Après l’Anneau survenu le 21 décembre 1966, ma vie entière fut bouleversée, mais en douceur, les effets allant s’étendre sur des décennies. Je suis devenu en quelques heures un véritable expert en ufologie et 14 jours plus tard, le 4 janvier 1967, je fondais la Société de Recherche sur les Phénomènes Mystérieux (SRPM).

J’étais à ce moment-là étudiant à l’école Joseph François Perrault en secondaire 3. Une fois semaine je réunissais, dans une classe après les cours, les membres de la SRPM, des étudiants évidemment, mais je n’étais pas satisfait. Leur intérêt était mitigé, leurs questionnements simplistes et sans envergure et aucun ne semblait manifester d’intérêt à enquêter sur le terrain. Pour eux c’était un trip.

Or vers la fin janvier, une journaliste du Soleil, Anne Marie Voisard, est venue prendre connaissance de l’affaire et a publié son article avec une photo de mon conseil d’administration.

Ce conseil d’administration ne fit pas long feu et, en février, j’abandonnais la version étudiante de la SRPM. Dans les bureaux de Berlitz à Québec, avec comme témoin le journaliste Michel Cauchon, fut officiellement formée la SRPM en entité légale dont je fus nommé président.

Je proposai aux membres adultes de se réunir une fois semaine dans le sous-sol de l’église de ma paroisse sur Père Marquette. Ils se mirent à envahir le petit local dans le temps de le dire : pharmaciens, architectes, biologistes, imprimeurs, tabagistes, secrétaires, infirmières, patrons d’entreprise, policiers, que je dirigeais du haut de mes 17 ans. En avril 1967, je donnai ma première conférence publique dans l’amphithéâtre d’une autre école, puis dans la mienne je fis venir le directeur des Relations publiques d’Air Canada, Jacques Gaucher. Par la suite, Pierre Champion de CKCV m’invita à coanimer avec lui son émission du samedi matin de 6 à 9. En 1972, grâce à un des membres œuvrant chez Cossette, qui venait tout juste d’ouvrir ses portes, un nouveau logo de la SRPM vit le jour.

Au moment de mettre un terme aux activités de la SRPM, en 1975, j’avais atteint le chiffre respectable de 335 membres sans parler de près de 500 abonnés au magazine AFFA qui vit le jour en 1969.

Aujourd’hui cela fait 54 ans que je roule ma bosse dans ce domaine. J’ai été chassé comme un malpropre de ma propre maison d’édition, celle gérée par Québecor parce, que j’ai commis un crime de lèse-majesté en m’attaquant à la gestion médiatique de cette entreprise sur la COVID.

Qu’à cela ne tienne. Mes discussions présentes se font avec un éditeur originaire du Québec, mais qui tient maison à Paris et où se fera l’édition de l’ouvrage. Un projet de contrat est entré ce matin pour saluer ma 54^e année en ce mois de janvier 2021. Mes ouvrages vont donc voyager en Europe en première classe avec de fortes possibilités de traduction.

Je vais continuer ma participation avec Carole Lauzé une fois par mois à son émission Zone Parallèle (retour le 16 janvier) et je vais aussi participer à l’émission d’actualité de Guillaume Ratté Côté, Les sales des nouvelles, tout cela à CJMD-FM 96,9 Lévis et sur le web ainsi qu’en podcast pour ces deux émissions.

J’aurai 71 ans en mars. C’est donc dire qu’ils n’ont pas fini avec moi. J’ai même l’impression que cela pourrait finir par devenir plus gros que jamais ! Je vous signale également que mon site inauguré le 1^er décembre va reprendre son cours normal de diffusion le 6 janvier avec le 15^e article sur 36 de la série sur Le Mal. Et d’autres et d’autres…

Voilà donc un 4 janvier que je ne suis pas prêt d’oublier !

Catégories :Ufologie profonde

Mots-clés :extraterrestre, Jean Casault, ovni, Ufologie, univers