Quand les rêves de Fugulin n’en sont pas !

Que sont les rêves quand on n’a aucune idée de l’existence d’une autre dimension dans laquelle nous pouvons évoluer en tant que Je non physique ? On dit que ce sont des fabrications du cerveau. Et tout s’arrête là. Ne perdez pas de temps à demander à un psychiatre ou un neurologue ce qu’il en pense, ce serait une réponse dans cette même direction. Pourquoi ? Parce que la science n’est pas rendue là, elle n’a pas les connaissances et moins encore la technologie pour y arriver. Quand on lit que deux médecins vont tenter, pour la première fois, des expériences avec la psilocybine sur un patient alors que les chamans du monde entier le font depuis des milliers d’années, ça en dit long sur leur prétentieuse arrogance, car pour les personnes de science, le chamanisme n’est que superstition pure et dure. Et pour la science dès lors, toute superstition est une hérésie et en cela, elle manœuvre un navire sensiblement identique à celui de la religion.

Quand le corps est endormi, l’Esprit en sort et se déplace. Généralement parlant lorsque le corps s’éveille, le dormeur n’a que très peu de souvenirs des pérégrinations de son Je supérieur ou alors ce sont des images bizarres, étranges et qui ne veulent rien dire, de sorte qu’une fois pleinement éveillé, le dormeur n’en a cure, oublie tout et rentre dans son quotidien comme d’habitude.

J’interprète ces absences mnémoniques comme le simple fait que les sorties nocturnes du Je ne concerne pas l’humain porteur, l’avatar du Je. Il n’a pas à être aux faits de subtilités qui de toute manière lui échapperaient. Le rôle de l’humain dans l’évolution du Je est de faire vivre à ce dernier des situations typiques de l’environnement sur le plan froidement matériel, de sorte que le Je apprenne ce qu’est la réalité de la matière et de la chair, sous tous les angles possibles. Une fois ce support devenu inutile ou mort, c’est une autre histoire, le Je rapatrie sa conscience humaine, l’épure et se l’a fait épurer par d’Autres pour ensuite poursuivre le lent processus de la réincarnation dans un autre support humain, jusqu’à ce qu’un jour le Je puisse cesser de reproduire cette dynamique cyclique et passer à autre chose.

Cela dit, certains humains sont au fait, rarement parfois ou très souvent, des envolées de leur Je. C’est mon cas et j’ai connu des périodes de sorties nocturnes que moi j’appelle des Vols de nuit, très intenses et remarquables par la qualité de la résolution HD des images et surtout par la rétention mnémonique au réveil me permettant de les coucher sur papier, ce qui me fera publier un ouvrage en 2015 intitulé l’Ère nouvelle. L’une de ses sorties s’est effectuée à bord d’un immense vaisseau en manœuvre de défense contre des énergies extrêmement puissantes et j’ai assisté à tout cela en direct avec les termes exacts utilisés par l’équipage à un point tel que cela m’a conduit à l’écriture d’un roman non encore publié faute d’éditeur.

Gabriel Fugulin

Quand la belle-sœur de ce monsieur de 76 ans m’a fait parvenir les textes décrivant ses sorties nocturnes, j’ai aussitôt demandé à me mettre en communication avec lui pour qu’il accepte que je les publie sous sa véritable identité. Il a accepté et a pris le temps de lire des articles de mon site. Voici un résumé de ce qu’il a partagé avec moi.

Bonjour Monsieur Casault,

Brièvement, en ce qui me concerne, j’ai 76 ans et j’ai commencé ma carrière de « funambule rêveur » en 1973. Pendant 25 ans environ, j’ai été souvent projeté dans le domaine astral et, à l’occasion, dans le domaine des « planètes éloignées ». De cette époque, il ne me reste que quelques souvenirs. Étant donné ma jeune famille et mon travail, je n’avais pas le temps ni l’intérêt de décrire mes expériences ou d’en noter le contenu; n’étant pas encore trop conscient de leur importance.

De 1998 à 2004, j’ai commencé l’écriture de quelques rêves marquants; puis j’ai interrompu volontairement ce qui devenait une sorte de lancinance et ce, jusqu’en 2009: C’est comme si j’étais abasourdi d’avoir à passer autant de temps hors de mon espace normal d’éveil !

En 2009, j’ai alors réalisé que j’avais besoin d’explorer plus attentivement le monde onirique : cela me faisait le plus grand bien de pouvoir m’extraire du travail quotidien, fortement technique. J’ai fait des études en ingénierie; et quant à mon travail, j’ai œuvré comme professeur d’électronique pour les techniciens en milieu de travail. J’ai aussi pratiqué l’informatique industrielle et l’électronique au niveau des moteurs d’avions, de Centres de Recherches et d’usines. Globalement, j’estime avoir les deux pieds sur terre avec un esprit qui se promène assez souvent plus proche du ciel étoilé !

Je viens tout juste d’explorer votre site et me voilà en train de replonger dans l’ufologie des années 1980 (dont Communion de Whitley Strieber). Ça redonne la piqûre pour replonger dans les racoins dont le monde civilisé ne tient pas du tout à nous entretenir… Faire de l’argent et nous maintenir dans l’illusion pour vivre heureux… Ça fait du bien d’observer d’autres horizons !

Donc depuis 2009, j’écris quasi quotidiennement un sommaire de mes rêves. En passant, j’ai fait remarquer à ma belle-sœur que ce que j’écris de ces rêves, ça se passe dans le monde terrestre. Même si ça couvre également des époques antérieures, ils sont maintenant restreints à l’univers connu, le plus souvent d’époque contemporaine. Il m’apparaît assez clairement que l’élasticité de l’esprit humain diminue au fur et à mesure que l’âge avance, malheureusement ! J’aimerais aller dans le futur terrestre plus souvent; mais c’est très rare que ça m’arrive. Ce que j’ai vu me donne à penser que ce ne sera pas aussi techno, ni aussi fascinant que ça l’est de nos jours. J’ai l’impression que nous nous dirigeons vers un déclin et qu’il nous faudra apprendre à vivre avec moins. Il y a fort longtemps que ce sujet me préoccupe : nous avançons avec la technologie (supposément ?) mais plus elle avance, plus nous mettons en péril notre futur ! Notre conscience et notre morale semblent de moins en moins suivre la cadence. Notre capacité de créer de la destruction dépasse de loin notre capacité à respecter la beauté de notre monde terrestre. Depuis que l’Homo Sapiens existe, on dirait que par-dessus tout, il se complaît dans la destruction beaucoup plus que dans la « Sagesse ». Son Égo a grossi démesurément, tellement démesurément qu’il ne voit même pas (pour la grande majorité des gens) qu’il court vers un précipice; celui de son autodestruction !

J’entrevois qu’il pourrait y avoir un changement de trajectoire s’il voulait bien adopter des mesures pour contrer cela, mais à la condition de remettre en question les pouvoirs politiques, religieux, économiques ainsi que les disparités sociales d’aujourd’hui : pas demain la veille ! Comme les moyens à prendre iraient à l’encontre des « moules ostracisants élaborés depuis le néolithique », nous ne sommes pas sortis du bois ! Il reste à espérer que les « Élohim fondateurs » reviennent vérifier comment notre ADN pourrait être réparé : ils n’ont certainement pas encore terminé leur travail ! Il nous faut garder un peu d’espoir quelque part.

1. Les Trépignants

Je marche dans une forêt peu dense. Au bout de ma traversée, je finis par apercevoir une clairière. Je me dirige vers cet espace qui me semble animé. Il fait chaud, extrêmement chaud. Je suis étonné d’y apercevoir un grand nombre d’hommes. Il y a là quelques centaines d’individus qui me paraissent d’assez forte taille. Je remarque leur accoutrement fait de simples peaux de bêtes taillées comme des culottes qui ceinturent la taille; avec une large bretelle qui relie le côté droit de cette culotte et qui passe au-dessus de l’épaule gauche afin de retenir le vêtement en place.

Ce qui m’étonne c’est de voir ces hommes trépigner. J’entends des grognements. On dirait une sorte de langage qui m’est incompréhensible. Ils portent tous une lance assez longue. Pour manifester leur impatience, ils en frappent le sol.

J’examine cette scène quand je remarque qu’il y a des gardiens postés autour du groupe. Ils semblent être comme les bergers d’un troupeau de moutons. Les gardiens sont, pour leur part, vêtus un peu comme les soldats romains qu’on voit dans les films. Ils ne se manifestent que pour faire baisser la tension qui anime les trépignants.

J’observe la scène pendant un long moment. Je finis par comprendre que les hommes vêtus de peaux de bêtes sont des primitifs qui ont hâte de partir guerroyer.

Il fait tellement chaud que je dois quitter cet endroit.

2. Espionnage

Je me trouve sur un chemin de garde comme celui d’un château fort moyenâgeux. Ce n’est pourtant pas le cas. Derrière moi se trouve une paroi verticale faite d’une roche rougeâtre alors que devant moi je vois des espèces de créneaux d’où je peux observer le paysage.

Je regarde au loin. Je me trouve à environ 200 mètres au-dessus du sol. Ce sol, c’est le cratère d’un ancien volcan; parfaitement circulaire et qui s’étale sur environ 15 km de diamètre. À quelques mètres sur ma gauche, il y a une caverne qui nous sert d’abri.

Tout le décor est rougeâtre, bruni par le soleil. D’aussi loin que porte le regard, je ne vois aucune végétation aux alentours. On dirait une surface lunaire.

Je suis là avec d’autres hommes dans le but d’observer le rassemblement que l’on voit à environ 5 km de distance. On y distingue un bon nombre d’objets volants. Certains de forme circulaire avec un cône pas très pointu sur le dessus et avec un ventre qui a presque la même forme. Vu la distance, il nous est difficile d’évaluer la taille de ces engins. Nous sommes là pour espionner la réunion des « forces adverses ». Ça fait un bon moment déjà que nous observons ces troupes, mais rien ne bouge.

Reproduction de la vision de Fugulin approuvée par ce dernier, une illustration de Marie Carmen Dallaire, artiste de Québec et auteure dans la Collection ufologie profonde. Toute reproduction interdite sans la permission de l’artiste.

Tout à coup, on entend un brouhaha derrière nous. Je sais que malgré toutes nos précautions, nous nous sommes fait repérer. Nous voilà maintenant faits prisonniers et on va nous amener ailleurs pour nous interroger. Je suis assis au sol dans une salle circulaire entièrement métallique. Je me sens secoué par des vibrations très intenses. Toute la pièce est secouée de plus en plus fortement. L’intensité du bruit augmente. On dirait la mise à feu d’une fusée. En attendant que ça s’apaise, je suis complètement recroquevillé sur moi-même. Je ne sais pas où je suis amené.

Dessin de Marie Carmen Dallaire.

3. Enseignement

Je suis debout derrière mon pupitre d’enseignant, soit deux bonnes marches au-dessus du plancher. Devant moi, c’est le petit amphithéâtre qui sert de salle de cours. Il s’agit d’un local de forme circulaire avec une bonne pente ce qui offre à tous une bonne visibilité. Je suis chargé d’enseigner à un groupe de quelques dizaines d’adolescents d’apparence humanoïde. La matière est plutôt technique et ne suscite pas un grand intérêt de la part des élèves, particulièrement ceux installés au fond de la salle. Au dernier rang, un élève en profite pour distraire ses confrères. Je lui fais quelques remarques qui semblent ne servir à rien. Il fait monter ma pression celui-là !

Arrive le moment où il se permet une nouvelle blague. Je saisis alors une gomme à effacer et je la lui lance directement sur l’oreille gauche. Même si je suis à 8 mètres de distance, je l’atteins en plein sur le lobe. Il a alors un énorme soubresaut d’incrédulité. Jamais personne dans cette société n’aurait osé commettre un tel geste. Il est complètement abasourdi. Moi je suis un « terrien invité » et je n’en ai rien à cirer de leur convention. Je crois que cet élève n’oubliera jamais cet incident.

4. Intelligence versus Conscience

Je viens d’assister à une démonstration d’intelligence qui m’a été présentée par deux humanoïdes. Je suis assez impressionné par leur degré d’intelligence. Je ne pourrais pas exécuter ce genre de démonstration et je leur fais savoir. Ils apprécient mes commentaires puis s’enhardissent à me poser des questions. Je ne sais trop que répondre. Cela les rend encore plus expressifs. Je comprends qu’ils veulent me donner la preuve qu’ils sont beaucoup plus intelligents que nous, les humains.

Je commence à décoder leur psyché et je me rends compte qu’ils ne sont que des supers robots programmés, des intelligences artificielles. Bien programmés certainement, mais programmés tout de même. Ils semblent démunis dès qu’il est question de « réflexion intérieure ». Je souligne que grâce à leur programmation, leur intelligence dépasse de loin la nôtre. Cependant, au contraire d’eux, nous jouissons du libre arbitre. Nous pouvons décider de tout ce que nous allons faire. Nous ne sommes pas programmés, nous avons la conscience et nous pouvons donc nous réaliser librement.

5. E = MC2

Lors de mes séjours à distance, j’ai régulièrement des discussions avec les êtres que je rencontre. Il s’agit toujours d’humanoïdes ! Cette fois-ci, je discute avec un scientifique de la formule E=MC2. J’affirme que cette formule est fausse parce qu’elle ne tient pas compte de la matière invisible. Je suis d’avis que la formule devrait être modifiée comme suit : E=1/2 MC2. Cela me donne l’occasion d’avoir de très longs échanges avec mes homologues d’outre Terre.[1]

6. La Grande Arche 

Je suis assis sur le flanc d’une petite montagne. Je tiens un livre ouvert et je fais semblant d’étudier. La colline ressemble à celle de la Polytechnique de l’Université de Montréal en plus pentue et en plus broussailleuse. Mon dos est appuyé sur un pilier de béton. Un autre pilier semblable se situe à un bon 50 mètres plus loin. Ces piliers soutiennent une arche en forme de U inversé dont la hauteur est de l’ordre de 250 à 300 mètres. C’est le point de passage obligé des avions qui veulent atterrir en ville. Je vois des avions de chasse arriver à vitesse supersonique au-dessus de moi pour enfiler le corridor d’atterrissage. Je n’entends aucun bruit. Ma tâche est de compter les passages de chaque avion. Je maintiens ma posture d’étudiant nonchalant occupé à lire, mais il me faut mémoriser chaque événement pour en faire un rapport ultérieur. Je fais de l’espionnage. Il nous faut parvenir à comprendre ces technologies qui permettent un alignement de grande précision, et ce, à de très grandes vitesses, le tout sans aucun bruit. Il nous faut comprendre comment ralentir aussi brusquement et se poser sans encombre.

7. 20 mai 1999 – Le départ du Monstre

Je suis sur les pentes d’une simple colline, mais le paysage est étrange. Même si tout paraît naturel, il me semble que j’évolue dans un univers artificiel. Je ressens que je suis un esclave dans ce lieu. Je rencontre d’autres personnes. Je finis par me méfier de cet environnement et je m’apprête à le quitter. Soudain, il fait plus clair que d’habitude. Je vois apparaître un monolithe de forme humaine géante d’un bon 10 mètres de haut. Cette statue est laide et sans jambes. Elle nous regarde sans nous voir, car nous sommes près d’elle et son regard porte au loin. J’aperçois, à flanc de colline, ce que je qualifierais d’énorme chariot médiéval. Il s’agit d’une très large et grande plate-forme en bois massif supportée par une douzaine de roues, elles aussi en bois massif. Cette plate-forme est surmontée d’une cage volumineuse faite de grosses barres d’acier. Dans la cage se trouve un autre humanoïde informe (le monstre) qui quitte le pays dans ce chariot tiré par des serviteurs. Je sens que la terreur qui rôdait en ces lieux s’estompe à mesure que le chariot s’éloigne. Tout à coup l’intensité de la lumière diminue. La nuit peut revenir. Je me dis qu’enfin nous allons pouvoir dormir à nouveau.

8. 6 sept. 2003 – Lunes

Il fait nuit. Je suis adossé à un rocher sur mon lieu d’observation à flanc de montagne. Plus loin, je vois deux autres montagnes très hautes et aux pointes rocheuses très très élevées. Elles forment des colonnes gigantesques. Entre ces deux montagnes, les avions passent pour aller atterrir à l’aérodrome. Dès qu’ils atteignent le point de passage, ils doivent piquer sérieusement parce que la ville est proche. Je discute avec quelques personnes autour. Nous parlons de la température chez moi comparée à la température locale. Le jeune homme avec qui je parle me raconte qu’il a tué son frère. Malgré cet aveu, il semble très posé et gentil. Je me déplace. Je me retrouve à la terrasse d’un restaurant, toujours en montagne d’où j’ai une vue panoramique. Je vois la lune passer dans le ciel. Elle apparaît brièvement, très grosse, puis elle s’en va. Je suis abasourdi par le spectacle. Je vois une vingtaine de planètes basses sur le ciel et qui me semblent extrêmement proches. La plus petite est de la taille d’une lune d’automne, mais les autres sont beaucoup plus grosses exactement comme si elles étaient vues au télescope. C’est magnifique et inimaginable… quel beau spectacle !

9. 28 janv. 2003 – Reine des Lunes

Je suis dehors et il fait nuit. Il y a plein d’étoiles et de planètes dans le ciel. Je les vois toutes très grosses. Tout à coup, il y a une de ces grosses planètes qui passe en arc de cercle au-dessus de l’horizon. Je suis tout excité de voir un tel phénomène et je crie : « regardez… regardez » ! J’observe la traversée du ciel. Il me semble que cette traversée s’est répétée une deuxième fois. Cette planète est remplacée par deux sphères encore plus grosses. Elles sont de forme symétrique avec des couleurs métallisées. Cette paire de planètes se met alors à danser dans le ciel. Je contemple le spectacle.

Les planètes sont remplacées par une « royauté du ciel ». C’est comme une reine assise sur un immense trône qui porte un sceptre de très grande taille. La reine vole au-dessus de nous. (Il fait noir, je ne vois pas les gens qui m’entourent.) Du haut de son trône, elle observe attentivement la surface de notre planète. Je me demande si elle va me voir dans ce noir et avec tout ce monde. C’est comme si sa tête et son regard fouillaient la surface de la planète. Elle semble très petite, comme si c’était une simple station spatiale.

10. 25 mars 2011 – Le Monastère

Je marche dans une région montagneuse. La route mène à un monastère fortifié. J’entre dans l’enceinte extérieure. C’est bâti sur un promontoire rocheux. Il fait chaud, je suis torse nu. Je suis là pour travailler. Le jour n’est pas encore levé, mais on y voit quand même assez bien. C’est une zone sous haute surveillance. Je vois un avion qui vole à basse vitesse et basse altitude comme si c’était un hélicoptère. Sa toiture est transparente. L’avion ne fait pas de bruit. De cet avion, on me détecte comme étant un nouveau venu et on vient m’observer. Le mouvement de l’avion qui m’observe rassemble à une danse fort intéressante. Je m’avance vers l’entrée principale, située dans le flanc rocheux. Le monastère lui-même est sous le roc dans la montagne. Au-dessus, c’est la forêt et les arbres se découpent dans le ciel. Je crois apercevoir une silhouette à travers les arbres comme le haut du corps d’un personnage.

La silhouette bouge. Elle esquisse les mouvements d’un animal curieux qui sort de sa tanière même si c’est risqué. Je regarde encore la silhouette et elle remue comme pour me communiquer qu’il ne s’agit pas d’une illusion. Je fais : « Pssssttttt, j’ai besoin de vous ». J’insiste : « J’ai besoin de vous ». Finalement la grande porte encastrée dans le rocher s’ouvre. Un homme de très grande taille apparaît. Il est vêtu d’une chemise blanche d’ecclésiastique et d’un pantalon noir. Il est âgé dans la quarantaine. Il me fait immédiatement penser à la silhouette aperçue plus tôt parmi les arbres. Je me rends vers mon lieu de travail, dans une grande salle presque vide. La personne qui est là me pose des questions. Je lui dis que je connais le dossier et que je vais me mettre au travail immédiatement.

11. 17 avril 2011 – Le Sac de cuir 

J’avance sur un chemin de terre, en pleine campagne, à l’orée d’une belle forêt. Le chemin longe des champs à quelques mètres à l’intérieur de la forêt. C’est bucolique. Je marche avec deux compagnons. Afin de nous reposer, nous nous assoyons sur un banc situé au carrefour de ce chemin de pèlerinage qui croise un sentier qui sort de la forêt. Je suis assis et j’observe les alentours quand soudain je remarque qu’il y a un objet qui flotte légèrement devant moi. L’objet ressemble à un gros sac de cuir tout fripé avec quelques dessins en relief.

J’observe l’objet quand je le vois changer subtilement de forme et que les dessins semblent s’animer. Je regarde le sac plus attentivement et, à mesure que je l’observe, je vois qu’il continue de se transformer. Je comprends qu’il s’agit d’une forme intelligente qui me montre parfois les parties d’un visage et parfois les parties d’un corps. Puis il prend l’allure d’un pouf d’environ 40 à 50 cm de diamètre. La forme intelligente me fait voir diverses transformations. À un moment, la chose se transforme en une espèce de museau de chien. Ce « museau » pointe ma poitrine et se place très proche du cœur. Je comprends alors qu’il veut me transmettre une énergie d’amour. Nous restons dans cette attitude pendant un long moment puis le sac reprend sa forme originale. Plus distinctement, je vois alors apparaître un visage. J’éprouve une très forte envie de lui manifester ma reconnaissance pour ce don d’amour. Ainsi, je pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Après cette rencontre merveilleuse, je me sens en joie. Je me lève du banc. Il ne me reste qu’un seul compagnon de route, je lui dis : « Il faudrait que je sois capable de localiser cet endroit, mais je n’ai pas de GPS ». En observant mieux les lieux, je vois un muret de pierres cimentées qui longe le champ. Il est percé de deux ouvertures au croisement des sentiers. Avec ce point de repère, il me sera plus facile de retrouver l’endroit.

12. 4 mars 2015 – Aérodrome en ville

Je me trouve au pied d’un édifice géant. Il fait très sombre, presque noir. Je suis entouré d’autres édifices assez hauts, mais beaucoup moins costauds. Je vois passer dans le ciel un avion qui décrit un grand U puis va se poser. D’après sa trajectoire, c’est quelque part derrière l’édifice géant. J’en déduis qu’il s’agit d’un aérodrome. Peu de temps après, passe un avion beaucoup plus bas et, pour ne pas heurter la tour et parvenir à se glisser entre les gratte-ciels, il se met à voler en déplaçant ses ailes à la verticale. Il se redresse sitôt après avoir franchi le passage et file plus loin. Derrière, il y a des bâtiments moins hauts, soit de 2 à 3 étages. Je vois un hélicoptère s’approcher lentement au-dessus d’un bâtiment. Il semble repérer l’endroit et on dirait qu’il va se poser. Tout à coup, il pique du nez comme pour plonger au sol. Il s’arrête ensuite à 2 mètres avant de toucher la surface du sol. L’arrière de l’appareil bascule ensuite et se place en position horizontale. Avec quelques solides secousses, l’hélicoptère se pose puis s’immobilise complètement.

Je me retrouve dans la salle d’attente des voyageurs. Plusieurs personnes arrivent et d’autres attendent de pouvoir décoller. Je décide de manger un peu. Plus loin, il y a une espèce de « néo-quêteux » qui fait les yeux doux aux passagers pour obtenir de la nourriture ou de l’argent. Plusieurs personnes passent près de moi dont un type qui me semble sympathique. Je vais lui serrer la main puis il poursuit son chemin. Un peu plus loin, il y a un groupe de soldats et soldates qui parlent d’un groupe de dissidents séparatistes.

13. 24 juin 2015 – Station lunaire

Je vois un terrain plat et dénudé, totalement dénué de toute vie. L’éclairage est rasant. Il s’agit d’une lumière blanchâtre et terne qui éclaire selon une forme d’entonnoir. D’où je suis, je vois un éclairage très large et, au loin, il me semble que la lumière s’arrête et se concentre en un seul point. Là où il n’y a pas de lumière, c’est très noir, et là où il y en a, je vois des cailloux sur le sol. Je m’avance dans la direction éclairée et communique avec un collègue qui est situé à bonne distance de moi. Nous devons nous rejoindre en un point de convergence. Je remarque que le sol est entièrement recouvert d’une couche de poussière d’au moins 3 cm d’épaisseur. J’avance difficilement. J’arrive dans une zone où il y a d’anciennes traces de pas laissées par une expédition précédente.

Je travaille à un projet très complexe. Il me faut évaluer combien pourra coûter l’installation d’une station lunaire destinée à soutenir le vol d’aéronefs. Je pense aux infrastructures nécessaires pour fabriquer le carburant, celles requises pour les aéronefs eux-mêmes, puis à tout ce qui est requis pour que des hommes puissent y vivre. Je finis par penser que ce projet dépasse mes capacités.

14. 5 avril 2016 – Pilotes

Je suis sur les hauteurs de petites montagnes verdoyantes. Plus bas, il y a une grande étendue d’eau et l’horizon est dans la brume. Tout à coup, un hélicoptère passe tout près. Il survole l’eau et se dirige vers la brume. Aussitôt après, un avion de chasse l’accompagne à peu de distance derrière. Ils disparaissent tous deux dans la brume. Plus tard ils reviennent. L’hélicoptère s’immobilise au-dessus de l’eau alors que l’avion se place à la verticale. Il se maintient comme une fusée au sol qui attend le décollage. Pas très loin de moi, je vois encore passer l’hélicoptère. Le cockpit est complètement transparent et j’y vois un jeune homme avec de longs cheveux blonds qui se tient debout dans le poste de pilotage. Il observe nonchalamment les environs. L’avion est toujours à ses côtés. On dirait que les deux font une balade.

15. 25 avril 2016 – Bateau volant

Je suis assis sur le balcon avant d’une maison. Un groupe d’amis discutent autour de moi. C’est le party ! Par hasard je regarde le ciel et je vois passer rapidement quelque chose qui ressemble à un bateau. Je n’ai pas le temps de réaliser vraiment de quoi il s’agissait. Un peu plus tard, à moins de 20 mètres de hauteur, je vois passer un autre « yacht de plaisance ». Il vole comme s’il était sur l’eau, comme s’il faisait une lente navigation. J’ai le temps de bien observer le vaisseau volant ainsi que les gens qui se trouvent à l’intérieur. Le vaisseau est comme couché sur son flanc et offre à la vue tout son intérieur. Tout cela en avançant dans les airs plutôt lentement ! Sidéré par cet événement, je demande aux autres comment c’est possible. Normalement, un aéronef qui volerait couché ainsi devrait utiliser la force centrifuge pour se maintenir, mais ce bateau évolue très lentement. Il flotte dans les airs. Je n’obtiens pas de réponse à mes questions.

16. 30 déc. 2019 – Allô Houston

Je me trouve dans un très vaste espace : un champ dénudé et sec. Au loin, à quelques kilomètres, je vois d’énormes cylindres de béton disposés en forme de pentagone. Il s’agit d’un gigantesque centre de développement et de tests aérospatiaux.

Près de moi, j’observe le déplacement d’une très longue échelle de sauvetage qui se déploie à 45° sur un bon kilomètre de longueur. La structure de métal est un ensemble tubulaire monté en carré, avec des éléments coulissants qui s’emboîtent les uns dans les autres. J’observe une légère courbe donnée aux segments allongés (ce qui indique qu’il y a une force gravitationnelle). Il y a des types qui s’entraînent assez près de la base.

J’observe quelques manœuvres. J’observe également une forme étrange immobilisée dans le ciel. C’est un module en forme de U, surmonté d’un fuselage. La partie basse du U est très longue. Un avion se tient immobile à environ 500 mètres du sol. Il se propulse à la verticale à très grande vitesse puis s’arrête brusquement. Ensuite, parfaitement immobile, il demeure suspendu en hauteur jusqu’à ce qu’il se laisse chuter très rapidement pour revenir à sa position de départ ! Je ne comprends absolument pas la technologie qui permet de telles manœuvres. J’observe maintenant les structures métalliques des bâtiments, ces excroissances tubulaires qui s’élancent en hauteur.

Je parle avec un groupe de gens qui sont affectés à la base. Ce sont de longs échanges dont j’ai oublié le contenu. L’espace extérieur où nous sommes ressemble à un jardin fané. J’y vois des plantes séchées et des tiges qui gisent sur le sol ainsi que quelques supports qui devaient les soutenir au début de leur croissance. Maintenant tout est sec et mort. Je ne comprends pas comment ces plantes ont pu pousser dans de telles conditions. Les gens de ce groupe et moi discutons comme si nous nous connaissions de longue date (je n’arrive pas à me remémorer les détails de nos discussions).

Il me semble que nous sommes à l’intérieur d’un complexe. Les bords de la salle me semblent flous et indéfinis. Je discute avec le groupe depuis un bon moment quand se présente un type grand et large d’épaules. Il est légèrement grisonnant. Il me demande ce qu’il faut faire pour contrer le vieillissement. Il me semble qu’il doit déjà connaître les réponses, mais il me faut donner la mienne. Je réfléchis un peu, puis je déclare qu’il faut demeurer actif, toujours apprendre et rester motivé par ce que l’on fait. J’ajoute qu’il faut éviter de demeurer dans les idées acquises, car cela crée une carapace et avec le temps, cette carapace s’épaissit et nous empêche d’évoluer. Cela nous entraîne vers la mort.

Gabriel Fugulin


[1] Il est extrêmement intéressant de noter ici qu’Einstein n’a jamais entendu parler de la matière et de l’énergie noire. De son vivant, certains chercheurs vont emmener le sujet, mais personne ne va s’y intéresser, Einstein inclus. Il faudra d’ailleurs attendre longtemps après sa mort pour que ce concept soit enfin devenu une réalité scientifique sous l’impulsion de Vera Rubin en 1970. La remarque de Fugulin est donc très intéressante. En d’autres termes, si Einstein avait connu la matière noire et l’énergie noire, qu’aurait été son équation ?

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Catégories :Articles - Ufologie profonde

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4 réponses

  1. Merci beaucoup de partager et aussi à ce mr je crois qu’ont devrait faire comme se mr écrire de se que le se rappelle de ses rêves nocturnes

    Aimé par 2 personnes

  2. Salut,

    J’ai adoré lire les expériences de cet homme. De petites capsules d’aventures qui ont réussi à être conservées dans sa mémoire.

    J’en ai quelques-unes aussi dans ma besace que je n’ai pas mentionnée dans notre manuscrit mais c’est tout de même frappant de constater à quel point nous vivons tous une vie nocturne similaire.

    Il aurait pu en faire un manuscrit des plus intéressants pour la collection.

    Au fait, on en est où? Le bouquin de Chantal a été pondu?

    À bientôt

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