
Je vous invite fortement à relire La muraille d’énergie sur ce site. Vous serez très étonnés de ce genre d’événement qu’on m’a rapporté à quelques reprises et j’en fais état dans Révélations spectaculaires sur les Faits Maudits où je donne à ce phénomène le nom de rencontres spectrales.
Dans l’histoire de La muraille d’énergie, le témoin dit observer un mur lumineux jaune de plusieurs mètres de long qui disparaît quand il change de position. Dans le livre déjà cité, un témoin de la ville de Hull rapporte avoir observé un vaisseau au milieu d’un parc, mais qu’en reculant sa voiture pour mieux le voir, il est disparu pour revenir dès qu’il a avancé son véhicule. Un autre voit soudainement un immense vaisseau au-dessus de sa tête qui disparaît lorsqu’il le dépasse, un peu comme si l’objet avait été sous une sorte de dôme.
C’est quand même très étrange admettez-le. C’est comme si le phénomène était en réalité une sorte d’hologramme très sophistiqué qui se modifie selon le point ou l’angle d’observation et, là encore, rien n’existe d’aussi fascinant dans notre monde à nous que ces observations.
Possible que cela puisse s’expliquer en disant que dans les faits, le témoin observe la scène au travers d’une fenêtre spatio-temporelle, et de cela je sais que Jacques Vallée en a déjà parlé.
Revoyons un extrait de cette histoire qui s’est passée à Saint-Émile-de-Suffolk en allant directement à l’aspect le plus étrange.
Le témoin Paul marche dans un sentier boisé, il avance à pas normal quand subitement, un véritable mur de lumière se forme à partir de l’objet. À mesure que Paul marche, le mur s’étend parallèlement au sentier et d’une hauteur considérable (12 mètres). L’immense phénomène lumineux est fascinant. Paul a maintenant près de 150 mètres d’accomplis sur son sentier et le mur en fait autant, en ayant sur lui une petite avance de 5 à 6 mètres. Il est stupéfait. Lorsqu’il décide de rebrousser chemin, le mur ne le suit pas et continue sur sa lancée et le distance d’environ trente mètres, totalisant environ 200 mètres de longueur par 12 mètres de hauteur. Paul rebrousse chemin parce qu’il craint que le mur finisse par lui obstruer la route, voire l’entourer dans un piège. Il revient donc vers le nord.
Chemin faisant, Paul se retourne fréquemment et constate que le faisceau, le mur, est toujours visible. Alors qu’il est à 50 mètres de l’intersection de son camp, tout s’éteint ! Il recule pour mieux comprendre et… tout apparaît de nouveau. Il avance d’un pas… tout disparaît. Paul refait ce manège à plusieurs reprises et chaque fois c’est le même scénario affolant : il avance tout s’éteint, il recule tout s’allume !
Maurice Thil

Au cours de juillet 2022, je reçois un courriel de France. Il s’agit de Maurice Thil un passionné d’ufologie et de paranormal qui a travaillé à une certaine époque avec l’ufologue Joël Mesnard alors que ce dernier était rédacteur de la revue Lumières dans la nuit (LDLN)[1]. Ça m’a secoué ce courriel. Je n’avais pas entendu parler de LDLN depuis la fin des années 60. J’étais évidemment abonné et je continue de penser qu’il s’agit de l’un des meilleurs magazines ufologiques jamais publiés, et ce n’est pas la nostalgie qui parle, mais la lecture de tous les autres.
Dans son courriel, Maurice me dit avoir effectué de nombreuses recherches dans les Archives nationales de Paris pour retrouver d’anciens cas d’apparition OVNI et cas Fortéens[2] publiés dans LDLN (articles sur les roues lumineuses sous-marines notamment). Cette fois, il est captivé par une association quasi naturelle à faire entre les apparitions mariales (de la Vierge Marie) et les ovnis. J’ai moi-même travaillé un peu là-dessus en me basant sur les travaux de Gilles Pinon concernant Fatima, la plus importante observation d’un ovni connue à ce jour alors que dans leur grande et adorable naïveté, près de 50 000 Portugais envahis par la religion jusqu’au trognon ont cru voir le Soleil danser sous leurs yeux.
Dans le cas présent, Maurice découvre le dossier de Saint-Émile-de-Suffolk dans Et si la Terre n’était qu’un Jardin d’Enfance, mais il réagit quand il découvre dans un ouvrage très ancien un récit tout à fait similaire[3]. Je me dois de le remercier pour ça, car jusqu’à ce jour, je n’avais rien qui soit ainsi relaté presque qu’au mot à mot.

Maurice souligne qu’en page 58 du septième fascicule, La voyante et les derniers événements de Tilly, on lit ce passage extrêmement intéressant. Cette fois le mur d’énergie est une haie incendiée. Le témoin dit :
« Je n’avais pas fait trente pas que derrière moi j’entends un grésillement. Je me retourne, la haie était en feu sur une distance de 20 mètres. Je reviens sur mes pas, je ne vois plus rien. Je me retourne de nouveau je revois la haie, toute rouge. »
Voilà, trois lignes, que cela, mais quelle précieuse information. Une haie incendiée sur 20 mètres ou un mur d’énergie sur 200 mètres. Voilà qui étonne ! Et si la haie n’était que très lumineuse, d’un rouge feu, on peut penser que c’est un mur d’énergie rouge et non jaune ? Déjà c’est fascinant, mais quand le témoin de Saint-Émile-de-Suffolk raconte qu’en reculant, il perd de vue le mur et que le témoin de Tilly dit qu’il perd de vue la haie en reculant et que les deux disent revoir le phénomène en reprenant leur position initiale, il y a lieu d’identifier là un authentique phénomène ufologique ou paranormal ou paraphysique, soit une authentique rencontre spectrale.
En d’autres termes, est-il possible que TRÈS SOUVENT les observations d’OVNI soient spectrales ? Dans 50 ans d’Ufologie profonde, je raconte l’histoire de Benoit Grégoire qui, circulant très lentement en voiture, voit une porte s’ouvrir dans la nuit projetant une lueur avec un être très grand qui en sort. Ça vous dit quoi ça à vous ? La même chose qu’à moi ? Ces êtres-là seraient donc capables de traverser d’une dimension à l’autre par des portails, des ouvertures pratiquées dans le tissu spatio-temporel de manière aussi aisée que pour nous d’ouvrir une porte pour passer d’une pièce à une autre.
On se penserait dans Les chroniques de Narnia de CS Lewis alors que les personnages traversent une armoire magique ou utilisent un couteau magique pour changer d’environnement dimensionnel.

Non, mais on en fume du bon ou pas ici ?
Cela pourrait alors confirmer ce que je raconte depuis toutes ces années : il existe d’autres mondes dans notre univers, mais il existe d’autres univers, pas nécessairement parallèles ou miroirs comme le cinéma de fiction cherche à le vendre, mais des univers entiers, plus subtils, moins denses que le nôtre, peuplés d’êtres parfois humains et très souvent non humains auxquels nous n’avons pas accès corporellement, mais qu’il est possible dans certaines conditions d’observer.
Voilà pourquoi je parle constamment d’ufologie profonde, cette dernière cache une réalité colossale qui dépasse tout ce que le plus brillant des romanciers peut inventer. Ceci dit, il n’est pas essentiel d’en prendre connaissance maintenant, de notre vivant, parce que de toute manière, une fois délivrés des limites tridimensionnelles et lourdes de notre enveloppe physique et matérielle, nous serons en plein dedans. Pour moi cependant, c’est essentiel d’en apprendre davantage et d’avoir des réponses à leur questionnement. Merci encore Maurice.
[1] Lumières dans la nuit (LDLN) est une revue française d’ufologie créée en 1958 par Raymond Veillith. Joël Mesnard a dirigé LDLN de septembre 1988 à octobre 2014. ldlnufologie.com
[2] Charles Hoy Fort, né à Albany aux États-Unis le 9 août 1874 et mort à New York le 3 mai 1932, est un écrivain américain qui a décrit de nombreux phénomènes inexpliqués et considérés comme paranormaux qui sont devenus depuis des mystères fortéens.
[3] Une série d’apparitions mariales est survenue en 1896 à Tilly les Seules en France. Elles n’ont pas été publicisées autant que celles de Fatima, de Lourdes ou de la Salette, mais un journaliste de l’époque, Gaston Mery, a écrit une série de fascicules chez Dentu rapportant les observations de nombreux témoins tous émerveillés par la Vierge.
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Catégories :Articles - Ufologie profonde
Un tel cas ça rappelle à l’impérative nécessité d’être « au bon endroit » au bon moment, s’il suffit seulement de se déplacer légèrement pour que tout disparaisse. Notre monde est indubitablement beaucoup plus complexe que ce que nos sens humains en perçoivent. Notre corps est à la fois un véhicule et un obstacle qui limite infiniment nos posibles déplacements.
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Très bon article mr casault, je crois aussi qu’il y a d’autres dimensions, d’autres mondes qui est beaucoup plus subtile ,d’autres univers que certaines personnes ont le privilège de voir et de faire l’expérience
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« Je ne dirais jamais, oui, il y a des extraterrestres qui enlèvent les gens. [Mais] je dirais qu’il y a là un puissant phénomène incontestable dont je ne peux rendre compte d’une autre manière, c’est mystérieux. Encore que je ne peux savoir ce que c’est, mais il me semble que cela invite à une enquête plus profonde, allant plus loin. ».
« … Les enlèvements s’apparentent à une expérience psychologique et spirituelle qui se produit et trouve peut-être son origine dans une autre dimension. Ce sont donc des phénomènes qui nous ouvrent, ou du moins nous obligent à être ouverts à des réalités qui n’appartiennent pas uniquement à notre monde physique ». John E. Mack
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J’ai connu Mack je me suis entretenu avec lui. L’essentiel et qui fut toujours l’essentiel de son message est de traiter les enlèvements comme des phénomènes qui requièrent TOUTE l’attention des scientifiques.au même titre que les neutrinos,, le boson de Higgs, l’histoire de l’Univers etc. On est pas seulement loin du compte on en est à des millions d’années-lumière.
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