Du vrai se cache derrière ces créatures de la nuit et de la mort

Quatrième partie

Dans cette quatrième partie, nous allons nous éloigner du titre de la série. Jacques Lantier dans son ouvrage, La Théosophie (éditeur Culture, Art, Loisirs, 1970) distingue les deux courants ésotériques connus à ce jour : l’action magique et l’expérience mystique.

L’action magique consiste en l’application des lois naturelles inhérentes au pouvoir suprahumain de notre entité à titre d’êtres dotés d’une conscience spirituelle évolutive, mais également d’une capacité se situant entre le physique et le non-physique et qui se définit par le mot métaphysique. Je vais donc parler ici de métaphysique par opposition à ésotérisme ou occultisme, ces deux mots se référant surtout à l’aspect secret de certaines manifestations. Ces dernières se situaient dans une époque où le bûcher, la torture et la mort étaient le triste prix religieux à payer pour s’y intéresser de trop près et pis encore de l’enseigner. Ce n’est plus le cas alors ces deux termes sont obsolètes. Il existe des manifestations paranormales dans le cadre d’une réalité métaphysique.

Le cas de Chantal Goupil

Lorsque Chantal Goupil, auteure du livre Le Chant de la Sirène, descend un escalier les bras chargés de colis et que son pied se prend dans l’ourlet de son manteau, elle chute. Chantal sait qu’à cet angle, il est trop tard, elle ne pourra changer le cours des choses, gravité oblige, et elle va se blesser très sérieusement ou possiblement se rompre le cou et en mourir. Elle le sait. Tout être humain comprend très rapidement quand il lui est impossible de lutter contre l’inévitable, alors il s’y prépare du mieux qu’il peut en se protégeant la tête. Chantal est déjà très courbée vers l’avant en début de chute quand une voisine qui s’apprête à monter voit tout cela. Soudainement, Chantal se redresse parfaitement, retrouve son équilibre et descend les marches passant devant la femme complètement éberluée formant avec ses lèvres le O caractéristique de l’étonnement le plus complet.

C’est une intervention paranormale relevant de la métaphysique qui s’est produite ici, soit sous la forme d’un être invisible, comme le veut la tradition voulant que nous ayons tous un guide protecteur, un ange gardien, etc. ou une force psychique propre à Chantal qui s’est mis en action pour pousser le corps ou le tirer. Qu’importe, cela relève de la magie, la vraie. 

Si l’espèce humaine n’avait pas littéralement tué ces forces en lui suite à l’intervention des religions il y a 5000 et 6000 ans de cela, nous serions maître du visible et de l’invisible à ce jour.

Dans 50 ans d’ufologie profonde, Livre -1- j’ai raconté mon expérience dont je ne suis pas très fier alors que très en colère, j’ai pris entre mes deux mains l’arrière du véhicule devant moi pour le faire déraper, ce qu’il a fait très exactement comme je le voulais. Sans préjudice cela dit. Ce n’est pas un hasard ni une illusion. Ma compagne, furieuse, a tout vu et m’a fait jurer de ne plus jamais faire ce genre de choses. Devant elle à tout le moins. C’était de la magie ou en jargon paranormal, de la télékinésie. Idem pour Chantal d’ailleurs et quand vous serez rendu au 5e ou 10e livre de la collection, vous ne serez plus jamais indifférent.

Ces lois de la métaphysique sont réelles et authentiques, mais ne font l’objet d’aucune recherche reconnue par l’establishment scientifique.

L’énigme occulte

C’est la question physique et spirituelle omniprésente qui assaille la conscience par l’intérieur et qui rejaillit à la surface sous la forme de mystères et de symboles.

Les Mystères d’Éleusis

L’Univers se définit par l’existence de manifestations obéissant à des lois dont nous sommes loin de tout connaître. Toutefois, bien avant la science et la religion, certaines de ces lois étaient connues des Mages mais tenues secrètes. Cette doctrine n’était rien d’autre que la métaphysique appliquée dite ontologique, à distinguer de la métaphysique philosophique ou cosmologique qui s’interroge davantage sur des questions existentielles. La métaphysique appliquée ne s’adresse qu’aux initiés. Ce dernier n’est pas nécessairement formé par un Maître bien défini en un lieu tenu secret comme c’étaient le cas pour les Mystères d’Éleusis. (J’en parle dans le livre Les Divergents chez Québec-Livres.) Le plus souvent, il s’agit d’une forme d’auto-initiation tout comme c’est le cas pour l’autodidactie classique, exécutée par celui qui effectue ses propres recherches sans guide et qui se débrouille fort bien. J’ai en mémoire le géologue amateur Yvon Leclerc qui a berné des heures durant ses collègues à un congrès jusqu’à ce qu’il s’avance un peu trop à leur goût. Il est l’autodidacte parfait, isolé, casanier, mais l’initié peut aussi avoir été formé par l’intermédiaire d’un enseignement structuré, tel que celui qu’on retrouve chez certains groupes qui n’ont pas de sites internet. Dans mon cas, l’autodidactie m’a amené à l’initiation de la métaphysique par un organisme bien défini.[1]

De toute façon, par nature ou par formation à la suite d’une affiliation sectaire, il faut être initié ou s’initier pour percevoir la métaphysique dans toute sa plénitude. Ce n’est pas le monde des « normaux », j’ai presque envie de dire les Moldus pour emprunter ce mot à l’illustre Harry Potter. Les Mages, hommes ou femmes, que jadis nous appelions sorciers et sorcières ne sont rien d’autre que des métaphysiciens accomplis. Tous les auteurs, hommes et femmes de la collection Ufologie profonde sont des métaphysiciens(nes) de par leur statut d’expérienceurs et certaines l’ont appris sur le tard en réalité, en rédigeant leur propre manuscrit.

Le fait même de l’initiation est très particulier. Il s’explique par la sensibilité de certaines personnes aux expériences de la vie versus leurs réactions émotionnelles ou même intellectuelles. L’expérience d’une vie normale et spirituelle peut conduire toute personne à la découverte et à l’application de lois métaphysiques à appliquer. Inutile de vous rappeler ce qu’application veut dire, depuis l’invention du cellulaire cela signifie qu’elle sert à quelque chose dans le concret. Ce ne sont pas seulement des paroles en l’air. Cette capacité née de la sensitivité crée des médiums, des sirènes, des voyantes, des télékinésistes, des personnes en contact visible ou autre avec des entités puissantes, certaines très dangereuses, d’autres ambivalentes dans leur intention, des habitués des sorties extra-corporelles voire devenir eux-mêmes un être quasi invisible. Cela ne s’achète pas et de fait ne s’acquiert pas ; c’est présent, là, dans leur ADN spirituel ou n’y est pas du tout. On ne peut s’initier à la métaphysique appliquée si on n’a que le physique à l’esprit, car un esprit fermé ne peut être ouvert manu militari, il peut être stimulé, provoqué, mais il est seul à déterminer l’heure de son ouverture et l’angle de pénétration des nouveaux concepts, s’il en a envie. Sinon, il va rejoindre une masse de milliards d’humains qui ont autre chose à faire. Ne jamais perdre de vue non plus l’intervention d’êtres associés aux extraterrestres qui peut déclencher volontairement ou involontairement des capacités sensitives, ce qui est typique du concept véhiculé par l’Ufologie profonde.

Qu’il soit très clair dans l’esprit du lecteur que l’initié n’est pas celui ou celle qui a tout lu, tout entendu, qui s’ouvre une boutique de licornes en plastique, mais celui ou celle qui a vécu naturellement les manifestations de la métaphysique appliquée, et ce, en parfaite conscience ou non. Les prétendants initiés existent à foison, mais les initiés qui s’ignorent pullulent également. Pour ceux-là, la métaphysique appliquée n’est qu’un mot qui, malheureusement, ne restera que cela jusqu’à leur mort.

Ceci dit, l’énigme métaphysique, la magie, n’en demeure pas moins posée à tous. Elle est universelle et rejoint chacun d’entre nous. Si nous pouvons l’ignorer, nous ne sommes néanmoins pas à l’abri de son ingérence dans notre quotidien, du lever du jour à la tombée de la nuit et pis encore dit-on, précisément la nuit.

Entre la culture populaire et la réalité

La culture populaire de nos jours, et certaines séries un peu gothiques comme cette série télévisée Le livre perdu des sortilèges, suggère qu’il existe des vampires et des loups-garous qui se transforment. J’ai fermement imposé mon argumentaire sur cette question. C’est non. Pour les sorcières jeteuses de sorts, là aussi la culture populaire dérape, car la caractéristique primaire et quasi essentielle dans une série dramatique est de voir la sorcière utiliser ses mains d’où en sort une lumière étrange à la manière d’éclairs. En d’autres mots, elles sont toujours en contrôle de leurs pouvoirs. Ça marche à tout coup. Il n’y a pas de pannes d’essence, de manques de courant ; ce serait plutôt sans intérêt à la télé. Alors que la réalité démontre que les Mages, déjà assez rares, ne maîtrisent aucunement leurs capacités, elles se produisent en dehors de leur volonté, sauf en de très très rares exceptions, mais qui existent sans aucun doute comme on le verra. Même en colère, je ne crois pas que je pourrais de nouveau faire déraper un véhicule qui roule devant moi ! Cela dit, l’auteure, Carole Lauzé, a bien failli blesser son frère en faisant éclater un verre à proximité de sa tête… à deux reprises, la vilaine ! 😊

Des métaphysiciens en possession de leurs pouvoirs ?

C’est la vraie question. Les détenteurs de capacités paranormales, comme les auteures de la collection, sont mariés, ont des enfants, pour certains un travail et pour les autres une retraite bien normale, en somme, vous croisez ces personnes dans la rue, à l’épicerie, ils sont vos voisins, etc. À moins de les reconnaître parce que leur visage est la 4e de couverture du livre qu’elles viennent de publier, vous n’avez aucune idée de qui ils(elles) sont.

Peut-on penser que d’autres sont ensembles vivant en communauté à développer quotidiennement leurs pouvoirs, leurs capacités ? Oui, absolument. Est-ce que je sais qui sont ces personnes, où elles vivent ? Non, absolument pas, ce qui en plus m’empêche de vous révéler quelles sont leurs activités, leurs objectifs. Pourquoi alors me permettrais-je de m’avancer de la sorte ? Encore une fois, par hypothético-déduction. Sachez que si j’avais de tels pouvoirs avec surtout la capacité de les mettre en phase d’action sur ma volonté expresse, je chercherais assurément des confrères et des consœurs détenteurs de ces mêmes capacités pour les mettre au service de la voie de la main droite, cela vous pouvez en être certains. Je crois donc que ces communautés existent, mais sont d’une très grande discrétion.

J’ai vécu l’extraordinaire sentiment d’être un authentique métaphysicien vivant isolé du reste du monde pendant quatre ans dont les deux dernières furent très intenses. Il est devenu très évident et concluant pour moi que tout être humain a un potentiel de capacités psychiques quasi sans limites. Toutefois, plusieurs facteurs viennent endiguer ces capacités, les atrophiant parfois à vie, la génétique d’une part. Une personne dont la lignée ascendante est dépourvue des paramètres psychiques nécessaires à une présence factuelle de capacités n’a dès lors que peu de chances de réaliser ce qu’elle a en elle, trop peu à tout le moins, pour s’en soucier et les développer. À cela s’ajoute la vie trépidante, bruyante, distrayante du monde dans lequel nous existons et totalement incompatible avec le développement des facultés psychiques latentes. Il est presque virtuellement impossible de vivre et d’appliquer sa métaphysique dans de telles conditions. Pour moi, c’était impensable. 

Pourquoi pensez-vous qu’il existe des ordres monastiques ? Pour cette même raison, mais évidemment, leur objectif n’est pas de développer des facultés psychiques, mais s’intérioriser pour prier Dieu et sauver le monde. Parfois, et même souvent, il arrive que certains d’entre eux vivent des circonstances paranormales, mais le tout est occulté, le Diable oblige, ou alors on en fait des saints ou des hommes et des femmes de grande vertu comme le Frère André, le Padre Pio et un nombre affolant de religieuses cloîtrées.

Les techniques sont les mêmes. Méditations fréquentes et longues, intériorisation très profonde, pratique du silence, nourriture simple et sans attraits, aucun alcool, aucune substance, communications inutiles et verbiage exclus, etc. La règle de Saint-Benoît est très sévère, mais il ne faut pas oublier que toute forme d’excitation physique, donc sexuelle, étant bannie, cela demandait l’application d’une discipline qui n’est pas utile, voire nuisible à l’émancipation des facultés psychiques, l’énergie sexuelle ayant une grande part à jouer. Triste à dire mais ces monastiques sont sans contredit obsédés par la chose sexuelle même si jamais ils ne l’admettront.

Au sein de l’Institut de Métaphysique appliquée, ce n’était pas monastique, mais notre vie était essentiellement basée sur l’intériorisation, la méditation, avec de grandes périodes de silence, pas un silence imposé, mais un silence voulu par chacun. J’en étais rendu à ne plus supporter la voix humaine à moins que ce ne soit vraiment nécessaire. Il m’arrivait de tomber en méditation extrême, je sortais de mon corps et le réintégrais tout comme si je me balançais comme lorsque j’étais enfant au bout des chaînes. Cet entraînement à la dure, et j’insiste sur cette épithète parce que nous étions tous des gens venant de milieux très actifs dont moi de la radio, était parfois insupportable et plusieurs ont abandonné.

Jamais je n’ai vécu autant d’expériences psychiques que durant ces années, sinon quelques-unes par la suite ayant ouvert un canal pour ce faire. Entre mes très intenses expériences ufologiques survenues de 1966 à 1969 et mon initiation à la métaphysique appliquée en 1978, presque jamais rien n’est survenu, mais mon entraînement a eu des effets remarquables or je ne suis pas doué, je ne suis pas un sensitif, certes pas un contemplatif, mais je sentais pousser mes muscles psychiques exactement comme lorsqu’à 15 ans je sortais de la gym après m’être éclaté les veines avec la fonte. Tous ceux qui ont travaillé leur body savent de quoi je parle, c’est une vraie drogue de sentir notre corps changer.

N’étant pas psychiquement doué comme déjà dit, s’il a suffi de quatre ans, dont deux en immersion profonde pour développer mon potentiel, imaginez alors ce qui doit se produire chez des sensitifs déjà puissants qui consacreraient des décennies à cet entraînement. 

Stargate

L’histoire le démontre, il existe des métaphysiciens capables de manifester leurs capacités à volonté. La littérature à ce sujet en provenance de diverses organisations internationales le démontre, mais nous sommes au fait également du programme Stargate. On apprend alors que des métaphysiciens capables d’explorer le monde à volonté et à distance ont œuvré dans ce programme de la CIA dans le cadre de missions de remote viewing.

J’ai la conviction que des personnes, très douées au départ, ont fini par se regrouper. Ce qu’elles font, où et quand et dans quelles conditions, je n’en ai aucune idée. Mais ces groupes existent, dans le respect, restant discrets et absolument oui, dans le plus grand secret.


[1]  L’expression métaphysique appliquée dans ce texte traite du concept ésotérique dans sa plus large expression. Il ne s’agit donc pas que du matériel exclusif de l’Institut de Métaphysique appliquée où j’ai étudié puis enseigné entre 1978 et 1982 et qui fait l’objet de mon livre Métamorphoses publié chez Québec Livres en 2015.

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Catégories :Ufologie profonde

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