
Nous voulons retourner dans l’ancienne demeure
Où nos pères ont vécu sous l’aile d’un archange,
Nous voulons retrouver cette morale étrange
Qui sanctifiait la vie jusqu’à la dernière heure.
Michel Houellebecq, La poursuite du bonheur
Cette mention de l’existence de l’Archange Michel et de son rôle crucial dans l’évolution de cette planète est celle de l’Apocalypse, ce qui une fois de plus nous oblige à y revenir comme nous l’avons fait pour Lucifer et Satan.
Michel, indissociable du Diable
Apocalypse de St-Jean (XII,7-9) : « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut pas trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »
Nous avons déjà vu ce texte, mais nous le revisitons parce qu’il nous dit que Michel a vaincu un personnage qu’il a chassé du Ciel, donc de là où se trouvent les Autres, pour être précipité sur la Terre avec ses anges ce qui signifie qu’il y est encore. Il n’y a pas que l’Apocalypse qui traite de Michel semblable à Dieu. Mais nous devons demeurer dans la Bible pour les textes les plus anciens. Ainsi dans Daniel 10 et 12 :
« Le chef du Royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours, mais voici Micaël est venu à mon secours et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. En ce temps-là se lèvera Micaël le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple et ce sera une époque de détresse telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les Nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. »
La Bible ne parle que de trois Archanges alors qu’il y en aurait dix selon la tradition kabbalistique. Le Livre d’Hénoch fait état d’une cohorte d’Archanges qui finissent tous par un el indiquant leur filiation directe avec Dieu. On apprend donc que Mich-el est l’un des trois anges nommément désignés par la Bible, et admis par le concile de Latran en 745, avec Raphaël et Gabriel. Dans le livre de Daniel, nous le trouvons au rang de protecteur d’Israël.[1]
Pour l’Apocalypse, les armées angéliques tombent sous son seul commandement à combattre le dragon et les créatures néfastes… ou volantes. Dans Josué 5, 14, il est appelé « chef des armées de Dieu ». L’Archange Michel est apparu aux hommes à de multiples reprises et la plus célèbre est la vision de l’Évêque Aubert d’Avranches qui, en tant que légende, est à l’origine de l’érection du célèbre Mont-St-Michel en Normandie. L’Archange fut un jour appelé à se battre contre le Diable qui s’était transformé en un dragon redoutable sur le Mont Dol en Bretagne. Satan, assisté par ses hordes maléfiques, se battit farouchement. Le combat à l’issue incertaine, se poursuivit dans le ciel pendant plusieurs jours avant que le dénouement ne se produise sur le mont Tombe, beaucoup plus loin. Le 16 octobre de l’an 709, Aubert, évêque d’Avranches, témoin du combat, reçoit en songe l’ordre de l’Archange de lui construire un lieu de dévotion à l’endroit où il a vaincu le Dragon maléfique. Aubert, incertain, décide d’attendre. L’Archange se manifeste une seconde fois, mais Aubert doute toujours. Malgré sa patience, l’Archange lui enfonce le doigt dans le crâne laissant là une preuve indéniable de son existence. Mais l’évêque ne doit pas trop en souffrir, car il ne mourra que des années plus tard. Aujourd’hui, son crâne est conservé dans la basilique d’Avranches et arbore un petit trou circulaire.

Quand je prends connaissance de cette histoire, je suis sur place au Mont-St-Michel. Malgré la somptuosité du lieu, je me dis que le ridicule ne tue pas, sans quoi cette Église serait mort-née. Un trou dans le crâne causé par le doigt de l’archange, ou quoi encore, une impossible balle de calibre 22 ?
Mais attention ici
Une fois de plus, l’Église détruit tout ce qui existait avant elle et le Mont Tombe était, avant la chrétienté, un haut lieu de culte druidique, donc celte. Dès l’époque gallo-romaine, il fut le siège de druides et de druidesses qui protégeaient les côtes des tempêtes par leurs pratiques. C’était donc un site païen !
Dans son livre Frédéric Lenoir[2] laisse entendre que les Celtes ont toujours entretenu une légende locale voulant qu’un jour, une jeune fille fut enlevée par un dragon assoiffé de sang, qui, tous les sept ans, venait réclamer son dû afin de sauver le reste du village. Là on est dans la version d’un ancestral King Kong. Cette fois, c’est la fille du Roi qui fut emmenée sur le Mont Dol en Bretagne pour y être ligotée. C’était sans compter la magie druidique qui fit cadeau à un jeune et beau gardien de troupeau d’une très longue épée et d’une ceinture magique. Ah bon ? Il s’appelait Michel le môme ? Un combat qui dura trois jours permit au gardien de placer sa ceinture autour du cou du dragon et de l’étrangler. Les deux se retrouvèrent sur le mont Tombe et là, le vigoureux jeune homme, inconnu, lui trancha la tête. On raconte que cette légende païenne a bien sûr été méprisée par l’Église, mais copiée et reprise mot à mot pour devenir celle de l’Archange, ce que l’Église va nier avec bec et ongles. Plus personne n’est dupe et chacun est de plus en plus au fait de la perfidie dont elle est capable. Pourquoi en serions-nous surpris, la plupart des grands faits de guerre rapportés dans la Bible ont été copiés sur d’autres. Le Michel du Mont serait alors un autre mythe copié sur un autre plus ancien. D’ailleurs, pourquoi l’Archange, Chef des milices Célestes en plein combat contre les Forces du Mal aurait-il exigé qu’on lui érige une si imposante construction pour le vénérer ? Une fois de plus, je trouve indécente cette propension à vouloir se faire adorer ou vénérer comme des potentats tyranniques et insécures, tant mâles que femelles, notamment avec toutes ces cathédrales portant le nom de Sainte ou de Notre Dame ! Quand un humain agit de la sorte, on en fait le tyran de la Corée du Nord ou peut-être parfois le Président très arrogant d’une grande nation. Mais si c’est Dieu ou une entité spirituelle quelconque qui exige d’être adorée, on se jette sur le sol en tremblant ! Ce n’est pas l’image que la vraie spiritualité dégage car lorsqu’on impose de plier les genoux, ça sent la tyrannie !
Certaines Vierges de Lourdes ou de Fatima n’ont-elles pas fait de même ? Style bâtissez-moi une cathédrale gigantesque en mon nom. Imelda Marcos, oui, avec 3000 paires de souliers en bonus, Jian Qing la femme folle de Mao, Judy Moran la plus grande criminelle américaine de l’histoire, ou Raffaella d’Altério, son équivalent en Europe, Marie Tudor, surnommée Bloody Mary, Isabelle de France, Catherine II de Russie et l’autre de Médicis, la Reine Boadicée, Elizabeth Bathory, mais la Maman de Jésus ? Ça ne clique pas !
Le judaïsme et l’islam ne font guère mieux avec les exigences de Yahvé et d’Allah, la sourate 51, Verset 56 du Coran dit : «Je (Dieu) n’ai créé les Djinns et les Hommes que pour qu’ils M’adorent. » Mais qui voudrait cela sur Terre sinon un potentat psychopathe à la petite moustache ou à la chevelure curieuse ! Est-ce vraiment une représentation du Bien Suprême, de l’Amour Inconditionnel d’un Père pour ses enfants ? Je ne crois pas. Cette attitude d’un narcissisme infini reflète plutôt un faramineux orgueil capable de soutenir les plus viles actions. Alors suis-je en train d’affirmer que le Diable aurait inventé Dieu ? Ou il en aurait inventé un à son Image qui serait nul autre que celui des Écrits saints ? Ce que j’essaie de vous dire depuis quelques articles, c’est que sous son vernis religieux, le Dieu des monothéistes ne serait qu’une très vilaine expression de la cruauté maléfique des hommes, générées par des forces très obscures et que le vrai Dieu dans tout cela n’a rigoureusement rien à voir avec AUCUNE religion ?[3]
Le pouvoir absolu
Vous avez sans doute en mémoire ce jeu de société intitulé Carrières ? Inventé en 1955 par le sociologue et auteur de science-fiction James Cooke Brown et commercialisé par Parker Brothers, ce jeu donne aux joueurs le choix d’être le gagnant, selon trois conditions basées sur les désirs les plus évidents de notre nature humaine ; la célébrité, la fortune ou le bonheur ! Le concepteur du jeu a négligé une des quêtes les plus ardemment souhaitées par l’être humain : le pouvoir ! le pouvoir absolu !
Tout a commencé avec la féodalité, mais je ne vais pas m’aventurer dans cette histoire, pas plus que celle des Carolingiens et m’en tenir au principe que la monarchie étant le pouvoir absolu, il s’est établie une sorte de hiérarchie extrêmement complexe créant de la sorte deux classes très distinctes : celles minoritaires qui détiennent TOUS les pouvoirs et celles de la grande majorité qui les subit sans mot dire et sans maudire. Une fois à genoux, la face dans la boue, nous, de la paysannerie ou en tant que très modestes commerçants, avons compris et appelé cela de la tyrannie. Nulle disposition favorisant le Mal n’aurait pu être inventée en mieux.
Dans ma réflexion sur les grandes faiblesses inhérentes aux humains, il semble que le raffinement naturel généré par l’intelligence ait mis tout en place pour que ses besoins de survie soient assurés. Toutefois, une fois cela accompli, ceux qui en ont les moyens, au lieu de partager, agissent de la manière la plus princière, la plus folle possible, faisant prévaloir cette loi du plus fort exactement comme ce qu’on observe dans la nature, comme lorsque primates ils étaient, sans aucune pitié, mais aussi dans l’hubris, la démesure démesurée.[4] L’intelligence n’a pas fait évoluer l’Humain, elle l’a rendu plus riche.
C’est ce système de la recherche absolu du pouvoir et du luxe afférent qui a généré la pauvreté, la misère et l’injustice sociale, une réalité toujours d’actualité. Il s’agit de lire tout ce qui a trait à la monarchie, qu’elle soit européenne, du Moyen-Orient, asiatique ou africaine, pour se rendre compte qu’ainsi naquit le pouvoir absolu sous deux formes bien distinctes. De droit divin avec le soutien des cultes religieux déjà en place ou par la force, la tyrannie, la guerre ou la révolution.
Dans un texte authentique, repris par les acteurs de la série télévisée Versailles,[5] Louis XIV dans ses élans colériques ne cessait de soutenir qu’il avait été choisi par Dieu, réplique souventes fois rappelée par la Couronne britannique, par les empereurs chinois russes et japonais[6] et partout ailleurs. La monarchie de droit divin justifie tout !
La monarchie
C’est sans contredit le moyen le plus légal et le plus conforme à une certaine morale empruntée qui existe. Une seule personne bénéficie de tout le pouvoir, en empereur, en impératrice, roi ou reine, un concept venu tout droit des ruches et des termitières naturelles. Nous sommes des animaux et dès lors issus de la nature et la copier ne représente pour nous aucun problème. Sous le couvert d’artifices de soie et de pierreries, la peau de l’animal disparaît.
« La monarchie quand elle se définit par la gouverne absolue d’une seule personne est un anachronisme social majeur qui n’est pas loin de la religion d’ailleurs, surtout quand le monarque, homme ou femme, regroupe sous sa tutelle les pouvoirs législatifs exécutif et judiciaire de l’État. »[7]
Et militaire ! Dans la monarchie de droit divin, le pouvoir est légitimé par Dieu lui-même. Comment ? Parce que les autorités religieuses l’ont dit ! C’est le cas de l’Angleterre au 21e siècle qui croit toujours que le droit légitime de leur Elizabeth II lui vient du Ciel. Au Maroc, le Roi ou le Sultan descendent directement de Mahomet, même au 21e siècle.
Despotes et tyrans
L’être humain en tant qu’hominidé aurait dû normalement modeler son comportement sur celui de ses pairs, car observés depuis toujours par des primatologues, les gorilles, les chimpanzés, les orangs-outangs et les bonobos vivent de façon relativement paisible, ne se font pas la guerre, ne s’entretuent pas et cherchent simplement à se nourrir, se reproduire et vivre une vie normale et pas très exigeante d’hominidés. Il arrive qu’il se produise des comportements agressifs, mais c’est la très rare exception. Nul n’a observé de comportement pouvant être associé au mot monarchie, bien qu’il existe une séniorité naturelle et qui s’impose par moments, comme chez le gorille silverback, mais sans plus. Les primatologues s’entendent tous à dire que plus le singe monte dans l’échelle d’évolution, par exemple le gorille par rapport au rhésus, moins la notion de chef existe, moins de violence se produit au sein de la communauté et ce n’est certes pas des primates que nous avons copié la monarchie, mais bien celle très primitive des insectes.[8]
Nous pourrions donc penser qu’en gravissant les échelons de la conscience et simultanément de l’intelligence, les hominidés, devenus des homo sapiens, auraient dû croître en sagesse et devenir de plus en plus coopératifs entre eux, mais non, ce fut l’inverse ! Est-ce parce qu’on les a placés dans des situations irrésistibles ? Personne ne sait quand l’homo sapiens est devenu vraiment tyrannique à l’égard de sa propre espèce, mais cela s’est produit très rapidement ce qui ne serait pas étranger à la disparition d’espèces dont le Neandertal. Cela dit, les preuves visibles d’une guerre d’extermination n’ont pas encore été retrouvées, toutefois dans certains cas, relevant d’une époque d’il y a 10,000 ans, c’est fait. Frédéric Lewino du Point fait état de cette découverte.
« Des archéologues de l’université de Cambridge ont exhumé vingt-sept squelettes d’hommes, de femmes et d’enfants montrant indubitablement des traces de violences : crânes, hanches, côtes et jambes brisés, fractures de toutes sortes ; la position de certains corps montre qu’ils étaient pieds et poings liés. La présence de pointes de flèche (certaines en obsidienne) explique la mort de certains. D’autres ont succombé à des enfoncements de crâne découlant visiblement de coups de massue. Pas besoin d’experts pour conclure à des morts au combat. »[9]
Quant aux motivations derrière ce geste, et probablement plusieurs autres à découvrir, elles sont liées à un besoin très précis : « Tu as ce que je n’ai pas, et je le veux ». Pour le coauteur du papier publié dans la revue Nature, Robert Foley : « Cette tuerie montre que la violence de l’homme pourrait avoir des racines aussi anciennes que l’altruisme qui a fait des hommes, l’espèce la plus coopérative au monde ». Par contre ce sont là des actes de sauvagerie datant d’une époque où l’homme encore très primitif cherchait par tous les moyens, incluant la guerre, à assurer la survie des siens. Si cela est vrai, alors avec l’acquisition de technologies, comme le feu, la roue, les armes, de tels comportements auraient dû s’amenuiser, mais nous savons, triste constat, que ce ne fut que pire, et cela dans des proportions inimaginables. Or ce comportement, aussi animal soit-il, est exacerbé par l’humain qui pense et c’est ce qui étonne. Ce qui signifie qu’au lieu de rechercher l’Ordre avec son intelligence raffinée, l’homo sapiens n’a pensé qu’à créer un plus grand Chaos.
Le pouvoir absolu nous vient de notre animalité qui par son intelligence l’a rendu sophistiqué, nos monarques n’étant plus des alphas, mais des représentants de Dieu. Nous savons que c’est faux ou à tout le moins, nous savons que ce n’est qu’une croyance imposée, mais néanmoins une croyance. On peut y voir le Mal, mais le pouvoir n’est pas le Mal. Existe-t-il un Grand Influenceur derrière ce comportement ? Et qui en sont les plus grands influencés ? Les Hérauts du Mal ?
Prochain article (23) : Les Hérauts du Mal. D’abord certains papes.
[1] Michel est également le Saint Patron des forces armées de l’ordre, policiers gardiens, militaires, etc.
[2] La Promesse de l’Ange, Albin Michel. 2004.
[3] D’où le déisme dont je parle abondamment dans Les Religions, c’est assez !
[4] Certains plus que d’autres, le Sultan du Brunei possède une collection de voitures dont le montant excède le milliard de dollars. En passant, compter de un à un milliard prendrait trente-deux ans sans arrêt, près de 60 ans s’il s’arrête pour dormir.
[5] Versailles est une série télé en 2015 de Simon Mirren et David Wolstencroft
[6] Depuis 1945, l’Empereur du Japon n’est plus une divinité, mais encore de nos jours il affirme que son ascendance est divine, soit de la Déesse Amaterasu.
[7] Emmanuel Le Roy Ladurie. Les monarchies. coll. Centre d’analyse comparative des systèmes politiques. Paris. PUF. 1986.
[8] Marie Buzard Ces grands singes qui nous dirigent. Albin Michel 1993. Elle reprend tous les arguments de Desmond Morris à cet égard.
[9] 21 janvier 2016, sur Point Fr.
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Les religions, c’est assez !
Le Christ est le chef de tout homme et l’homme est le chef de la femme ! Voilà une affirmation connue pour être celle de Saint-Paul dans un texte sacré extrait du Nouveau Testament. Quand même ! À ne pas citer lors d’un mariage ! Mais bien au-delà, les prétentions religieuses sont intolérables et n’ont rien de divin ou de céleste et pourtant on les subit depuis plusieurs milliers d’années.
Les religions, sans aucune exception, n’ont aucun fondement réel, pas plus que contes, légendes et mythes. Pas plus Thor, Hercule, Osiris, Jésus, que Moïse ou Abraham, n’ont existé sur le plan historique et l’historicité des récits musulmans est douteuse.
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Catégories :Le Mal
J’ai ce beau livre et pendant le confinement, créer pour combattre la plandémie mondiale, j’ai fait mon apostasie, ce qui n’a rien changé à ma vie puisque je suis toujours en paix avec la peur qu’a tenter de nous induire les tyrans qui nous dirigent.
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Très intéressant quand tu regarde le comportement de l’humain il n’a pas vraiment changé plus tu à le pouvoir sur l’autre plus tu en veut mais voyez-vous moi je ne comprends pas pourquoi, je crois que tout le monde doit avoir un équilibre et évoluer ensemble et non se déchirer
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J’ai aimé lire ce texte, merci.
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