Troisième partie

Les lecteurs de la collection Ufologie profonde chez Louise Courteau sont très au fait des deux enquêtes très serrées que j’ai effectuées concernant deux êtres facilement associables aux loups-garous. Incontestablement, le loup-garou de Blue Sea Lake nous oblige à y penser très sérieusement. Quant au second, observé au village de l’Avenir en Estrie, il est quelque peu différent et semble donner raison à une autre créature dont l’existence est narrée par les autochtones : le Wendigo. Il est sans aucun doute ce que nous appelons un loup-garou. Nos cultures se chevauchent dans un enchevêtrement de mots différents, mais qui souvent traduisent la même intention et le même sujet.
Bien que plus récent que le vampire, le loup-garou est aussi présent dans le monde entier, et ce depuis fort longtemps. Je refuse de l’associer au sasquatch, qu’on situe presque exclusivement dans les montagnes de l’ouest de l’Amérique et de l’Oural en Russie où là-bas il est connu aussi sous le nom de Kaptar et de Yéti au Tibet. Ces êtres sont possiblement très intelligents à leur façon, mais je les considère davantage comme des animaux oubliés et très rares.
Le syndrome de Jekyll and Hyde
Mon problème d’acceptation du loup-garou, tout comme du vampire, est l’instant où il est question d’un être humain, comme vous et moi, qui se transforme en monstre. Cela relève du plus pur folklore. Oui, je crois aux autres dimensions et aux interférences qui surviennent dans notre 3e dimension parce que nous ignorons les propriétés de ces mondes et si on en juge par les découvertes incessantes de la physique quantique, on peut s’attendre à tout incluant l’impossible et j’appelle ces manifestations des rencontres spectrales.
Toutefois, le corps humain relève de notre réalité tridimensionnelle et il est très bien connu même extrêmement bien connu. Un grand nombre d’événements sont quasi impossibles à expliquer sauf par un canular. L’incorruptible corps des saints est un bon exemple de canular. Il en existe une centaine dans le monde dont certains ont été momifiés alors que les autres ont le visage recouvert d’une cire parfois peinte avec grand talent. Il y a aussi des corps d’inconnus découverts dans un état similaire, mais dans certains cas, la salinité du sol, la température ambiante à la mort et autres facteurs peuvent expliquer cela. Également, il ne faut quand même pas charrier comme le font les auteurs de fiction qui en ont le droit par licence dramatique. On ne se transforme pas « comme ça » en loup pour gratifier la légende de cet animal mythologique dont il est question dans tous les pays du monde et qui, toujours selon la légende, s’agit d’un humain victime d’une morsure ou autre qui se transforme en loup vicieux et puissant. Assoiffé de sang, il dévore les animaux, les gens ou les cadavres, mais reprend forme humaine le jour.

Ce qui n’est pas le cas de ce pauvre homme souffrant de fibrodysplasie ossifiante progressive. Je veux bien comprendre que beaucoup de déformations sont possibles dans le corps humain, nous l’avons vu avec ces images bouleversantes en deuxième partie, mais elles sont permanentes à tout le moins elles n’apparaissent pas mensuellement un matin pour disparaître le soir venu. Une fois que les os, les muscles, les organes sont formés et bien en place, il est biologiquement chimiquement et physiquement impossible de les voir se transformer drastiquement de manière aussi spectaculaire en quelques minutes pour se replacer 24 heures plus tard.

Il existe deux types de loups-garous.
Le loup-garou de Blue Sea Lake est un animal à tête de loup, mais bipède comme l’illustration le montre. Ses jambes sont très longues par rapport à ses bras ce qui en fait un humanoïde. Celui du village de l’Avenir est également bipède et terrifiant. Il est inutile de penser qu’une telle créature puisse devenir humaine au matin avec un petit mal de tête comme on le voit dans les films et les séries télévisées. L’autre version, elle, est quadrupède avec les allures classiques d’un loup ordinaire, mais plus gros tout simplement comme on le retrouve dans la série Morsure.

Vous avez donc compris que si je suis prêt à accepter qu’il existe des hommes-loups, je refuse globalement toute idée de transformation et ce tant pour les vampires que les loups-garous. Un os comme le fémur ne se met pas à rétrécir ou grandir en quelques minutes pour reprendre sa forme. L’os n’est pas un bâton de craie, il est vivant et se compose de différents tissus. On y retrouve du calcium et autres minéraux, et la diaphyse est constituée de tissu compact épais appelé cortical le tout creusé en un canal médullaire rempli de moelle osseuse. Elle est entourée du périoste qui est riche en vaisseaux nourriciers qui participent à l’ossification en épaisseur. Les épiphyses se situent aux extrémités : une épiphyse distale (caudale) et une proximale (crâniale). Elles sont formées de tissu spongieux. Elles sont très riches en moelle rouge hématopoïétique. Elles sont recouvertes de cartilage articulaire sans parler du système nerveux et du sang qui s’y transporte. C’est absurde et ridicule de penser que cet arrangement complexe se modifie de la sorte. Rien ne se perd rien ne se créé disait avec raison Lavoisier. D’où vient la substance supplémentaire et où va-t-elle une fois l’os ramené à sa grandeur et sa forme originales ? Alors on ne joue pas à : le jour plus court, plus étroit et plus petit et la nuit plus long, plus large et plus gros à la pleine lune. Et une balle d’argent pour les tuer illustre encore le besoin de créer du fantastique à tout coup pour mieux vendre le concept.
En conclusion, s’il a existé ou s’il existe des hommes-loups tels que décrits par mes trois témoins, alors ils ne se transforment pas, ils vivent la nuit, se cachent très habilement sauf en cas de très rares occasions. En 55 ans, je n’ai eu que ces deux témoignages. Même une fois qu’ils ont paru, aucun autre (sérieux et crédible) n’est venu s’ajouter. Vivent-ils en solitaire, en meute avec un Alpha comme on le suggère dans les œuvres de fictions, je n’en ai aucune idée, pas plus que de savoir si vampires et loups-garous sont des anomalies extrêmes capables de survivre et sans doute de se reproduire. Cela dit, je n’ai jamais reçu un seul dossier suggérant l’existence d’un vampire.
Un mot sur les zombies

On ne va pas s’éterniser sur eux puisque dès le début des années 1980 un journaliste français que j’ai rencontré à Paris en 1982 était précisément celui qui venait de mettre à jour la supercherie des morts-vivants d’Haïti. Je suis vraiment désolé, mais j’ai oublié son nom et bien que je l’eusse noté quelque part tout cela est disparu avec le restant de ma saga avec l’Institut de Métaphysique Appliquée. Bref, depuis déjà longtemps le vaudou existe et est originaire du Bénin, un secteur autrefois appelé le Dahomey et non d’Haïti comme plusieurs le pensent. Je ne vais pas y aller dans le détail. Il suffit de savoir que des propriétaires terriens sans aucun scrupule empoisonnaient des indigènes locaux avec de la tétrodotoxine. Cette substance neurotoxique, isolée chimiquement au tout début du XXe siècle, se retrouve dans les poissons de la famille des tétraodons, dont le fugu japonais, le triton de Californie, le poisson-perroquet, certains batraciens et même certains crabes et étoiles de mer, la pieuvre de James Bond aux anneaux bleus d’Octopussy, des limaces de mer, et ce partout dans le monde et plus qu’ailleurs, dans l’océan Indien. Pour bloquer un influx nerveux, la tétrodotoxine serait 2 500 fois plus puissante que ce qu’utilisent les dentistes pour les chirurgies dentaires. C’est un fait que la mer, par rapport à la terre solide, produit près de 75% des poisons naturels sous forme de venin ou autres, en plus d’être parmi les plus puissants qui existent.
Nous sommes donc très loin du zombie du cinéma comme cette illustration. Selon une recette éprouvée, un sorcier appelé bokor plonge le sujet dans un état cataleptique qui le laisse pour mort, une situation qui ne passerait pas la rampe ici parce qu’il est relativement facile pour une équipe d’urgentistes de voir que le sujet n’est pas mort. En Haïti par contre, il y a 40 ou 50 ans les familles recouraient peu à la médecine moderne et enterraient leurs morts rapidement en raison de la chaleur et de l’humidité. Moins de 24 heures après pour éviter l’anoxie, le bokor envoie ses hommes déterrer le pauvre homme tout en lui administrant une solution à base d’atropine ou de datura qui annule les effets du poison et permet à la victime de ressusciter. Tout cela évidemment est entouré de nombreux rituels spectaculaires de prières et d’incantations pour épater la galerie. Amnésiques, en raison d’autres produits qui causent des lésions cérébrales, ils sont rendus insensibles aux blessures mineures et peuvent travailler des heures sans repos au bénéfice des acheteurs qui les envoient dans les cultures de cannes à sucre. Certains récupérés par les autorités avaient une voix caverneuse et les yeux exorbités d’où l’inspiration des scénaristes pour les morts-vivants mangeurs de cerveau, un ajout purement spectaculaire pour les rendre plus dégueu. Aucune magie ici, que de l’hommerie, de la corruption et de la cruauté typique de l’espèce que nous sommes.
Passons maintenant aux sorcières. Existent-elles ?

Avant d’aller plus loin, je dois faire une mise au point au niveau des mots, des noms, en somme du vocabulaire utilisé lorsque nous traitons ce genre de sujets. Vous le savez pour moi les mots justes pour décrire justement sont d’une extrême importance. À titre d’exemple, si je ne tire pas une ligne immédiatement sur le mot sorcière plusieurs vont penser que je vais traiter de la Wicca alors que ce mouvement ne sera nommé qu’une seule fois et je viens de le faire. La sorcellerie classique, autant celle du Moyen âge que de Salem ne sera nullement considérée ici puisque ce terme n’aurait jamais dû leur être accolé. Ces sorcières étaient en réalité de savantes femmes initiées aux secrets les plus anciens sur les cristaux, les animaux, dont leurs organes, et la flore tout entière afin de créer des potions, des poudres ou autres le plus souvent destinées à la guérison, bien que les poisons utilisés très fréquemment durant ces époques viennent également de la pharmacologie de ces professionnelles de la nature. De nos jours, les herboristes, vendeurs de produits naturels, spécialistes du Reiki, et tout autre praticien de thérapies alternatives, dont certaines interdites au Québec comme l’hypnose, à moins de détenir un permis de pratique professionnel, sont des candidats à la sorcellerie classique. Les auteurs, hommes et femmes de la collection Ufologie profonde n’auraient pas survécu au 16e siècle en Europe.

Ces femmes, et aussi parfois ces hommes, se divisent en deux. Ceux qui maîtrisent leurs pouvoirs qui sont très rares, et ceux qui le subissent. Dans ce présent article, je parle surtout de ceux et celles qui maîtrisent certaines lois naturelles favorisant la guérison physique ou spirituelle. Je m’intéresse à ceux et celles qui ont un authentique pouvoir, qui vivent dans un corps physique, évoluant parmi nous et qui disposent de pouvoirs psychiques qu’ils peuvent utiliser à volonté.[1] On parle ici de ce qu’on appelle habituellement la magie blanche ou voie de la main droite qui sert à aider les autres et de magie noire ou voie de la main gauche qui, malheureusement, sert à des fins négatives. Ce sont les jeteuses de sorts. Comme celle qu’a illustré la couverture de mon livre Les Divergents.
De plus, la religion,[2] cette plaie, car c’en est une faut-il le dire, qui s’est mêlé de tellement d’aspects touchant l’être humain, est indissociable de la magie puisqu’elle l’a toujours associé au Diable, à Satan et enseigne encore cette croyance bien que plus discrètement. Il sera donc difficile de parler de magie blanche ou noire sans traiter du diable, de l’enfer, des incantations diaboliques et des démons qui tentent de posséder des humains et, dès lors, de l’exorcisme. Naviguer dans ces eaux troubles sans s’échouer sur un récif chrétien, hindou ou musulman ne sera pas une tâche aisée qui va de soi.

On ne parlera donc pas de sorcellerie ici, mais de magie, de la vraie, celle que Wikipédia définit parfaitement :
« La magie est une pratique fondée sur la croyance en l’existence d’êtres, de pouvoirs et de forces occultes et surnaturels, permettant d’agir sur le monde matériel par le biais de rituels spécifiques. »
Dans le livre La Grande Alliance que j’ai publié en 1978, j’établissais dans quel domaine se situait ce qu’on appelle la magie.
« La science, la religion et la philosophie ont toujours été les seuls objets de vive discussion à la surface des consciences, mais il existe une quatrième préoccupation plus ancienne que toutes celles-ci et qui en est en réalité la genèse : l’ésotérisme ».
J’ai un bel exemple ici. Dans son livre, Les Secrets de ma chambre forte (collection Ufologie profonde) Monic Beauregard raconte sa sortie extra-corporelle alors qu’elle était sous anesthésie et qu’elle a vu dans une autre salle le frère malade du chirurgien. Au réveil, elle en parlera avec ce dernier qui lui demandera de but en blanc : « Êtes-vous une sorcière ? » Je pense aussi à Brigitte Giguère qui raconte dans l’Intruse,de la même collection, comment elle a suivi les travaux de son premier mari à la maison pour la surprendre alors qu’elle était hospitalisée. Il a été apparemment été très secoué quand elle a dit que refaire le plancher du salon était génial ! Pourquoi ne pas vous parler de l’auteure du Le Chant de la Sirène, Chantal Goupil, toujours chez Louise Courteau, qui à l’extérieur de chez elle, est sortie de son corps pour se rendre compte que son plus jeune était à faire ses devoirs sous l’œil attentif de son conjoint qui, évidemment, n’en a pas cru un mot, sauf quand elle a précisé les détails du devoir du petit et le numéro de la page du bon livre. Combien d’hommes ont une sorcière qu’ils ignorent à la maison ? Si je devais extraire tous les éléments similaires de chacune des auteures de cette collection, on y passerait la nuit.
Les pouvoirs psychiques relèvent actuellement d’une discipline qui se donnait il y a 30-40 ans des airs de science. La parapsychologie. Elle a eu ses heures de gloire, mais plus maintenant. Sont disparus les Rhine, les Bender, les Grad et avec eux l’espoir de voir encore plus dévoilée au grand jour la nature vraie de l’Homme. La science noétique a eu un sursaut de vie sous l’instigation de l’astronaute Edgar Mitchell, mais déjà plus personne n’en parle. La métaphysique appliquée se terre maintenant dans les tréfonds de l’occultisme alors qu’à l’époque elle le faisait pour se protéger des attaques vicieuses et résilientes de l’Église, puis ce fut pour se cacher de la Science qui n’aime pas qu’on lui pique ses jouets. Et finalement, la pire ennemie de toute est venue reléguer la vraie magie presque six pieds sous terre : l’indifférence. La collection Ufologie profonde, chez Louise Courteau a une mission non pas d’éveil, mais de réveil, et c’est ce qu’elle fait. Déjà l’indifférence est notre plus redoutable adversaire, car il est armé de peur, de haine ou de plaisirs faciles et si nombreux, qu’attirer son attention sur l’essentiel déjà invisible aux yeux relève de l’exploit olympique.
Ce dont traitent les auteurs(res) de la collection relève de la vraie magie. Oubliez les tours de passe-passe des magiciens de scène qui ont carrément kidnappé ce nom pour l’accoler à leur exhibitionnisme de foire. Eux sont des magiciens effectivement, mais ceux et celles dont je vous parle sont des Mages.
Dans la quatrième et cinquième partie de cette minisérie qui seront publiées après les Fêtes 2022-2023 je vais poursuivre et terminer sur cette même lancée qu’est la vraie magie.
[1] Une très grande majorité de personnes détenant des pouvoirs psychiques n’ont pas de contrôle sur leurs capacités ce qui contribue aux moqueries des sceptiques qui trouvent cet aspect bien commode si elles ont ce contrôle elles demeurent discrètes..
[2] Mon reproche primaire le plus acidulé est que les religions sont gérées par des humains comme vous et moi qui se donnent le pouvoir hallucinant de se prétendre les seuls représentants accrédités de Dieu. Une seule expression résume cela : arnaque universelle.
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Catégories :Ufologie profonde
Au Michigan, Wisconsin, Pennsylvanie et autres États, les gens voient souvent un être nommé « Dogman ». Il y a eu des centaines de cas, la plupart par des chasseurs ou des gens en voiture sur des autoroutes. 8 pieds de haut, dans le 500, 600 livres (gros comme un tigre). Mais pas de massacres de gens comme dans les films. Cette bête ne fait qu’intimider les gens, leur faire peur. Moi je crois à son existence mais je crois que cet être un messager de la Terre (je suis un pro-Hypothèse Gaia) et son boulot est de faire fuir les chasseurs des lieux ou la chasse ou plutôt la sur chasse a lieu. Un peu comme si la Terre envoyait ses messages par le biais d’être comme cela.
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