Ressources naturelles Canada s’inquiète de vols d’ovnis près des centrales nucléaires

Jules Richer du Journal de Montréal traite le dimanche 13 novembre 2022 d’une lettre d’un haut-fonctionnaire qui révèle que la présence possible d’ovnis près de centrales nucléaires devrait être étudiée.

Mettons tout de suite les choses au clair : ce haut-fonctionnaire, un certain John Hannaford, N’EST PAS celui avec qui je suis en communication depuis un mois concernant la requête sur l’étude des OVNIS d’un député du Manitoba, Larry Maguire, au gouvernement fédéral. Il n’a pas été question non plus entre lui et moi d’ovnis près des centrales nucléaires. Mais il est évident que cette situation pourrait accélérer les choses. D’ailleurs, dans l’émission Zone parallèle de CJMD 96,9FM de samedi le 12 novembre, je parlais justement de cette rencontre et de la situation historique du Canada face aux ovnis. Je vais maintenant le faire ici.

Ma rencontre révélatrice avec un haut fonctionnaire fédéral

Suite à mon déménageant dans l’Outaouais en mai 2022, j’ai animé à la radio pendant quelques mois une quotidienne de 8h30 à 9h00 dont l’émission du vendredi portait sur l’ufologie et le paranormal. Cela a attiré l’attention d’un haut-fonctionnaire attaché à un organisme d’importance au sein du gouvernement fédéral. Résultat des courses, nous avons échangé pendant quelques semaines et nous nous sommes rencontrés fin octobre. Au cœur de nos discussions se terrait une question qu’on n’a presque jamais posé ici depuis des décennies entières : Le Canada va-t-il oser mettre sur pied un organisme d’étude sur le phénomène des ovnis ? Pour le moment, l’organisme que représente mon haut-fonctionnaire est en train d’explorer cette possibilité.

Larry Maguire député conservateur de Brandon-Souris au Manitoba

J’ai donc remis à ce monsieur une série de documents visant surtout à l’instruire sur l’état de l’ufologie canadienne, son historique depuis le Projet Magnet de 1950, les principaux acteurs actuels et surtout sur l’absence d’un protocole canadien destiné aux citoyens qui effectuent une observation ufologique. Pourquoi fait-il cela ? Parce qu’il en a reçu la demande de la part du député conservateur de Brandon-Souris au Manitoba, monsieur Larry Maguire que je félicite d’ailleurs pour son courage politique.

Informé comme tout le monde par la presse que le Pentagone et la NASA ont décidé de reprendre leurs travaux d’études sur le phénomène ovni, il a fait dernièrement plusieurs demandes auprès de diverses autorités gouvernementales canadiennes compétentes dans le but de nous aligner sur les Américains et voir ce qui en est. Bref, un tas de quand, comment, pourquoi, restent à faire.

Ce que je trouve intéressant et même encourageant, c’est que son intérêt de voir le Canada s’impliquer dans cette avenue n’est pas demeuré lettre morte et la preuve c’est qu’un certain travail s’est amorcé. Quand est-il des autres organismes contactés par le député manitobain, je l’ignore. Je ne connais pas ce monsieur, mais ce n’est pas un jeune député féroce qui vient d’être élu et qui veut faire sa marque. Vous découvrirez aisément qui il est et quel est son parcours sur Internet. C’est un vétéran de la politique fédérale élu et réélu depuis 2013. Fils d’une famille de farmers diplômé en agriculture à l’Université du Manitoba. Cet homme simple ayant de belles valeurs droites, équilibrées et issues de la terre sur laquelle il a grandi, ignore sans doute qu’un très grand nombre d’observations citoyennes d’ovnis proviennent de ce milieu de vie. Utile de rappeler qu’il est sans doute la cible de quolibets de la part de ses adversaires, n’est-ce pas ? La saine logique du gros bon sens veut, avec les plus récentes découvertes en astronomie, qu’il soit de plus en plus admissible que nous ayons été et soyons encore visités par des êtres qui ne viennent pas d’ici alors, on se demande ce qui bloque. Sont-ils un peu comme les Incas qui croyaient que les conquistadors et leur cheval ne faisaient qu’un ?

La question maîtresse soulevée par le député Maguire est pertinente. Qu’attendons-nous pour étudier la chose ? Officiellement, tout ce que nous avons ici au pays est un rapport de 150 pages sur l’Affaire Falcon Lake, justement au Manitoba, duquel il manque 25 pages et qu’un Gouverneur général (de 1979 à 1984) Ed Schreyer, s’est fait refuser l’accès. Je reprends alors ma formule préférée. Si les ovnis n’existent pas, alors pourquoi donc 25 pages sont-elles rendues secrètes au point que le représentant de la Reine n’y ait pas accès ? Il faudra aussi faire sortir toute la documentation recueillie en 1971 quand les ovnis (qui n’existent pas) étaient la préoccupation de l’UTIAS, soit l’Institut d’études aérospatiales de Toronto, sous la direction du Dr Gordon Patterson, un ingénieur très réputé pour ses travaux dans le domaine de l’aéronautique. Je me suis entretenu longuement en 2009 avec son bras de droit de l’époque, Rod Tennyson. Il faudra sans doute demander au ministère de la Défense, à l’Agence spatiale canadienne, à la GRC, aux Garde-côtes, au Conseil national de la recherche canadienne, au Service canadien de renseignement et de sécurité, comme le suggère le député manitobain, de livrer ce qu’ils ont sous les couvertures depuis 1950. Pour ma part, j’ai quelques noms d’ufologues canadiens très sérieux, dont bien sûr celui de Chris Rutowski qui réside au Manitoba, qui tient depuis de nombreuses années un rapport annuel d’observations.

Bref, en tant qu’ufologue canadien depuis 1966, je me réjouis de l’initiative du député. J’apprécie les échanges que j’ai eus avec ce haut fonctionnaire et je souhaite simplement qu’un organisme canadien puisse dorénavant recueillir les témoignages autant du personnel militaire et policier que du grand public. J’ai assuré à mon interlocuteur qu’il aurait toute ma collaboration en ce domaine afin de démystifier ce phénomène et de le rendre socialement et politiquement acceptable.

Revenons aux centrales nucléaires

Au Canada, c’est le ministère des Ressources naturelles qui est responsable de la sécurité nucléaire. Alors, comme le dit bien l’article du JDM, le sous-ministre Hannaford considère que travailler avec les États-Unis serait logique pour des raisons de sécurité. Ce qui est doublement intéressant, c’est que le ministère des Ressources naturelles ne va pas attendre que la requête de Larry Maguire soit honorée, son ministère va collaborer avec les Américains point barre.

Notez cependant que Hannaford et le député manitobain sont en contact depuis qu’il a effectué sa requête au printemps dernier. On apprend aussi qu’un organisme de Transport Canada recueille les rapports d’ovnis depuis assez longtemps. Il s’agit du Civil Aviation Daily Occurrence Reporting System (CADORS). Facile à dénicher, même le mot ovni n’est pas utilisé ! En français, c’est l’acronyme bruyant comme des céréales qu’on écrase du pied : Système de comptes-rendus d’événements quotidiens de l’aviation civile, soit le SCRQEAC.

En 1995, dans l’affaire de Thurso qu’on retrouve dans 50 ans d’ufologie profonde Livre 1, je fais état de la possibilité que le rapport de police que j’ai consulté sur cet événement ait été transmis à une agence fédérale. Toutefois le nom était illisible sauf pour un « T »… pour Transport Canada… Ce détail n’était pas secret puisqu’il est ouvertement révélé, mais il était très discret. Bref, Transport Canada ne s’est jamais vanté de ça. Mais suivez bien je vais revenir là-dessus plus loin.

Pas de signalement obligatoire

Les signalements d’ovnis ne sont pas obligatoires au pays nous dit l’article du journal. C’est vrai pour nous, simples citoyens, mais le personnel civil de l’air et de la mer et tous les opérateurs relevant des Forces armées sont tenus de le faire.

On apprend aussi que le Canada a déjà été beaucoup plus actif en la matière. De 1968 à 1995, le Conseil national de recherches du Canada, assisté par la GRC, a enquêté sur plus de 9000 cas de signalements d’ovnis, rapporte le journaliste. Cela, j’en ai abondamment parlé dans l’émission Zone parallèle du 12 novembre, alors que je révélais le caractère très secret de certains dossiers.

Donc, on va attendre de voir où la requête de Maguire va se rendre. Mais là, on sent qu’une brume de sérieux va embuer les lunettes des petits sceptiques de service qui ridiculisent constamment et à tour de bras la question des ovnis. À ce sujet j’ajoute à cela que le Citizen d’Ottawa a repris un article stupide du NY Times concernant les fichus drones.

Le New York Times est biaisé grave face aux ovnis

Le New York Times tire à boulets rouges sur l’initiative du gouvernement américain d’aller de l’avant avec une commission d’enquête sur les ovnis par le Pentagone et même la NASA. Le journaliste Julian E. Barnes signe cet article sans même savoir si sa source est validée par quelqu’un en autorité. Le Citizen d’Ottawa n’est guère plus fiable puisqu’il reproduit l’article sans même le commenter. Ce n’est donc pas le travail d’un journaliste consciencieux qu’on a ici, mais celui du préposé au transfert d’articles, tout comme autrefois c’eut été le gars de la photocopieuse. Du mauvais travail biaisé de journalistes il y en aura toujours, il y en a toujours eu et cet article en est un. Biaisé comme ce n’est pas possible, au moins je peux le démontrer.

Voici un extrait : « U.S. government officials believe that surveillance operations by foreign powers and weather balloons or other airborne clutter explain most recent incidents of unidentified aerial phenomenon – government speak for UFOs – as well as many episodes in the past years. »

C’est idiot, crétin, débile de dire une telle chose et qui plus est, c’est exactement le même discours que ces abrutis publiaient dès 1947. C’est presque du mot à mot. Ainsi, en se basant sur les faits présentés par le Pentagone, certains objets ont été vus circuler à bonne vitesse, s’immobiliser puis repartir à très haute vitesse, ce qu’aucun drone ou objet faits de main d’homme ne peut faire à l’heure présente en raison de l’énergie hallucinante qu’il faut pour vaincre la force d’inertie.

Drone civil

Il y a deux sortes de drones en passant : le petit drone commercial et le drone militaire. Le petit drone commun, fatigant avec ses hélices décollées qui comme un moustique achale tout le monde, est électrique, relativement petit et est limité dans sa vitesse. Il peut être un drone de surveillance équipé de caméras. Il est utilisé autant par les civils, les journalistes que les forces de l’ordre. Ces drones ne peuvent en aucune manière venir tromper un chasseur à bord de son avion, un observateur sur un porte-avions ou sur une base militaire et comme plusieurs ont été filmés, le premier expert venu du Pentagone aurait aussitôt identifié le drone, sa marque, ses caractéristiques et autres. Qu’on aime ou pas, les militaires ne sont quand même pas des imbéciles. C’est ce qu’il y a de plus irritant dans cet article, l’insinuation que l’ensemble du personnel du Pentagone, des Forces armées américaines, dont le département des Renseignements de la Marine et son directeur adjoint, Scott Bray, soient de parfaits crétins de première mouture.

Drone militaire américain

Le second type de drone, le plus susceptible d’être capable de grande vitesse est le drone classique des militaires. Il n’a rien du drone civil, il a les apparences d’un avion de chasse fusionné à un planeur. Le nez du drone ressemble à un petit 747 parce que c’est à l’intérieur que se retrouve le matériel destiné à la navigation et la capture d’images vidéo et autres. Il peut être armé de missiles ou pas. Même moi, en voir un passer au-dessus d’Ottawa, je saurais que c’est un drone militaire, alors imaginez les militaires américains dans leur propre ciel.

Drone chinois

De plus, le NY Times ignore totalement ce qu’a déclaré au Congrès Scott Bray le DG adjoint de la Navy Intelligence quand, le 17 mai 2022, il a dit aux membres du Congrès qu’il était temps de déterminer ce que sont ces objets « parce que nous n’en savons rien ». Nous n’en savons rien ! Mais l’article dit que des experts savent ! « Ce qu’on a montré aux congressistes ce sont des drones, possiblement chinois. » Donc, le Pentagone, les services de renseignements de la Marine et d’autres services de l’US Air Force, etc. ne sont que des cons incapables de faire la différence entre un arbre et un poteau de téléphone c’est ça ?

La grande question est alors la suivante. Qui sont ces gens qui savent tout mieux que tout le monde et lancent ce fer brûlant dans le flanc du Pentagone avec la complicité du New York Times ?

Moi, citoyen profane, trouve sur Internet une photo d’un drone chinois qui a tous les airs d’un avion furtif B117 – voir les deux photos qui se suivent – parce que c’est clair que j’en sais pas mal plus que les experts du Pentagone et tous les analystes militaires, chasseurs et personnel militaire réunis. Vraiment ? Hum, j’pense pas moi.

Article qui n’a aucune valeur

Vous voulez savoir pourquoi cet article du NY Times n’a aucune valeur réelle ? Simple comme bonjour ; les sources veulent demeurer anonymes !

Traduit, le paragraphe incriminant est édifiant. Je résume : Cet article est basé sur une discussion avec des porte-parole officiels du gouvernement qui veulent demeurer anonymes. Pour les puristes : « This article is based on interviews with American officials familiar with the findings of the Pentagon and intelligence agencies’ examination of the incidents. The officials spoke on the condition of anonymity to discuss the classified work. »

Pardon ? Et ne venez pas me brandir sous le nez l’anonymat de ce haut-fonctionnaire qui est venu me parler de la possibilité que le Canada se lance aussi dans cette recherche parce que ce n’était pas une condition de divulgation pour le protéger, c’était un embargo, alors que ces piailleurs qui sont allez siffler dans la très complaisante oreille du NY Times, eux ne révéleront jamais leur identité.

Cet article est de la merde, désolé mais c’est ce que cela m’inspire. Traitez-moi de conspirationniste, mais nous savons maintenant que ceux qui ont causé de très grosses ingérences et interférences aux commissions d’enquêtes américaines sur les UFOS étaient de la CIA. On a qu’à penser au Jury Robertson de 1953. Googlez, vous verrez. Puis faites-le pour la Commission Sign, puis pour Grudge et finalement, allez voir pourquoi Allan Hynek a démissionné !

Rien n’a changé, rien de changera et ici au Canada comme ailleurs, il n’y aura JAMAIS de véritables recherches officielles tant et aussi longtemps que les vraies informations détenues notamment ici par le CNRS, la Défense, le SCRS et la GRC ne seront pas divulguées. 9000 dossiers hein ?

Si le Canada décide d’aller de l’avant avec une Commission d’enquêtes non publique, ça ne m’intéresse pas puisque nous ne les intéressons pas. Si le Canada décide d’aller de l’avant avec une commission d’enquête PUBLIQUE, elle devra être dirigée par un non-élu ou tout autre qu’un membre du gouvernement et devra tenir compte de ce qui s’est passé à Falcon Lake en mai 1967, à Shag Harbour en Nouvelle-Écosse en octobre 1967 et à Vimy Ridge au Québec en septembre 1968. en 1995 à Thurso à deux reprises avec des policiers comme témoins. Avec tous les documents qui devront être déclassés. S’ils ne sont pas déclassés, c’est que le gouvernement ne veut pas partager avec les Canadiens des informations gênantes ou trop sensibles « pour la bonne marche des affaires de ce pays » comme le disait le ministre de la Défense Leo Cadieux en 1967 dans l’affaire Falcon Lake. Vous vous demandez ce qu’est Vimy Ridge ? 50 ans d’ufologie profonde, livre 1, tout est là, incluant la déclaration du policier de la SQ impliqué. Si tous les dossiers impliqués ne sont pas rouverts et révélés, alors nous, les citoyens, n’avons pas de temps à perdre avec des déclarations aussi stupides à venir du genre : « Ce sont des drones chinois, esquimaux, de Papouasie ou du Groenland ». À d’autres, c’est terminé de nous prendre pour des crétins !

Transport Canada impliqué

Quand on me dit que l’aviation civile n’est pas tenue de rapporter des ovnis, je vous disais plus tôt que c’est faux. En 2016, j’apprends d’un ami journaliste de l’Outaouais qu’un objet inconnu est passé à un cheveu de causer un désastre en frappant de plein fouet un avion de la compagnie Porter Airlines le 14 novembre 2016 alors qu’il effectuait un vol Ottawa-Toronto. Le Transportation Safety Board (TSB) semble avoir terminé son enquête bien que l’incident soit majeur et extrêmement significatif. Voici pourquoi. Les pilotes ont observé l’objet. Nous ne savons rien de ce dernier puisque les pilotes ont poliment signifié leur traditionnel « No comments ». La taille, la direction, la forme, l’apparence de la surface, la luminosité ou son absence, ses manœuvres, bref, tout nous échappe. L’avion de Porter vole à 8300 pieds, il est près de l’aéroport Billy Bishop à Toronto. Les pilotes voient cette chose inconnue, effectuent une manœuvre d’évitement de toute urgence et c’est tout. C’est tout ce qu’on sait. Ma première réaction fut de me souvenir de CIRVIS-MERINT qui fait partie du JANAP 146. J’en parlais en 1969 et je vais en toucher un mot un peu plus loin.

Le TSB n’est jamais très bavard lors d’une enquête, mais maintenant qu’elle est TERMINÉE on pourrait s’attendre à mieux. Tout ce qu’on sait vient de Chris Krepski, le porte-parole du TSB. Il affirme que son organisme est incapable d’identifier l’objet et qu’il ne correspond à aucun objet connu. J’en déduis que si le responsable était un autre avion, un petit porteur du genre Cessna ou Piper-cubs, on en saurait tous les détails incluant la couleur des yeux du parfait imbécile aux commandes du dit avion. Krepski ajoute : « Nous avons recueilli toutes les informations (sans les partager avec quiconque dois-je dire) et nous avons classifié cet incident de Classe 5 ». En consultant le site de TSB, je constate que cette classe 5 semble vouloir dire que pour le moment, on ne sait rien et il semble bien que cela va demeurer ainsi. Krepski poursuit et cela devient tout juste un peu plus intéressant. En traduction libre, ça donne à peu près ceci : « La description et la taille de l’objet ne sont aucunement similaires à un objet volant non habité de nature commerciale ou privée ». Ce qu’il nous dit, c’est que ce n’est pas un drone ou un UAV, unmanned aerial vehicule.

Donc si ce n’est pas un avion ou un drone, qu’est-ce que c’est ? Un météore ? Il ne semble pas, sans quoi cela ne serait plus un mystère. Krepski mentionne : « Puisque nous ne savons rien, c’est un dossier clos (a closed event), mais si d’autres infos arrivent nous agirons. »

En passant, la manœuvre d’évitement a quand même dû être importante puisque deux agents de bord ont été blessés, sans gravité mais quand même, les pilotes ayant confié au TSB qu’ils n’ont eu qu’une seconde ou deux pour réagir. Maintenant, pour quelle raison les pilotes ne parlent pas ? Pour quelle raison le TSB ne décrit pas en détail l’objet ? Conspirationnistes de tout crin ne salivez pas trop, les reptiliens n’ont pas envahi le TSB, n’allumez pas un lampion pour remercier David Icke et restons calmes. Il y a une explication qui remonte à très loin.

À certains niveaux, les OVNIS sont pris très au sérieux

Je vais être bref. Dès 1948, l’armée de l’Air américaine a émis un règlement très clair concernant l’observation des UFO’S. AFR 200-2. Googlez cela avec la mention UFO et tout y est. Puis, il y eut le JANAP-146 (Joint Army-Navy-Air Force Publication). Celui-là est très spécial. Voici la page qui nous intéresse et sachez que ces règles sont américano-canadiennes et affectent autant nos gens que les leurs. Nous sommes très complices avec les Américains, n’oubliez pas NORAD qui est une aventure à deux pour protéger l’ensemble de l’Amérique de toute incursion étrangère, surtout en provenance de l’Arctique. Voici un extrait de JANAP 146. Assurez-vous de ne pas aller sur des sites de fruit-loop ! Je suggère CUFON-JANAP.

En le parcourant, vous verrez que nous aussi sommes concernés par cette mesure d’origine américaine. Ce n’est pas un secret d’État, c’est connu et en tant qu’ufologue, c’est une des premières choses apprises. Je ne traduis pas le texte, c’est de l’anglais de base.

JANAP 146(E)

CHAPTER II

CIRVIS REPORTS

SECTION  I  – GENERAL

201. Information to be Reported and When to Report.

a. Sightings within the scope of this chapter, as outlined in paragraphs 102b(1), (2), (6) and (7), are to be reported as follows:

(1) While airborne and from land based observers.

  • (a) Hostile or unidentified single aircraft or formations of aircraft which appear to be directed against the United States or Canada or their forces.
  • (b) Missiles.
  • (c) Unidentified flying objects.
  • (d) … et la liste se poursuit de ce qui doit être rapporté.

Donc, une mesure adoptée dans les années 1950 sur les UFOS est toujours en vigueur et on voit bien que nos pilotes de Porter en sont victimes et ne peuvent parler publiquement de ce qu’ils ont vu, pas plus d’ailleurs que le TSB. Sans doute parce que décrire un objet volant non identifié qui aurait toutes les apparences d’un vaisseau alien aurait des conséquences néfastes, puisque le Canada, tout comme les États-Unis, nous répète encore que ce ne sont que des aberrations, des hallus, des trop-pleins de gin, des rêves éveillés ou comme la super brillante Julie Payette le disait sur RDI en 2016 avec un certain mépris farci de condescendance, des histoires de promeneurs sur les chemins de campagne le dimanche soir

Sauf que là, ce sont encore une fois, sur les milliers d’autres cas similaires, des pilotes aguerris qui savent très bien que si ça vole, c’est qu’il y a une raison, voire une intelligence derrière ! Et ils savent ce qu’est un drone. D’ailleurs, dans mon temps, les explications niaises des Forces armées étaient toujours la même : des ballons-sondes, des weather balloons ou la planète Vénus quand la population visée était facile à berner. Aujourd’hui, ce sont les drones.

Un nom à retenir désormais, Larry Maguire député conservateur du Canada au Manitoba.

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Le monde fou de Karou

Catégories :Articles - Ufologie profonde

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5 réponses

  1. Bonsoir Jean, Le mot SCRQEAC est en fait le vocable reptilien pour « gang de caves » Sur une note qui te réchauffera  peut-être ton coeur endolori, la pièce numismatique « Incident à Falcon Lake », de la monnaie royale du Canada dont je t’ai offert un exemplaire (tu sais, avec la petite lampe de poche ultra-violet), payée $128 se détaille maintenant entre $1500 et $2000. La journée est presque terminée. Bruno Lefebvre

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  2. Ils jouent les innocents mais ça ne peut plus durer très longtemps.

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  3. Ces prétendus détenteurs de la vérité nous prennent pour des valises . Il est vrai qu’une majorité de prétendus expertes sont de parfaits Imbéciles enflés de préjugés autant que d’ignorance . Vox clamat in deserto !

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