Betty Andreasson, une grande dame !

Cette peinture de Betty illustre tous les êtres et vaisseaux rencontrés.

(Des illustrations effectuées par Betty Andreasson sont parsemées de façon aléatoire dans cet article.)

Ce dossier est l’un des plus extraordinaires qui soit et je le suis depuis 1977. En 2013, j’étais heureux d’avoir enfin l’opportunité de lui parler au téléphone. Ma conversation avec elle portera sur des aspects qui ne sont pas utiles pour cet article ; j’avais simplement le goût profond de me joindre à elle en paroles et en pensée. Elle est décédée le 11 mars 2022.

Qui est Betty Andreasson ?

Une américaine du Massachusetts, mère de famille et simple ménagère. Très tôt dans son enfance, soit dès 1950, elle aurait vécu ses premiers rapports avec des extraterrestres.

L’abondance de matériel est incroyable : trop selon certains, pas assez selon d’autres. Andreasson, connue maintenant sous le nom de Betty Luca, a fait l’objet d’ouvrages par l’auteur Raymond E. Fowler. Il vous faudra tâter de l’Amazon et les ventes de livres en anglais pour trouver un exemplaire, et c’est très dommage. Il me paraît approprié, avant de vous rapporter les expériences de cette dame, de vous faire part des conclusions du docteur Harold Edelstein, médecin spécialiste du travail, ayant œuvré dans les domaines de l’aéronautique et de l’astronautique, en plus de détenir un doctorat en sciences environnementales. Il a bien connu Betty alors que suite à sa première expérience rapportée à l’enquêteur Raymond Fowler il a suivi l’évolution de son dossier. Voici ce qu’il en dit :

« J’ai parlé avec Betty, parfois de manière très informelle, mais avec l’intention d’observer son comportement, son expression, le contenu de ses pensées, sa manière de raisonner. Nous avons abordé des sujets sans aucun rapport avec ses propres expériences et parfois, brièvement, des sujets généraux touchant cette histoire d’ovni et d’enlèvements. J’ai réalisé que de manière générale, rien n’a changé depuis 1977. Tout comme à l’époque, je n’ai découvert aucun signe de désordre mental et aucune anomalie dans sa faculté de raisonner.[1] (No thought disorder or impairment in cognitive functionning.) Évidemment, je n’ai aucunement l’intention d’endosser l’authenticité des expériences qu’elle décrit, mais sur le plan médical, je continue de maintenir qu’elle est stable dans ses perceptions du quotidien. (Stability of her general life perceptions and her interpretative functions.) Cela ne qualifie sans doute pas Betty comme une scientifique neutre face aux expériences qu’elle a décrites, mais à bien y penser, qui parmi ces derniers pourraient faire mieux ? »

Il me faudrait plusieurs dizaines de pages pour faire le tour des expériences vécues par Betty Andreasson. Je vais donc m’en tenir à la dernière expérience relatée par Fowler, expérience qui aura la particularité de mettre votre croyance en son histoire à très rude épreuve. Il faut d’abord comprendre un aspect très important de cette expérience. Ce qu’elle a vécu et ce dont elle se souvient est à ce point fantastique, que très peu d’ufologues osent traiter l’Affaire Andreasson comme une pierre d’assise, sauf moi. Dans une entrevue qu’il accordait à des journalistes, l’ufologue expert des enlèvements, Budd Hopkins, a carrément avoué qu’il se méfiait des cas à l’intérieur desquels on retrouve des éléments mystiques, spirituels ou théologiques. Raymond Fowler lui-même reconnaît que ces éléments isolent Betty Luca dans une classe à part.

Or voilà, pour moi c’est la classe à part la plus logique à laquelle on puisse s’attendre. C’est celle à laquelle j’appartiens, c’est mon milieu, c’est mon domaine, c’est l’essence de ma toute première expérience. Dans l’Affaire Travis Walton, il n’existe aucun élément de ce genre. On pourrait même parler de rapports typiquement humains entre les extraterrestres et lui-même. Dans le cas de Whitley Strieber, ses expériences sont dominées par des éléments qui appartiennent au monde de la fantaisie, non dans le sens qu’ils sont irréels, mais dans le sens propre du terme. Il lui est arrivé d’avoir avec eux des discussions très intellectuelles sur l’histoire des États-Unis. Il fut plongé dans des scénarios très complexes qui lui sont exclusifs. Roseline Pallascio pour sa part, n’a rien vécu de tout cela : on lui a fait défiler le contenu presque entier d’une vie antérieure.

En y regardant de près, on se rend compte que les scénarios vécus par les participants leur ressemblent ou répondent à leur caractère particulier. Walton était un bûcheron assez rude et peu raffiné, Strieber est un écrivain au texte lourd et aux images fantastiques, Luca est une femme d’obédience chrétienne très pieuse et très croyante, Roseline est une passionnée d’histoire et ainsi de suite.

Chaque participant d’une rencontre de ce type peut donc s’attendre à voir un scénario qui semble tout indiqué pour sa personne. Vous imaginez un peu le scénario qu’aurait à vivre l’auteur Stephen King si cela devait lui arriver ??? Le dirait-il seulement ? On peut se demander si les participants forgent leur scénario ou subissent leur scénario ou transforment la mémoire qu’ils en ont. Je crois qu’il s’agit d’un judicieux mélange des deux dernières hypothèses. Qu’importe.

Une femme très croyante comme Betty Andreasson Luca, très fleur bleue et très douce, vivra un scénario axé sur sa personne. Il est fort possible qu’elle importe avec sa mémoire des événements vécus, des éléments qui vont adoucir son contenu. Plusieurs experts, tout comme dont le Docteur John E. Mack et moi-même, croient que parfois les souvenirs sont teintés par les enlevés. Cela n’enlève rien à l’expérience, à son authenticité, mais explique sans doute pourquoi chacun vit une expérience différente lorsqu’il se souvient, sous hypnose, de ce qu’elle fut. En d’autres termes, le souvenir hypnotique peut teinter l’expérience et lui donner une saveur particulière. Ceci dit, un souvenir teinté n’est pas un souvenir inventé. Le jus de fruit dans votre cocktail change le goût de l’alcool, mais cela demeure de l’alcool. Une bière, un gin, ou du vin n’ont rien en commun sauf que c’est de l’alcool ! Alors, par exemple, je crois que toute expérience reliée à un enlèvement d’une personne dont la foi religieuse est intense sera teintée par ses croyances pour la protéger. Cela dit, il importe de rapporter le récit tel qu’il est, même si effectivement, il peut être teinté par la culture qui imprègne le témoin. Voici donc la dernière expérience rapportée qu’a vécu Betty Andreasson Luca.

Le 23 juin 1989

Betty Luca et son mari Bob dorment dans leur roulotte dans un bois quelque part au Connecticut. C’est la nuit et Betty s’éveille et se retrouve assise sur le bord de son lit avec le désir très fort de se rendre à l’extérieur. Son mari intervient et lui dit : « Il n’en est pas question, tu restes ici ». Betty se couche et s’endort non sans avoir entendu un bruit très fort à l’extérieur qui se révélera être l’éclatement d’un arbre. Voilà c’est tout.

Betty n’a aucune idée de ce qui a pu se passer cette nuit-là. Cependant, le lendemain, en inspectant l’arbre sachant qu’aucun orage n’avait prévalu, elle se demande ce qui a bien pu lui causer autant de dommages. Elle en fait part à Raymond Fowler. Intrigué, celui-ci croit reconnaître dans cette histoire un signe évident d’enlèvement et demande à Fred Max, l’hypnothérapeute dans toutes les sessions de l’Affaire Andreasson, de fouiller cette histoire.[2]

Dès le début de la session d’hypnose, Betty raconte tout ce qu’elle a oublié. Cette nuit-là, elle s’est éveillée ! Elle est tiraillée par le désir d’aller à l’extérieur. Elle passe de longues minutes à tourner en rond dans la maison, changeant de pièce, tentant de se rendormir, mais peine perdue, elle finit par ouvrir la porte et sort. Son premier constat est le silence absolu : pas de son d’insectes ou de grenouilles, de vent dans les arbres, rien, un silence total.[3] Puis, elle voit dans le bois une espèce de bulle bleue de la taille d’une personne. Elle veut s’enfuir, mais elle est paralysée, incapable de bouger. En moins de deux, elle se retrouve dans la bulle et s’élève dans les airs, voyant très bien sa roulotte et les arbres sous ses pieds.

Cette bulle est étrange et ne revient pas souvent dans les récits conventionnels. Est-elle une teinte ou une transformation de son esprit d’un appareil moins sophistiqué ? Est-ce l’image qu’ils ont voulue lui implanter ?

Poursuivant son récit, Betty se retrouve brusquement ou plutôt subitement dans une pièce, sans aucune transition. Ce fait est remarquable et je l’ai soulevé avec tous mes expérienceurs et la grande majorité des autres cas rapportés dans le monde : les enlèvements ne font jamais état de la façon dont les gens entrent et sortent du vaisseau. Les dénigreurs qui ne cessent de répéter que les enlevés importent des images provenant de la littérature ou du cinéma devraient pourtant savoir que l’entrée et la sortie du vaisseau sont très faciles à imaginer. Qu’il s’agisse de Invaders From Mars, Star Trek, Close Encounter of the Third Kind, E.T. et tous les autres films de cette nature, l’entrée et la sortie du vaisseau sont spectaculaires, fort bien décrites et très stimulantes au cinéma. Après tout, le reste des récits des enlevés est beaucoup plus spectaculaire, pourquoi donc n’arriveraient-ils pas à se fabriquer une entrée colorée digne des meilleurs scénarios ?

Après quelques instants, elle ressent une lourdeur aux épaules, comme si elle était sous l’effet de la boisson. Elle les suit en marchant lentement puis on lui dit de se mettre à genoux de nouveau et on lui retire le casque. Elle se sent alors plus légère. Elle est alors dans une autre pièce. Elle peut voir des lumières briller sur le mur et elle revoit la petite boule bleue de la grosseur d’une orange qui la suit. On la change de pièce une autre fois dans laquelle elle perçoit une odeur d’humidité. C’est une forêt, mais dont les arbres, les papillons, les insectes et même l’eau des mares semblent être faits de cristal.

Betty se retrouve dans une pièce étrange et la bulle qui l’entoure diminue de volume au point qu’elle devient une petite boule de lumière bleue qu’elle appellera plus tard un orbe.[4] Devant elle, un petit être, puis un second, dont la description correspond à celle typique des petits gris, mais dont les yeux semblent moins volumineux que dans d’autres rapports. Elle reçoit une communication qu’on juge d’ordre télépathique, l’enjoignant à se mettre à genoux. Elle s’exécute et on lui met un casque transparent sur la tête qui lui permet de mieux respirer.[5] Affligée d’un mal de tête persistant, Betty voit alors celui-ci se dissiper aussitôt. Un des êtres porte aussi le même casque et invite Betty à le suivre au travers d’une porte. L’être passe devant elle et il semble se transformer en gelée. Elle passe à son tour et a l’impression d’être entourée de jello. Elle utilise ce terme. Betty semble respirer cette gelée et a grande peine à définir ce qu’elle ressent.

Cette section du témoignage de Betty Andreasson a causé de multiples maux de têtes aux ufologues concernés par les événements. Leur réaction est normale, mais il s’agit tout simplement de se rappeler que des êtres provenant de mondes inconnus ou d’autres dimensions et capables de produire une technologie à la frontière de l’énergie pure, sont sans doute en mesure de créer des endroits qui semblent sortir tout droit d’un conte de fées. Comme vous pouvez le constater, on est loin ici de la base de soucoupes volantes armées de canons lasers ! Ce n’est pas la première fois que Betty se retrouve dans cette forêt de cristal. Elle y est déjà venue en 1950, lors d’une des premières expériences avec les Visiteurs. Avant d’y pénétrer, elle doit porter des chaussures composées d’une matière transparente.

On comprendra plus tard que ces souliers ont un effet isolateur avec l’environnement très particulier de cette forêt de cristal. Qu’il soit su cependant que ce ne sont pas les êtres qui ont donné ce nom à l’emplacement, mais Betty qui s’est fiée simplement sur son impression personnelle à l’effet qu’il s’agissait de cristal. Lorsqu’elle touche à quelque chose, que ce soit une fleur ou un insecte, il perd aussitôt sa consistance de cristal, s’anime et après quelques secondes redevient ce qu’il était. À la lecture de ce récit, je ressens d’ici la résistance que certains peuvent avoir. Désolé, mais pour moi il y a quelque chose de très familier, de très normal, je dirais même de banal. Cela dit, il n’est pas aisé de comprendre ou de croire que des êtres, si évolués soient-ils, fabriquent, et pour quels desseins, une forêt de cristal.

Betty raconte alors qu’elle entend un bruit sourd, très fort et se met à courir. Mal lui en prend, elle perd un soulier et tombe dans l’eau. C’est à ce moment qu’elle affirme avoir entendu le petit être lui avoir dit de courir et c’est en tombant dans un étang, dont l’eau cristallisée reprend sa forme naturelle, qu’elle voit également des bandes de lumières s’allumer de partout. Des êtres s’approchent et la tire de là. On lui dit : The One s’est déplacé pour ouvrir la Grande Porte ! On place alors Betty dans une bulle transparente, on lui remet son soulier et elle en descend pendant que des êtres plus grands et purement lumineux semblent s’activer autour de l’étang afin de le réparer. Agenouillée sur le sol, tout ce qu’elle touche reprend sa couleur naturelle. Elle est éberluée.

C’est alors que d’un tunnel, apparaît une grande bulle de verre. Elle y est installée et circule maintenant à bord de cette sphère dans le tunnel. Elle flotte à l’intérieur de cette bulle et elle a, à ses côtés et de façon constante, la curieuse boule bleue. Plus tard, elle comprendra que cet orbe est animé de sa propre intelligence et qu’il est en sorte une forme d’archives, pouvant avoir la taille d’un atome ou devenir très large. Elle va jusqu’à dire qu’ils sont intelligents au même titre que la Terre, les étoiles et les planètes. Elle descend de la sphère et est accueillie par deux petits Gris. Ils lui confirment que les orbes recueillent la connaissance et nous suivent constamment, bien qu’ils soient invisibles à nos yeux. Tout cela aussi m’est familier. Pourquoi même parler de cet orbe, essentiel à chacun ! S’il en va de même pour vous, alors bienvenue dans le Club.

Les êtres invitent maintenant Betty à les suivre. Un se place derrière elle et l’autre devant. Ils se dirigent vers un vaisseau plus conventionnel. À ce moment de l’histoire, l’auteur Raymond Fowler relate qu’en 1950, Betty avait laissé sous-entendre que cette forêt de cristal pouvait avoir été aménagée sous terre, sur une ou notre planète. Le récit reprend plus loin et cette fois Betty Andreasson se dirige dans l’espace vers un vaisseau mère.

Elle est dans une bulle soutient-elle et c’est derrière cet endroit vitré qu’elle observe l’immense vaisseau devant elle. Cette fois, elle est bien dans l’espace puisque les étoiles sont parfaitement visibles. L’objet est en forme de tube avec trois anneaux aux deux extrémités qui tournent dans le sens des aiguilles d’une montre et un autre au centre qui tourne dans le sens contraire. Ces mouvements contraires doivent sans doute produire une forme d’énergie quelconque. À l’avant du vaisseau, elle distingue clairement un espace vitré à l’intérieur duquel se trouvent des étages superposés sur lesquels elle remarque des orifices. À sa grande stupéfaction, elle constate qu’il s’agit en réalité de ponts servant à recevoir de plus petits vaisseaux et chacun des orifices est en réalité le box dans lequel les vaisseaux se placent pour y être remisés.

À un moment, le gigantesque tube émet des torrents de fumée brumeuse par de plus petits orifices. Il s’agit là d’un détail fort important puisque la propulsion magnétohydrodynamique[6] explique fort bien ce phénomène. On notera aussi que les trois anneaux sont rétractables et disparaissent presque entièrement dans la structure du vaisseau. Betty verra alors trois différents types d’êtres extraterrestres : les petits Gris, de grands blonds vêtus de robes serrées à la taille et d’autres comme eux, mais qui semblent être beaucoup plus vieux, voire extrêmement âgés. Elle ne verra ceux-ci que quelques instants. Ils seront escortés dans une autre pièce et elle ne les reverra plus jamais. Puisqu’elle appendra plus tard que ces êtres sont sans âge, on se demande ce qu’ils sont.

Une des plus étonnantes révélations de Betty Andreasson est le fait qu’elle ait été témoin d’une opération pratiquée sur les Gris, au niveau des yeux. Là, j’admets que j’ai flanché et je n’ai pas ressenti de gestes familiers. On retire leurs orbites pour les remplacer par d’autres, cultivés, semblent-ils, sur d’étranges créatures préservées dans des endroits difficiles à décrire. Ces créatures sont ensuite emmenées en laboratoire où leurs yeux sont enlevés. Tout comme certains de nos animaux invertébrés qui voient leur membre repousser après ablation, il en est de même pour les yeux de ces créatures. De plus, elle aurait appris que les petits Gris sont au service des Elders ou des Anciens qui sont les blonds dont on a déjà discuté.

Ce sont eux d’ailleurs qui vont remettre les nouveaux yeux en place au cours d’une opération complète, qui relève de la chirurgie à la fois physique et psychique. Après l’opération, il semble que les Gris soient soumis à un test de vérification. Personnellement, faire pousser des yeux sur des créatures probablement similaires à des animaux marins comme les astéries et greffés sur des petits êtres clonés me paraît typique d’une biotechnologie non pas grotesque ou burlesque, mais tout simplement bien au-delà de nos capacités. Mais n’allons pas si vite. Plusieurs années après avoir pris connaissance de ce fait étrange, je lisais dans des revues scientifiques que d’étranges expériences commençaient à se faire pour notamment faire pousser des greffons sur des souris dont même une oreille humaine. Puis vint le clonage de la brebis écossais Dolly en 1996, et là, toute cette histoire racontée dans les années 1980 trouvait son sens.

Betty est par la suite conduite dans une pièce remarquable par ses détails. Dans un premier temps, elle entend une musique qui lui rappelle les sons d’un xylophone. Elle voit un cylindre transparent en angle sur le mur, au travers duquel elle voit des boules lumineuses, de diverses dimensions, monter et descendre le long du tube. Un peu plus à gauche, un être est occupé avec un contenant suspendu dans lequel se trouvent des objets de forme pyramidale et desquels s’échappent des lumières lorsque l’être y passe ses mains. Ses lumières vont ensuite dans un bassin un peu plus bas dans lequel se trouve un liquide de nature indéfini. Au centre, elle voit dans une fenêtre triangulaire, un mystérieux objet fait de cristal sous lequel il semble y avoir des signes d’écritures inconnus.

Après quelques instants, l’être prend les lumières du bassin et glisse ces dernières dans sa robe. Par la suite, Betty est conduite dans une très grande salle. Au début, elle voit une immense boule entourée de cercles. Elle remarque une fois de plus la présence d’un cylindre identique à celui observé dans la pièce précédente. Les cercles se referment et la boule devient un écran tridimensionnel qui diffuse des images de Betty lorsqu’elle était très jeune. Elle reconnaît la scène au cours de laquelle une commotion s’était emparée de la salle de prière alors que le prêcheur s’était mis à parler en langues. Betty, toute jeune, venait de faire un acte de foi quelconque dans son église. L’écran la montre debout avec, flottant au-dessus de la salle, un des êtres blonds et un second être directement placé derrière le révérend. Pour Betty Andreasson, revoir cette vision sous hypnose est un choc terrible. Elle vient de prendre conscience que sa religion, sa foi, les rituels de son Église n’étaient peut-être qu’une forme d’intervention de ces entités. Aussi remarquables puissent-ils être, leur présence et leur intervention faisant parler le révérend en langues étaient choquant à ses yeux. Tout cela semble indiquer que les anges, les miracles, les guérisons spirituelles et plusieurs autres phénomènes récupérés par la Foi religieuse ont des origines plus près d’une réalité métaphysique, extra-dimensionnelle, suprahumaine et extraterrestre, que Divines au sens traditionnel du terme. Cela replace simplement la hiérarchie de ces interventions dites divines, à un niveau moins élevé que prévu…

Au cours d’une conférence que je donnais sur Betty, certains membres de l’assistance, bien informés sur cette question des langues, ont affirmé que lorsque les participants d’une cérémonie de ce genre se mettent à parler en langues, ils semblent être sous le contrôle d’une force quelconque, ne se possèdent plus et parlent dans un langage entièrement inconnu sur Terre. Une autre ajoutait même : « Selon la croyance, parler en langue est une façon directe d’être en communication avec Dieu ».Dieu ou The One ?

La retransmission de cet incroyable évènement terminée, Betty voit les trois êtres se réunir et joindre leurs paumes de mains. À ce moment précis, un jet de lumière surgit de leur front et forme un triangle. Au centre, surgit un cercle de lumière. Puis, deux autres êtres viennent rejoindre les trois premiers et c’est alors que se forme une image lumineuse qui n’est rien d’autre que la célèbre Étoile de David, symbole de la religion juive entre autres.[7] Après quelques instants, alors que les êtres entonnent ce que certains vont appeler un mantra, ils lèvent les mains et brisent le cercle. De leurs mains surgissent des jets de lumière. Ils ont ainsi fabriqué une boule lumineuse qu’ils présentent à Betty.

D’autres régressions ultérieures vont nous apprendre que sa fille Becky est également enlevée sur une base régulière depuis très longtemps. Elle aura l’occasion de la voir en train d’étudier des signes et des symboles avec une grande attention, comme un élève peut le faire avec ses travaux scolaires, une tâche effectuée également par Jim Sparks durant de nombreuses années. Un survol de l’ensemble de ses expériences démontre qu’elle aussi, plus jeune aura subie des expériences de type chirurgicales douloureuses. À sa question, « qui êtes-vous ? », ils répondent qu’ils sont les gardiens de l’humanité depuis les tous débuts.

Célébrités et célèbres récits

Toujours dans l’Affaire Andreasson, un élément plutôt curieux a vraiment attiré mon attention. À deux reprises, alors qu’elle était toute petite et beaucoup plus tard à l’âge adulte, les visiteurs l’obligent de porter des souliers transparents, faits de matière inconnue à ses yeux et qui lui permettent de circuler dans certains secteurs du vaisseau. Une enlevée du nom de Brenda racontera au journaliste C.D.B. Bryan exactement la même version.[8] Ces souliers transparents se sont attachés aux pieds de Brenda et lors de sa régression, ce détail lui a fait douter elle-même de la réalité de son expérience. C’est en prenant connaissance du récit de Andreasson qu’elle s’écroulera en larmes, visiblement choquée par la similarité des deux évènements. Une autre enlevée, une jeune femme du Kansas, raconte avoir elle aussi vécue une expérience similaire. Elle s’est retrouvée dans un milieu affolant et entourée par diverses créatures. Afin de pouvoir circuler plus aisément, on lui fait porter des souliers transparents. Plus tard, dans un film relatant son aventure, on fera porter à cette Dorothy du Kansas, des souliers de cristal rouges et non clairs.

Effectivement, cette histoire de souliers transparents a évoqué un souvenir d’enfance chez-nous et vous avez compris que cette femme du Kansas, Dorothy, n’est pas une expérienceure suivie par le docteur Mack ou Raymond Fowler, mais le personnage principal du Magicien d’Oz. Ce qui soulève une hypothèse intéressante. Les expérienceurs s’inspirent de récits provenant de ces auteurs ou alors les auteurs de ces récits ont eux-mêmes été des expérienceurs ? L’auteur, d’Oz, Lyman Frank Baum, est né en 1856 et fut toujours attiré par les récits fantastiques tout comme Lewis Caroll, l’auteur des Aventures d’Alice au pays des Merveilles et James Barrie, le créateur de Peter Pan. Tous ces écrivains nous viennent de la fin du 19e siècle et décrivent un univers fantastique qui n’est pas sans rappeler certains récits des expérienceurs modernes. Cette histoire de souliers transparents de l’un, la créature blanche de l’autre, des enfants enlevés durant la nuit dans le cas de James Barrie, nous font demander simplement, si d’aventure, ces auteurs n’ont pas été inspirés inconsciemment par le souvenir teinté de leurs propres expériences.

La question se pose également pour Whitley Strieber, lui-même auteur de romans de science-fiction et qui longtemps après ses propres expériences, a reconnu que toute sa vie d’écrivain n’aura été qu’une façon de faire face à ces évènements et de les exorciser sans jamais comprendre d’où lui venaient ces images, jusqu’à ce qu’il soit placé, malgré lui, face à la réalité ! En bref, contrairement aux dénigreurs qui tentent constamment d’affirmer que les récits d’anomalies s’inspirent des récits de fiction, j’affirme que c’est plutôt le contraire qui est tout à fait concevable et que les récits de fiction s’inspirent des récits d’anomalies, voire d’authentiques expériences qu’auraient vécus ces auteurs, consciemment ou inconsciemment.


[1] Traduction libre de l’anglais au français sans véritable rigueur au niveau du vocabulaire ou jargon médical utilisé.

[2] Dans cet article, je ne traite pas des expériences antérieures.

[3] C’est ce que j’appelle l’effet de dôme. Voir Révélations spectaculaires sur les faits Maudits.

[4] Il existe de très nombreux dossiers faisant allusion à la présence de ces orbes dans la chambre du sujet avant ou après un enlèvement.

[5] Travis Walton a également rapporté que l’humanoïde qui le surpris dans le vaisseau était équipé d’un masque ou casque transparent.

[6] Les effets sur papier de ce type de propulsion encore à l’examen sont considérés par plusieurs comme très ressemblant à ceux produits par les ovnis.

[7] Ce symbole serait d’origine plus ancienne, hindoue notamment. Il a par la suite été utilisé par de nombreux cultes.

[8] C.D.B. Bryan fera l’objet d’un rapport plus complet sur ce site.

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Révélations spectaculaires sur les Faits Maudits 

Jean Casault note très tôt sur le terrain que des témoins rapportent parfois des évènements qui « ne font aucun sens » et que les autres ufologues négligent, ne voulant pas se ridiculiser. Un vaisseau de près de 300 pieds au-dessus d’une autoroute alors que personne ne s’arrête par exemple. Le témoin en a fumé du bon !!! Ou alors… Et c’est dans cet esprit que Jean casault a découvert, comme certaines autres d’ailleurs dont Jenny Randles et Budd Hopkins, que ces mystérieux ovnis peuvent parfois n’être visibles que dans certaines circonstances et que pour certaines personnes. Accrochez-vous, on vous emmène plus loin que tout autre !!!

Les Éditions Québec-Livres 2015. Disponible en librairies, en bibliothèques ou peut être commandé chez l’éditeur ou Amazon.



Catégories :Articles - Ufologie profonde

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3 réponses

  1. Wow! Toute une histoire… Merci.

    Aimé par 1 personne

  2. Ce sont des récits tellement extraordinaires, j’ignore si c’est une chance pour eux par contre. Marie Boulanger qui enseigne l’hypnose prétend que nous sommes les gagnants d’une loterie pour être sur terre pour les grands changements que nous vivons.

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  3. Très intéressant comme histoire, sous hypnose on va chercher Très loin dans notre subconscient se qu’ont à vécu, les personnes qui ont été enlevé ne se souvient pas de tout je devrais peut-être essayer ça et merci de bien nous raconter ses faits ça m’aide

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