ton fils. Je suis en toi. Ne me demande pas pourquoi cela doit être ainsi. Je reviendrai te voir bientôt et je t’aime inconditionnellement ». Je me suis réveillée un peu confuse, mais étant habituée à ce genre de trucs pendant mon enfance, je ne m’en fais pas trop. Peu de temps après, mon fils naît et tout se déroule très bien.

Quelques années passent, je dirais 3 ans, quand je fais de nouveau un rêve étrange. Cela se déroule comme suit : Je suis dans une espèce de salle de réception où des gens sont assis à des tables. D’autres dansent un peu plus loin au son d’une musique genre disco. Je suis là, au beau milieu de tous ces gens, mais je me sens bien. Je décide d’aller m’asseoir au bar, et là, une voix m’interpelle. Je me retourne et je vois, ah là là… c’est difficile, je vois quelqu’un, mais je vais taire son nom si vous le permettez, car cette personne, décédée à la fin des années 1980, a encore de la famille vivante et on ne sait jamais où cette histoire peut aller. Je vais l’appeler Jack. C’est quelqu’un de très très populaire, un artiste que tout le monde connaît, dont moi.

D’un coup de doigt, je me sens prise par la taille et je vole vers sa table. Je suis maintenant face à lui. Il me dit « Tu n’es pas comme tous ces gens. Je t’avais dit que je reviendrais te voir et bien me voici. J’ai pris le corps que tu vois en ce moment, car je voulais que tu reconnaisses en qui j’étais, avant d’arriver dans ton ventre. » Je l’écoutais attentivement et j’étais sans mot. Tout ce qu’il me disait était sous forme de pensées qui arrivaient directement dans ma tête. Je le trouvais tellement beau. Il continue en disant : « Je vais revenir te voir et te montrer comment j’ai vécu dans ce corps, cela n’a pas été facile et je te montrerai ce que j’ai vécu ». Je sentais qu’il allait partir bientôt. Nous nous sommes rapprochés pour nous faire la bise, mais à un certain moment donné nos lèvres se sont presque touchées. Nous avons pensé la même chose : impossible, pas ce genre d’amour. Il me dit : « Je sais que tu m’as déjà aimé avec ce corps, mais cette fois-ci, c’est différent ». C’était mon fils qui était devant moi. Il me dit : « Allez, salut m’man, on s’revoit bientôt ». Je me suis réveillée en sueur et complètement « revirée de bord ». Cela m’a pris quelques jours avant de me remettre de ce « rêve ». J’ai regardé des photos de « Jack » sur internet presque non-stop pendant au moins 2 semaines. Je n’en revenais pas tout simplement.

À ce point de son récit, je me demande si ce n’est pas également le même Esprit que son frère dans le Château, et après lui avoir communiqué cela, elle le pense aussi. Dans Les Divergents, je traite cette question dans le chapitre sur Michael Newton.

J’ai bien fini un jour par en revenir et la vie a continué normalement jusqu’à l’an dernier où il est revenu me visiter. C’était dans une période où mon fils n’allait pas très bien. Il a été victime d’intimidation sévère à son école et il a fallu que nous consultions psycho éducateur et psychologue. Il était proche de la dépression. Oui, cela se peut même à 10 ans. Bref, on a travaillé fort et aujourd’hui, heureusement, tout va pour le mieux !

Pendant le rétablissement de mon fils, il est revenu me voir dans un « rêve ». Nous étions maintenant assis sur le bord d’une scène où il se donnait en spectacle en même temps (!!!??!). Il me racontait comment il en avait eu marre de toute cette popularité, qu’il ne s’aimait pas et n’avait aucune confiance en lui. Il m’a dit que les gens se foutaient de sa gueule à l’école (intimidation ?). Et alors là, il me fît voir du bout du doigt des genres de « films » qui me racontaient sa vie. Je pouvais ressentir en même temps toutes les douleurs, les peurs, les joies aussi qu’il a ressenties pendant sa vie dans ce corps. Il a été très tourmenté pendant toute sa vie, il aurait tellement aimé faire des choses de sa propre identité, mais il y avait toujours des ombres qui le suivaient.

Il n’a jamais pu être ce qu’il aurait voulu être, vivre la vie qu’il aurait aimé. Il a bu, il s’est drogué, n’a jamais compris l’amour. Tout ce qu’il faisait était étudié à la loupe, scruté. Il me fit voir son cerveau et toutes ses capacités intellectuelles Wow ! J’étais dans son cerveau et je pouvais solutionner plein de trucs, apprendre sans me forcer c’était complètement fou… j’ai vu sa rage lorsqu’il se regardait dans un miroir… j’ai tout vu ! Il m’a alors dit (toujours sous forme de pensées) : « Sois assuré que cette fois-ci je ne suis pas revenu pour refaire les mêmes erreurs. Je suis ici pour grandir. Être une légende de la musique (non ce n’est pas Elvis ou John Lennon), être connu de tous et être forcément riche n’est certes pas toujours un cadeau que l’on se fait en s’incarnant. » Nous, le public, on ne voit que le chrome des voitures, la texture de la soie et le brillant des bijoux, mais eux SE voient et ce n’est pas toujours joli. « Il a été décidé que tu serais ma mère, car ensemble nous avons beaucoup de choses à comprendre. Je te conviens parfaitement et vice-versa. Je t’aime ! »

Il y a deux mois environ, mon fils se réveille un matin et me dit : « Maman, j’ai rêvé qu’il y avait un gars qui disait que tu étais sa mère. Il m’a dit qu’il s’appelait Jack. » Là, j’étais bouche bée. Je lui ai dit : ah, les rêves… ça peut être étrange quelques fois. Oufff. M. Casault, je suis bouleversée de vous raconter tout ça. C’est très intense. Je comprends beaucoup mieux les choses maintenant. Il n’en tient qu’à moi de faire cheminer mon fils ou du moins l’aider. Par le fait même j’apprends, j’apprends et je grandis tellement… et j’imagine que je fais grandir les autres aussi.

J’ai demandé à Céline si elle avait fait jouer la musique de Jack à son fils et la réponse est oui. Il adore ! Voilà donc un très beau récit, comme quoi les gens ne sont pas seuls à vivre ces expériences, ils sont des millions, mais évidemment, ils demeurent discrets et parfois avec raison. Je remercie Céline pour sa confiance. Mais ça ne s’arrête pas là.

M. Casault, quelle délivrance ce fut de pouvoir tout vous raconter. Vous m’avez permis de me délivrer de plusieurs secrets enfouis en moi depuis toujours. Vous êtes très généreux de votre personne. Merci d’avoir pris tout ce temps (ce n’est pas rien, nous avons échangé tout près de 60 courriels !) Merci de m’avoir lu, de m’avoir fait confiance et d’avoir été là tout simplement. Rien n’arrive pour rien et tout a un seul et unique but ! Je vous remercie du fond du cœur, merci d’être qui vous êtes ! À bientôt Esprit Casault !

Or, voilà que Céline me revient en août 2015 avec un autre courriel :

Bonjour M. Casault… ça fait un p’tit bout depuis les « grands moments de la petite Céline » hein ? Je me décide à vous écrire encore, car j’ai vécu dernièrement une expérience assez hallucinante et c’est une première… Je me confie à vous, car vous ne me jugerez pas et aussi car, ce qui m’est arrivé est, je crois, une suite aux évènements en rapport à mon fils, au musicien Jack et à mon frère dans le château. Tenez-vous bien, je commence !

Ce dimanche, j’étais à faire mon ménage et mon lavage et vers la fin de l’après-midi une petite voix à l’intérieur de moi m’a dit : « Allez ma vieille, prend une pause ». J’avais envie d’un bon café, que je me fît, et je me décide d’aller le boire sur ma terrasse ombragée à l’extérieur. Il devait être environ 16h30, un beau gros soleil, presque pas de nuage… bref, une belle journée d’été. La petite voix intérieure me dit : « Ferme un peu tes yeux, un p’tit deux minutes, juste pour apprécier le moment ». J’étais seule et je n’entendais que les oiseaux. Le moment parfait pour… Je ferme les yeux, nous sommes en plein jour et à peine quelques secondes se sont écoulées que je me sens comme en état second, incapable de bouger ou d’ouvrir les yeux, c’est une première pour moi, mais je n’avais pas peur… Et là, je vois, mais toujours les yeux fermés, je vois le ciel, mais de nuit. Nous étions la nuit alors qu’il était 16h30.

Ce qui va suivre est très important si on tient compte du fait qu’elle est en pleine nuit, alors qu’en réalité, elle est sur son balcon à 16h30 de la journée en plein été. Elle se fait carrément indiquer quels sont ses ordres de mission en tant qu’Esprit incarné dans cette vie, dans ce corps, son corps, le sien, Céline !

Encore une fois, je flottais dans l’univers. Une voix qui m’est parvenue dans la tête me dit : « Regarde vers la droite ». Je regarde et je vois encore cette fabuleuse lumière blanche teintée de bleu comme le cône de mon enfance !!! (Vous aviez raison : j’ai tenu bon et la lumière est revenue !) M. Casault, j’étais bel et bien éveillée, je ne dormais pas ! Je me suis dit alors, ben vas-y ma vieille, regarde ce qu’ils ont à te montrer ou écoute ce qu’ils ont à te dire.

C’est alors, comme par des images projetées, que j’ai vu, dans la lumière si belle, le visage de mon frère dans le château, le visage du musicien juste à côté et celui de mon fils. Ils étaient là, tous les trois, l’un à côté de l’autre. La projection était un peu floue, mais je pouvais les distinguer très bien et les reconnaître. La voix m’a alors dit : « Voici un Esprit qui a besoin de toi. Tu es en devoir et ton objectif est de rendre compréhensible quelque chose à cet Esprit. Cet Esprit est avec toi, vous avez été jumelé, il te suit car il doit pouvoir distinguer que, chez les humains, on ne peut pas aimer de cette façon. » Je crois savoir laquelle – mon frère aimait sa propre sœur (moi), le musicien aimait les femmes beaucoup plus vieilles que lui et mon fils… mon fils ? Mis à part le fait qu’il est peut-être un peu trop avancé intellectuellement pour son âge, je ne vois pas encore de quoi il peut en ressortir.

Alors là, dans la lumière, sont apparus quelques visages tous inconnus, des hommes, des femmes, dans le but de montrer à cet Esprit comment aimer correctement et à différencier les sortes d’amour chez l’humain.

Alors, à ce moment, tous les visages ont disparu de la lumière et on m’a dit que j’avais la permission de contempler la lumière encore pour quelque temps. Grand dieu, M. Casault, c’était tellement un moment intense, excusez mon expression, mais je ne trouve pas d’autres mots pour le décrire : un orgasme sans fin. J’aimais, c’est tout. Et je me sentais aimée. Comme la voix m’a dit : c’était de l’amour profond. Juste cela et tout est si grand et beau. Un bien-être inexplicable. De l’amour pur, tout de blanc teinté de bleu. Je me suis senti réénergisée pour les 50 prochaines années !

Après quelques minutes de pur bonheur, j’ai ouvert les yeux, j’étais toute croche et je pleurais à chaudes larmes. Émotive ? Oui, qui ne le serait pas après tant de pureté. Ah oui, je suis entrée à l’intérieur et il était 18h00. Mon café intouché et froid. Je croyais que cela avait duré quelques minutes (16h30) j’en étais estomaquée. Une heure et demie !

Alors, voici que mon devoir et mon but s’éclaircissent de plus en plus. Je me sens choyée d’avoir des contacts si beaux et qui me guident dans cette vie terrestre. Je suis convaincue que nous en avons tous (sous différentes formes) mais que plusieurs n’allument tout simplement pas. Voilà, je voulais vous partager ceci. 

Je n’ai rien à ajouter à tout cela. Céline vit des moments extraordinaires qui ne sont pas sans me rappeler d’autres expérienceurs qui ont vécu cela. Tout ce que j’ai à lui dire, c’est de garder le cap, de ne pas laisser la lumière de son réverbère s’éteindre et de remplir sa mission auprès de son fils dans lequel s’ébat un Esprit qui compte sur elle pour le guider. Cela dit, ces moments de forte intensité surviennent très rarement, ou alors les gens qui vivent ce genre d’extase n’en parlent pas. La littérature religieuse par contre abonde de récits identiques parce que l’Église parlait alors de Jésus, de l’amour de Jésus et Jésus ici et Jésus là, sa grâce, etc. J’ai étudié plusieurs de ces récits et ils viennent tous de saints ou de saintes, une catégorie de gens reconnut par l’Église, mais aussi, ils proviennent le plus souvent de l’Église à titre de moines, religieux, religieuses, prêtres, etc. Les chances sont très élevées qu’un récit comme celui de Céline soit interprété par la plupart des gens comme du délire mystique, une sorte d’ivresse qui n’a rien de noble et qui requiert l’intervention d’un psychiatre.

Céline m’a confié l’an dernier qu’elle attendait l’anniversaire des 18 ans de son garçon pour lui parler de ses anciennes vies et me tiendra au courant. J’aurai alors peut-être la possibilité de vous révéler le nom de ce chanteur hyper connu. Je sais qui il est et je pense que vous serez aussi étonné que moi, mais cela dit, je ne suis pas surpris de la vie parfois tragique qu’ont certaines personnes très connues qui, malgré la fortune et la gloire, ont des existences misérables.


[1] Les rencontres spectrales sont au cœur du livre Révélations spectaculaires sur les Faits Maudits

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Esprit d’abord, humain ensuite

Jean Casault développe ici sa propre philosophie en titrant ce livre par sa devise personnelle qui lui fut révélée en plein Vol de Nuit. Il répond ainsi à toutes les questions existentielles qui puissent exister. D’où viens-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Tout y est, dans une simplicité tout aussi divine que désarmante.

Disponible en librairies, en bibliothèques ou peut être commandé chez l’éditeur ou Amazon.



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8 réponses

  1. Merci… La vie est mystère et la mort est vie…

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  2. D’autres faits racontés qui me touchent encore et encore… j’aime tellement savoir que je ne suis pas seule au monde à en avoir vécus et j’adore en écouter et en lire… Merci de ce partage

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  3. Je trouve les gens chanceux de vivre et voir ces choses, je suis curieux de savoir qui j’ai été dans mes vies antérieures et pourquoi je suis sur terre.

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  4. Très intéressant j’ai hâte de voir la suite il y a toujours des mystères qu’on ne peut réponde encore ne jamais lâcher et toujours essayer d’aller plus loin merci mr casault

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  5. Très intéressant j’ai hâte de voir la suite il y a toujours des mystères qu’on ne peut réponde encore ne jamais lâcher et toujours essayer d’aller plus loin merci mr casault

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  6. Merci à Céline et merci à vous M. Casault.

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  7. Merci infiniment pour cet article!
    Une infinie gratitude à Céline d’avoir acceptée que son expérience soit publiée et une énorme merci à toi, Jean Casault, Grand réverbère céleste!

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  8. Merci à Céline de nous faire connaitre son histoire et à vous M. Casault pour vos articles si riches en informations et faits maudits.

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