LES ESPRITS FRAPPEURS

Un récit de Jean-Bruno Gagnon, présenté et commenté par Jean Casault

Avant de passer au récit de Jean-Bruno, j’aimerais vous dire que les pouvoirs psychiques de l’homme ont fait l’objet d’études sérieuses publiques oui, mais elles sont très rares. Cela inclut celles effectuées à Freiburg au Max Planck Institute en Allemagne par le docteur Hans Bender décédé en 1991.

Hans Bender (Celebrities Galore)

J’ai longuement entendu parler de ce dernier lors de ma rencontre avec un de ses étudiants du Québec, Louis Bélanger, revenu de là-bas et qui m’a accordé à l’époque une très belle entrevue alors que j’animais une émission sur ces thématiques à CKCV-Québec en 1970 ou 1971, je ne sais plus. Il a été longuement question des ESPRITS FRAPPEURS et nous avons même diffusé une expérience de captation par l’équipe dont il faisait partie. C’était une petite fille qui disait à sa sœur à quel point elle avait peur et nous pouvions entendre des bruits frappés très fort, c’en était assourdissant.

Louis Bélanger (louisbelanger.com)

Louis avait alors expliqué qu’en posant des microphones en différents endroits pour trianguler l’origine du son, il fut établi qu’il provenait d’un point précis entre le sol et directement sous le matelas sur lequel reposaient les enfants. C’était saisissant ! Ce gentleman allait plus tard créer un cours sur la psilogie à l’Université de Montréal et l’Université du Québec à Montréal.

Voici un exemple du travail effectué par le professeur Hans Bender au cours de sa carrière. En novembre 1967, l’avocat Sigmund Adam de Rosenheim en Bavière est à bout de nerfs. Depuis des semaines son bureau est l’objet de manifestations inquiétantes. Des détonations retentissent, les tubes de néon se déconnectent tout seuls, les ampoules explosent les unes après les autres, le téléphone sonne constamment à vide et les produits du photocopieur se répandent spontanément. Adam fait appel aux experts des compagnies du téléphone et d’électricité. Ils enregistrent d’importantes fluctuations électriques qui ne cessent pas quand tout est débranché du réseau.

C’est alors que Hans Bender entre en scène avec son équipe. Leurs recherches méticuleuses les conduisent à exclure toutes les causes physiques auxquelles on peut penser. Pendant ces manifestations, les enquêteurs remarquent qu’Anne-Marie Schneider, une jeune employée nouvellement engagée, présente les signes d’une grande nervosité et que tous ces phénomènes se produisent lorsqu’elle est proche. Incitée à prendre quelques jours de repos, il s’avère que les phénomènes cessent entièrement durant son absence. Il sera établi sans l’ombre d’un doute que cette jeune femme dégage une forme d’énergie très puissante et à son insu. Elle n’est pas la seule, il existe de nombreux cas célèbres dans le monde qui sont le plus souvent attribués à des esprits frappeurs ou poltergeist, mais en réalité il pourrait s’agir plutôt d’une capacité mystérieuse du cerveau humain de dégager cette énergie destructrice. Apparemment, le phénomène se produit davantage chez les jeunes filles et le plus souvent en pleine puberté.

Voilà que je reçois ce témoignage de Jean-Bruno Gagnon, un musicien que je connais bien. Il fréquente mes pages, mon site, mes bouquins depuis un bon bout de temps. Son histoire est très intéressante car elle soulève un doute sur l’âge des générateurs de cette énergie perturbée. On le retrouve aux prises avec des démonstrations typiques de ce phénomène, mais la seule autre personne dans la maison est une personne d’un certain âge ! Voici l’intégral de son envoi.


Cette expérience qui a influencé ma destinée… (par Jean-Bruno Gagnon)

Jean-Bruno Gagnon

Ou je devrais dire plutôt qui a confirmé ma direction intérieure. Non pas par la foudroyante et effrayante expérience que ça aurait dû logiquement me faire vivre, mais par l’attitude décisive avec laquelle je l’ai abordé. J’éprouve la nécessité d’un certain préambule face à ma réaction, car vous m’accuserez d’avoir rêvé et ce n’est pas le cas. Comprendre pourquoi je n’ai pas été déstabilisé devant cette situation est primordial.

Je n’éprouve aucun intérêt à la raconter. Je n’ai rien à y gagner et je dois avouer que je n’ai pas grand-chose à perdre non plus. Je suis déjà catégorisé comme un être un peu étrange parce que je ne crains pas une discussion ouverte sur ces sujets et les jugements qui les accompagnent souvent. Je ne crains plus d’être catégorisé comme un peu flyé mettons. J’ai passé cette étape. Je m’intéresse aux OVNIS par logique et déductions (et sur d’autres sujets métaphysiques, ça va de soi). Je n’ai pas d’expériences ovniesques décisives et flagrantes. Quelques doutes visuels de lumières lointaines, des souvenirs nébuleux ou des flashs étant trop jeune, sans plus. Naturellement, j’étais considéré déjà comme un extraterrestre au sens figuré dans ma famille. Vous voyez le genre.

Alors donc mon cheminement comme toute personne m’avait conduit par inadvertance, du rituel social des films d’épouvantes à la crainte des entités et la peur du noir. Étape tout à fait normale qui peut s’étirer éternellement pour toute personne qui ne s’en occupe pas. Surtout si on garde cet aspect dans un sombre jardin secret. Je n’ai pas fait ce choix. Après avoir attrapé la peur des entités invisibles, j’ai fait évoluer cette partie chez moi jusqu’à ce que j’arrive à exprimer à mes amis : « C’est juste du monde pas d’corps ».

C’est juste du monde pas de corps

Je ne sais pas si j’avais à ce moment la conviction totale que ces mondes subtils existaient vraiment. Une partie de moi souhaitait en avoir éventuellement la preuve. Aussi, n’y étant pas encore vraiment confronté, je ne pouvais pas non plus mesurer la profondeur de mon évolution, de ma conviction.

La visite d’une entité en colère

Nous sommes en novembre 1994, à cette époque je baignais en pleine création musicale d’un CD sur le thème du deuxième précepte Reiki : « Aujourd’hui ne t’inquiètes pas ». Belle synchronicité n’est-ce pas ? Le CD Ariane était un projet de 50 minutes de musique autour de ce thème. J’avais accepté la proposition de Thérèse de louer une chambre au sous-sol d’une maison récente et de belle qualité moderne dans le secteur de Blainville au nord de Laval. Thérèse était une dame préretraitée qui avait accepté la garde de cette maison à Blainville le temps que la famille était dans le Grand Nord pour le travail du père. Thérèse, malgré son âge, était une petite personne sympathique en désir intense d’évoluer et dont le mot spiritualité ne l’effrayait pas le moins du monde. Elle faisait des efforts louables pour régler ces frustrations et colères passées pour évoluer vers autre chose. Je n’hésitais pas à l’aider au besoin dans des discussions directes et ouvertes.

J’avais donc choisi la chambre aux portes françaises dans ce sous-sol vide, libre et qui était très bien fini et très confortable sur des tapis gris-rosés et très doux. Il y avait même une chambre de bain luxueuse. Tout était luxueux dans cette maison. Ça, c’est le contexte. J’étais donc dans une situation et un lieu inspirant pour ma pleine création qui me permettais d’élever énormément ma VIBE personnelle. Au milieu de cette création (disque Ariane) il se produisit quelques évènements particuliers, dont celui-ci : 

Derrière les portes françaises vitrées et agrémentées de poignées dorées, il avait d’installé à la droite, tout mon matériel de musique dans cette chambre. À la gauche de ces portes habillées également de rideaux blancs légers et mi-transparents (donc en face de mes instruments) il avait un simple matelas sur le sol où je dormais de temps à autre entre deux élans de composition. Ma tête étant placée du côté des portes françaises, je voyais donc en regardant vers mes instruments, tout le pan de mur incluant ces portes et tous ces attirails décoratifs.

Une nuit où je dormais, vers 2 heures du matin, je fus réveillé par des bruits répétitifs. Des coups, comme si quelqu’un avec la paume de la main poussait de façon sèche sur les portes françaises. Il y avait une lumière ambiante convenable pour la nuit, générée naturellement par les lampadaires du quartier et de la lune. Je pouvais voir les portes avancées subitement de quelques centimètres et reprendre leur position. C’était étrange bien sûr et complètement inhabituel. Pourtant, ma première pensée a été vers Thérèse. C’était ce qui avait de plus logique à ce moment. Je pensais que Thérèse vivait en pleine nuit un processus de libération d’un souvenir, d’une colère passée qui la faisait frapper du talon à l’étage au-dessus, juste enligné sur mes portes.

Je décide donc de me lever pour aller l’accompagner dans ce processus. J’ouvris les portes françaises et m’approchai des marches également recouvertes de doux tapis gris-rose. Au fur et à mesure que je monte les marches pieds nus dans la douceur du tapis, je dénote aucun bruit, aucune respiration. Je crains même de réveiller bêtement Thérèse pour rien si je m’aventure davantage sur le plancher du haut qui lui n’est pas du tapis. C’est le silence complet et je suis presque sur la dernière marche avec accès visuel sur le salon et une partie de la cuisine. Je me sens un peu niais d’être là et de lui faire une peur bleue si jamais elle se lève pour aller aux toilettes. Je redescends le plus discrètement du monde. Décidément, qu’est-ce qui peut bien avoir créé une telle intensité sur mes portes ? Peu importe, tout est terminé maintenant, je réfléchirai à ça le lendemain et probablement en discuter avec Thérèse également. Je referme mes portes et me réinstalle sur mon grabat.

Je suis intrigué tout de même, je regarde les portes un instant, je referme les yeux… Bang !… Bang !… Décidément là !… Bang ! 10 minutes se sont passées du temps que je me suis levé, ouvert les portes, monté, redescendu et me recouché sans aucun bruit et là, bang !… Je vois parfaitement les portes se secouer de façon plus violente qu’avant. Il n’y a plus à ce moment de doute dans mon esprit. Je sens que ce qui est là est en colère. Pourquoi, je ne sais pas. Essaie-t-on de me faire peur ? C’est archi raté, je ne bronche absolument pas. Je me redresse sur mon coude droit et m’adresse en direction des portes en ces mots décisifs et spontanés : « On a tous chacun sa lumière, à toi de trouver la tienne ». Point bar… Environ 3 secondes de silence passent et dans un éclat étourdissant, les rideaux des portes françaises s’élèvent jusqu’au plafond et les stores horizontaux en aluminium de la fenêtre en face dans ma chambre se mettent à claquer et puis plus rien…

Je suis en même temps consterné et ébahi par l’ampleur de l’expérience. Nous sommes en novembre, toutes les fenêtres sont fermées et même ouvertes, ça prendrait plus qu’une tornade archi localisée, sans aucun bruit ailleurs et uniquement sur mes portes pour créer cette situation. Je suis même dans la gratitude d’avoir confirmé par une expérience directe avec la réalité des mondes invisibles, qu’ils peuvent maintenant faire partie de mon quotidien aussi normalement que le monde physique.

J’ai été confronté à ma conviction qui a passé le test. Le lendemain, j’ai tout de même demandé à Thérèse si elle avait vécu quelque chose durant la nuit. C’était-elle levée pour cogner du pied ? Avait-elle entendu le bruit des portes ? Non aux questions et ça ne l’a pas réveillée. Je lui ai partagé cette expérience qu’elle a écouté avec attention ne sachant non plus trop quoi en penser. 

Fin du récit de Jean-Bruno.


Quelle magie fabuleuse à côté de laquelle passe la science

Comme mentionné ci-haut, les recherches en parapsychologie sont rares et je suis extrêmement déçu de constater qu’après toutes ces années de recherche et de travaux (1950-1970) du parapsychologue Docteur Joseph Rhine à l’Université de Duke et de Bender en Allemagne ainsi que celles actuelles, mais terriblement discrètes à l’institut Noétique fondé par l’astronaute Edgar Mitchell, plus rien ne bouge, rien n’arrive, rien ne se passe dans ce domaine. Quand vous lirez sur ce site (onglet Ufologie) l’article sur le Professeur Sturrock, vous serez aussi ébahi par l’insignifiance des milieux scientifiques face à l’inconnu. On n’a qu’à les voir pédaler dans le yaourt avec un pauvre petit virus qu’ils sont incapables d’identifier proprement, de tester proprement et de traiter, sans parler de leurs contradictions et leur folie des grandeurs. Finalement, je ne suis plus surpris du tout.

Ils sont bien trop pleins d’eux-mêmes, de leur orgueil démesuré, de leur Foi en eux, qu’ils ne sont pas même dignes d’approcher le moindre véritable expérienceur, le plus petit d’entre eux. Ils sont à des années-lumière de seulement comprendre le monde invisible colossal derrière eux, sauf peut-être de très grands visionnaires des milieux quantiques qui seront sans aucun doute les seuls vrais grands hommes et femmes de science du Nouveau Monde à venir, car ils sont à un micron d’y toucher. Et sans nous le dire ouvertement, ils le savent !

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L’ère nouvelle

Jean Casault croit sincèrement que nous sommes en plein développement vers une nouvelle ère. Il sait que cela ne se fera pas sans heurts et assez curieusement la crise internationale de la COVID-19 lui donne peut-être raison, comme si nous étions confinés dans un cocon avant de déployer nos ailes. Ce livre recèle également de fabuleux exemples de Vols de nuit, ces rêves… qui n’en sont pas.

Disponible en librairies, en bibliothèques ou peut être commandé chez l’éditeur ou Amazon.



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9 réponses

  1. Il y a des événements que les scientifiques ne pourront jamais expliquer parce qu’ils n’y crois pas.

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  2. Merci pour le partage de l’histoire de Jean Bruno Gagnon… ca ressemble beaucoup à ce que j’ai vécu et élucidé entre les années 2012 et 2014… alors que j’étais dans la cinquantaine, il y a plusieurs raisons pourquoi ces manifestations arrivent…

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  3. Un de tes jeunes enfants avait détruit une cassette audio de ces fameux son dont Louis Bélanger parlait, si ma mémoire est bonne mon Jean, n’est-ce pas???😄😄😄

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    • Absolument. C’était une 8 pistes industrielle à usage exclusif de la radio et stupide que je suis, pour ne pas la perdre ou l’endommager je l’ai emmené chez-moi et BANG. Sans vouloir être méchant je me suis dit que ce coup-la j’aurais du mettre un condon !!! 🙂

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  4. se pourrai-t’il que l’entité sois partie a cause du grand calme de jean Bruno?et si oui,quel étais donc son but ,,se nourrir de sa peur ou as t »il simplement sentie que le contact étais impossible? pour ma part je crois que le manque de nourriture serais a l’origine de son départ,mais j’aimerais bien savoir ce qui les anime a se point a venir nous agresser comme ca ?

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    • De la même facon qu’il y a 8 milliards d’individus sur Terre avec chacun ses motivations il y a trois fois ce nombre de décédés !!! Chaque cas est différent, il n’y a pas de règles. Ils son très limités par contre, ne peuvent pas nous faire ce qu’ils veulent comme aiment bien nous le faire croire les écrivains, auteurs de films d’horreurs dont ce cher Stephen King. Que j’adore mais qui n,en demeure pas moins de la fiction.

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  5. Ma laisser le prof répondre à ton excellente question, soit disan en passant, mais je ne crois pas que les esprits se nourrissent de nos peurs pour survivre, à même titre qu’un Dracula qui a besoin de boire du sang. Je pense, et c’est très personnel que s’était juste un p’tit c+¡$$ de crotté. Comme il en pleut ici sur la terre. La Karmapolicia le tient à l’oeil à mon avis……

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    • Ils se nourrissent d’énergie étant énergie eux-mêmes. Ils n’ont ni soif, ni faim, ni rien de ces servitudes physiques que génère le corps La peur est très nourrissante alors ils provoquent celle-ci et s’en nourrissent. Dans la Collection Ufologie profonde, Marie-Josée Boisjoly va publier son propre livre intitulé LA CHOSE. C’est très clair !!!

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