La scène se passe à l’école de Nazareth au cours de la visite des parents auprès du professeur de leur enfants.

Voilà donc que mademoiselle Myriam, éducatrice pour les petits de 7 à 9 ans, rencontre Joseph Ben David et Marie pour une évaluation de leur fils Joshua Ben Joseph.
Je suis vraiment désolée, mais ça ne va pas. Votre petit garçon est très gentil, il ne se bat jamais, va même provoquer les plus mesquins en leur tendant sa joue droite et finalement, je me demande si nous allons pouvoir le garder.
Oui, mais madame, on ne met pas un petit garçon à la porte de son école pour si peu, quand même… plaide son père.
Si ce n’était que ça mon pauvre monsieur Joseph. En mathématiques, nous utilisons des petits bouts de bois et des cailloux pour démontrer les multiplications. Votre fils m’a dit l’autre jour : «°Donnez-moi un pain et deux poissons et je vais vous montrer c’est quoi multiplier moi°». Franchement°! Il n’a pas non plus le sens de l’addition, pourtant plus simple que la multiplication, car il affirme que vous, son père, plus un autre dont je n’ai pas saisi le nom, plus lui, ça ne fait que 1. Ça fait trois personnes donc 3°!
Marie s’agite sur son siège et espère que ça finisse très vite, mais la dame en a long à dire.

Pour l’écriture c’est fou, il insiste pour écrire sur le sable et jamais sur autre chose. En géographie, il est complètement perdu. Il dit que tous les chemins mènent à son père. Admettez que ça ne va plus°! En chimie, c’est pire encore. Ils sont petits alors on fait des expériences toutes simples, mais lui ne fait rien. Par contre, dès que j’ai le dos tourné, il transforme l’eau en vin pour faire rigoler ses camarades.
En éducation physique c’est troublant, il refuse d’apprendre à nager et marche sur l’eau. Les enfants crient au miracle. Il ne fait que s’exprimer en paraboles pour s’expliquer, alors c’est lassant et on n’y comprend rien.
Madame Marie, je suis au regret de vous dire que Joshua n’a pas d’ordre. Il a perdu toutes ses affaires à l’école et déclare, sans honte, qu’il n’a même pas une pierre pour oreiller. On me rapporte qu’entre l’école et votre maison, il a une tendance fâcheuse à fréquenter les étrangers, les pauvres, les galeux et même les prostituées.
Joseph, voyant que tout cela ne peut plus durer, va chercher Joshua et méditant sur une punition, finit par lui dire sur le chemin du retour : Eh ben, mon fils puisque c’est comme ça, tu peux faire une croix sur tes vacances de Pâques°!
Pas grave, réplique l’enfant, même si tu m’enfermes dans un caveau, je vais en ressortir trois jours après°!

L’historicité totalement absente de ce personnage démontre obligatoirement qu’il n’aurait jamais pu exister, tel que décrit dans les évangiles, sans laisser de véritables traces de sa présence. S’il y avait eu de telles traces, son existence aurait été rapportée par des centaines d’historiens comme c’est le cas pour de nombreux personnages encore moins éclatants que lui dans l’Antiquité. Cela signifie donc que Joshua Ben Joseph n’ayant jamais existé, et surtout en tant que Fils de Dieu, sa résurrection est également un mythe, et dès lors, ce texte n’est pas un blasphème… mais une histoire rigolote. Je remercie Alain Lesage qui m’a branché sur ce conte que j’ai remodelé à ma sauce piquante.
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